Ma première fic ! Enfin !

Disclaimer : Mes persos sont Irène (nom que j'ai emprunté à Fan de Basil de Baker Street avec son accord), Arnold et Joseph. "Kurb" et "Ralph" sont des noms de mon invention pour des personnages existants. J'ai prit le nom "Sherringford" pour Basil mais il est de Melle-relda. J'appelle le lézard Bill, mais beaucoup d'auteurs l'ont fait avant moi.

Tout le reste est à Disney.

J'espère que ça vous plaira !


Londres, la capitale de l'Angleterre dormait paisiblement sous la douce pleine lune d'octobre 1897. Seuls la sphère argentée et les réverbères postés comme des sentinelles apportaient de la lumière dans les rues de la ville britannique où le silence régnait. Il n'y avait même pas un chat sur les toits, tout le monde se reposait. Exceptés deux curieux personnages qui discutaient sur les quais : une chauve-souris et une souris :

– Tu as bien compris le plan, Fidget ?

– Oui, pas de problème, maître.

– Tu n'as pas droit à l'erreur. Ne me déçois pas comme l'autre fois.

La chauve-souris Fidget se mit à trembler de peur devant la colère de son « maître » :

– Mais…vous aviez dit qu'il fallait trouver un moy…

– Sans lui faire de mal, idiot ! interrompit sèchement son interlocuteur.

– Mais…je…c'était…

– Cependant ta ruse a fonctionné et elle n'est qu'inconsciente. Cela pourra nous servir dans la suite. Tu es plus intelligent que tu ne le laisses paraître.

Fidget sourit et eu les yeux larmoyant tout d'un coup : Son dernier patron, Ratigan ne lui avait jamais fait de compliments (sauf pour le tranquiliser avant de le jeter en pâture à la chatte Félicia).

– Merci, maître.

– Tu sais ce que tu as à faire, Fidget. Tu as une dette envers moi alors fais du bon travail.

– Oui, maître.

Sur ce, Fidget la chauve-souris plana jusqu'à la taverne située à environ un mètre du pont sur lequel les deux personnages discutaient et que le maître traversa avec un sourire sadique et une étincelle dans son regard haineux.


Pendant ce temps, Baker Street, où le célèbre locataire du 221B préférait généralement jouer du violon que dormir, était aussi calme que le reste du quartier. Mais allons plutôt dans la cave du fameux détective où vivaient deux souris : le docteur chirurgien David Q. Dawson, revenu de l'Afghanistan et locataire de Baker Street depuis quelques mois et son colocataire, le Sherlock Holmes version souris, Basil de Baker Street.

Tout deux dormaient. Sommeil tranquille ? Non. En étant posté devant le lit de Basil, on pouvait voir ses grimaces de souffrance et entendre ses gémissements. Si on ne savait pas qu'il ne faisait qu'un simple cauchemar, on pourrait penser qu'il était habité par une véritable douleur et/ou un grand désespoir. Il se mit à se tordre dans son lit et à crier des choses du genre :

« Non, c'est toi la responsable ! Va-t-en ! »

Il gigota et gesticula... tant et tant qu'inévitablement, il tomba de son lit, ce qui eut pour effet de le réveiller en hurlant :

« Nooooooooooonnnnnnnn ! »

La porte de sa chambre s'ouvrit, faisant apparaître Dawson et Mme Judson, sa logeuse ; le premier en robe de chambre, la seconde en chemise de nuit avec une bougie à la main. Ils virent Basil couché par terre, empêtré dans ses couvertures, la respiration saccadée. Ses yeux (normalement vert printemps) avaient viré au vert anis, comme à chaque fois qu'il était en proie à une crise de démence ou complètement terrorisé, ce qui semblait être le cas ici. L'horloge murale de sa chambre marquait 1h30 du matin.

– Tout va bien, monsieur Basil ? demanda Mme Judson.

Ce dernier se rendit compte de leur présence et essaya de reprendre une respiration normale. Une fois calmé, il se leva, requinqué :

– Ne vous inquiétez pas. Ce n'était qu'un malheureux cauchemar.

– En êtes-vous sûr ? insista son ami, nullement convaincu qu'un mauvais rêve pouvait le rendre dans un tel état.

– Ne vous en faites donc pas, vieille branche.

Quand Basil employait ce surnom, cela voulait dire qu'il fallait le laisser et attendre les explications. Le docteur Dawson se résigna donc à sortir de la chambre avec Mme Judson avant de fermer la porte.

Mais une fois le détective seul dans sa chambre éclairée par les rayons de lune qui passaient par sa fenêtre sans volets, l'inquiétude revint sur son visage et il se dirigea à pas lents jusqu'à sa table de chevet dont le tiroir était toujours fermé.

Il prit la clé attachée à la chaîne qu'il gardait toujours autour du cou et ouvrit le tiroir où se trouvaient une photo, des lettres, des petits paquets et un collier avec un pendentif en argent en forme de croissant de lune. Basil prit la photographie représentant une jolie souris (femelle, bien sûr !) âgée d'une vingtaine d'année que Basil contempla un moment avec nostalgie. Il l'avait tant de fois essayé de la chasser de sa mémoire mais il y avait toujours quelque chose pour lui rappeler ses mauvais souvenirs. Avec un soupir, il remit délicatement la photo à sa place dans son tiroir qu'il referma à clé, arrangea tristement ses couvertures pour se recoucher et se mit au lit. Mais même réveillé, son cauchemar le tourmentait.

Pourquoi venait-elle le hanter dans ses rêves aujourd'hui alors que cela faisait 6 ans qu'elle l'avait quitté et 5 ans qu'il ne faisait plus ce rêve ? Peut-être était-elle en danger ou qu'elle devait le voir. Son subconscient voulait sûrement lui dire quelque chose.

Basil secoua la tête : ces histoires sur les cauchemars n'étaient intéressantes que pour les diseuses de bonne aventure. Lui n'y croyait pas.

Et pourtant, il devrait.


Pas mal, hein ?

Je vous préviens, il n'y aura pas de suite s'il n'y a pas de reviews.

C'est comme ça ! Donnant, donnant. Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire. Tchao !