Bonjour et bienvenue sur ma fanfiction mais avant de commencer quelques précisions.
L'histoire se place dans la saga de films X-Men et plus précisément après les événements de X-Men : Days of future past et apocalypse (donc pas la time-line de X-Men 3 qui a été effacée avec Days of future past). J'ai imaginé cette fanfiction après avoir visionné le film Logan (que j'ai beaucoup aimé et que j'encourage à voir même pour ceux qui ne sont pas familiers avec l'univers X-Men). Je me suis demandée pendant le film où était Magnéto et j'ai donc décidé de reprendre les événements de Logan en y ajoutant Magnéto ce qui, vous aller le voir, va modifier les événements (donc si vous n'avez pas vu Logan, ne prenez pas le risque de vous faire spoiler). Merci et bonne lecture :p
PS : j'ai tenté de faire mon maximum contre les fautes d'orthographe. Si vous en trouvez, vous pouvez me les signaler et je les corrigerai. Merci :p
Depuis maintenant plusieurs heures, il regardait, par la fenêtre de la voiture, ce magnifique sable orange qu'offraient les paysages mexicains à ses yeux. La bruyante radio de la voiture, le bruit des bibelots accrochés au rétroviseur, l'odeur de tabac et d'alcool, la dureté des sièges, le sable qui s'insinuait dans ses vêtements et la chaleur étouffante, rien ne semblait l'empêcher d'admirer ce spectacle presque triste du désert. Et pourtant, ce n'était qu'une terre autrefois vivifiante qui était devenue aride, sèche et presque vide de vie et d'espoir. Une terre mourante qui avançait jour après jour en se vidant davantage. Il savait que quelque part, ça lui rappelait sa propre condition. Il aurait pu l'admirer encore des heures mais la voix de son chauffeur l'interpella avec un petit accent local.
- Señor ? Vous êtes sûr que c'est là que vous voulez aller ?
- Oui, lui répondit-il en scrutant le paysage.
- Je suis pas du genre à me mêler de ce qui ne me regarde pas mais… qu'est-ce qu'une personne comme vous vient faire en plein milieu du trou du cul du monde ?
Le conducteur scrutait son rétroviseur pour voir le vieil homme assis derrière lui. Il voyait, sous un grand chapeau brun, son visage froid ravagé par les rides et le temps, ses vêtements sombres, sobres et chics, ses cheveux blancs, ses mains sèches et maigres. Il se demandait même comment un homme d'allure aussi frêle réussissait à se déplacer et surtout avec son mystérieux sac qu'il n'arrêtait pas d'ouvrir depuis qu'il lui avait demandé de l'emmener en plein milieu du désert.
- Je viens rendre visite à un vieil ami que j'ai abandonné dans le sable il y a des années.
L'homme, un peu surpris, prit plusieurs secondes pour oublier ce qu'il venait d'entendre et enchaina :
- He bien, barbouillait-il hésitant, j'espère que vous retrouverez votre ami.
- Je l'espère aussi.
Il tendit sa main et ferma les yeux pour se concentrer et après quelques secondes, il sourit.
- On approche, je le sens.
Le chauffeur feinta de l'ignorer et continua sa route. Lorsqu'il tourna son regard, il aperçut la vieille ferme à l'endroit indiqué par le vieil homme. C'était une ferme qui semblait abandonnée depuis des années et dont la citerne renversée et rouillée ne faisait qu'amplifier cette impression de vieillesse.
Ils arrivèrent devant une barrière lourde et rouillée décorée de panneaux indiquant que c'était une propriété privée. L'homme arrêta le moteur et lui demanda une dernière fois si c'était vraiment ici qu'il souhaitait descendre ce que son client confirma encore en souriant. Le vieil homme paya son chauffeur qui lui demanda s'il voulait de l'aide mais il refusa poliment. Il descendit de la voiture, non sans une pointe de douleur dans tout le corps et prit son sac. La vieille voiture qui l'avait déposé partit et le laissa devant l'immense portail fermé. Il s'approcha du cadenas et tendit la main en se concentrant. Il sentait ses jambes trembler et son corps le lâcher. Il manqua de s'écrouler au sol et arrêta net. Mais en reprenant ses esprits, il constata qu'il avait réussi à l'ouvrir. Il ramassa son sac et ouvrit difficilement le portail pour découvrir un visage familier qui l'attendait.
- Vous savez pas lire ! C'est une propriété privée !
Le vieil homme sourit en le reconnaissant malgré les années qui semblaient, lui aussi, l'avoir frappé et lui répondit :
- Je suis venu voir un vieil ami, Logan.
Logan fronça les sourcils et serra ses poings d'avantage.
- D'où me connaissez-vous ?
- Nous nous sommes rencontré il y a bien longtemps. Nous étions venus te proposer un emploi que tu as poliment refusé.
Logan ne comprit ce que le vieil homme voulait dire et ne voulait, de toute façon, pas savoir.
- Vous n'avez rien à faire ici. Allez-vous faire foutre !
- Je sais, c'est ce que tu nous as répondu ce jour-là à Charles et moi.
Logan comprit et le reconnu enfin.
- Magnéto !
- Magnéto, soupira-t-il en ricanant. Je crois qu'aujourd'hui, il convient mieux que tu m'appelles Erik, Wolverine.
Ils se regardèrent pendant quelques secondes, scrutant chez l'un et l'autre ce que les années leur avaient pris à l'un comme à l'autre. Puis, Logan brisa ce silence en sortant, par réflexe, ses griffes en adamantium qui lui transpercèrent la peau des mains.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Je suis venu voir mon vieil ami, Logan.
- L'homme que tu cherches n'est plus vivant depuis deux mois et plus ton ami depuis bien plus longtemps.
- Je sais qu'il est ici.
Il tourna son regard vers l'immense citerne renversée. Logan le vit faire et ne baissa pas sa garde.
- Je ne sais pas ce que tu lui veux, mais je ne te laisserai pas l'occasion de lui faire du mal.
- Voyons, Logan. Tu me connais. On s'est déjà affronté. Il ne me suffisait que d'un geste pour contrôler le métal que compose tout ton squelette. Si j'avais encore toute cette force, crois-tu vraiment que je prendrais la peine de te demander pour passer ? Je suis assez puissant pour encore me tenir debout, assez puissant pour pouvoir encore sentir le métal que compose ton squelette et ma puissance peine à crocheter un simple cadenas, alors pouvoir t'immobiliser comme avant…
Logan baissa sa garde malgré sa méfiance et ne pouvait s'empêcher de le croire malgré toutes ses traitrises et toutes ses années à le combattre aux côtés des X-Men. Erik sentait le soleil du désert le frapper malgré son chapeau et ses jambes commencer à souffrir de ses derniers jours de voyages.
- Le soleil est ardent pour un vieil homme de 99 ans. Pourrions-nous au moins continuer cette discussion à l'intérieur ?
Logan hésita quelques secondes avant de ranger ses griffes et de ramasser son sac en l'invitant à le suivre à l'intérieur de la ferme et en jetant un dernier coup d'œil à la citerne. Erik entra et constata que l'intérieur semblait bien moins abandonné et délabré que l'extérieur ne le laissait le supposer. Cependant, ni le rangement hasardeux ni le sable ne semblait rendre cet endroit charmant pour autant. Ils étaient dans une sorte de cuisine ou en tout cas quelque chose qui y ressemblait malgré le peu de logique qu'avait le rangement de la pièce où se côtoyait un frigo, une planche à repasser, des outils et d'autres boîtes rouillées. Logan ferma la porte derrière lui et jeta un rapide coup d'œil aux caméras qui lui avaient permis de voir la voiture arriver. Cette dernière était bel et bien partie pour de bon. Il se retourna en direction de son invité surprise et le vit tendre le bras pour faiblement attirer une des chaises en métal vers lui pour s'y asseoir. Il était toujours méfiant mais savait qu'Erik avait raison : s'il le pouvait, il pourrait aller le retrouver sans être gêné par Logan. Mais malgré tout, Logan ignorait ce qu'il voulait et comment il les avait retrouvés. Il se dirigea vers le frigo et prit une bière avant d'en proposer une à Erik qui refusa en rigolant.
- Ce ne serait pas raisonnable, je pense.
- Comme tu veux.
Il l'ouvrit et s'assit en face de lui. En tenant la bouteille, la douleur l'aida à se remémorer qu'il avait sortit ses griffes et qu'il avait encore du mal à cicatriser depuis plusieurs semaines. Erik remarqua le sang qui coulait encore.
- On dirait que même l'immortelle Wolverine semble sentir la vieillesse du bout des doigts.
- Peut-être, mais la vieillesse semble moins te réussir…
- Nous n'avons pas tous la chance de nous régénérer, hélas…
Logan s'énervait de la tournure que risquait de prendre la conversation et posa sa bière pour se retourner et attraper une bande de tissu pour couvrir ses plaies qui semblaient bien décidées à prendre leur temps. Il regarda Erik avec un regard noir et lui demanda en enroulant le tissu sur sa main :
- Pourquoi tu veux le voir et surtout, comment nous as-tu retrouvés ?
- C'est lui la cause de l'attaque à Westchester, n'est-ce pas…
- C'était un accident !
- Je m'en doute, Logan. Jamais Charles n'aurait pu faire de mal à ses élèves et à ses amis volontairement. Le Charles Xavier que je connaissais osait à peine user de son pouvoir de télépathe sur ses proches malgré sa puissance. Alors ça…
- Comment nous as-tu retrouvés ?
Erik se redressa sur sa chaise douloureusement.
- Après l'incident, Charles était censé être mort et moi-même, pendant les jours qui ont suivis, j'y ai cru. J'ai vu et lu beaucoup de témoignages des survivants. J'ai tout de suite compris que Charles devait l'avoir provoqué d'une façon ou d'une autre. J'ai alors cherché des survivants du côté des mutants. De témoignages en témoignages, c'est ta description qui est sortie du lot comme celui qui avait réussi à tenir tête à l'attaque. J'ai alors cherché à te retrouver. Et puis, j'ai appris que tu étais, toi-même, à la recherche de vieux médicaments pour mutants, des médicaments de contrôle et d'affaiblissement de la mutation. J'ai d'abord été étonné qu'un mutant dont le pouvoir consiste à se régénérer veuille s'en débarrasser puis j'ai appris tes nombreuses visites au Mexique. Au fur et à mesure, j'ai compris que ces médicaments n'étaient pas pour toi mais étaient très certainement pour Charles qui était encore vivant. Et quand celui à qui tu as acheté la ferme m'a montré cette photo…
Erik sortit de sa poche une photo de la ferme toujours dans son piteux état et la déposa sur la table en pointant la citerne renversée.
- Cette citerne m'a fait penser au seul moyen que j'utilisais, à l'époque, contre son pouvoir.
Il tendit la main vers son sac et en sortit, à distance, son casque qu'il fit atterrir à côté de la photo. Logan sourit avec dépit.
- En effet… tu as raison.
- Que lui est-il arrivé ?
Le sourire qu'il affichait se transforma en un visage où la colère était noyée de peine et de tristesse.
- Charles a… une maladie mentale qui lui bouffe le cerveau… Il ne contrôle plus son pouvoir et est en danger pour les personnes aux allants tours. Avec mon pouvoir de régénérescence, je peux le supporter mais pas les autres. Les médicaments permettent de la contrôler et la citerne limite un peu ses pouvoirs. Les pilules permettent de prévenir ses futures crises et le sérum permet de les stopper net quand les pilules ne suffisent pas à le calmer.
- J'ai vu que tu avais toutes les peines du monde à te procurer ses fameux médicaments.
- Les médicaments pour les mutants deviennent aussi rares que les mutants eux-mêmes. Après vingt ans d'arrêt complet de mutation, ses médicaments sont un luxe…
- Tu n'as pas pensé à demander de l'aide ?
- Évidement que si. Je compte contacter une ancienne connaissance pour surveiller Charles pendant que je travaillerai.
- Si ça peut t'aider…
Il tendit à nouveau le bras vers son sac mais cette fois-ci pour le pointer du doigt.
- Tu trouveras dans mon sac, un sachet en plastique avec une dizaine de ses boîtes et de sérums.
Logan se jeta dessus et retira, en effet, le fameux sachet rempli. Il les ouvra et vit devant lui les milliers de dollars et de semaines de négociations qu'il aurait dû avoir pour une telle quantité.
- Comment tu as…
- Je ne pense pas que tu veuilles vraiment le savoir.
Logan savait qu'il avait besoin de ses médicaments et que lui aussi aurait été prêt à tout pour les obtenir et était presque soulagé que quelqu'un d'autre se soit sali les mains pour lui. Il se retourna et regarda l'heure sur la vieille horloge.
- Merde ! J'en ai presque oublié qu'il fallait les lui donner ses médocs !
Erik se leva lentement de sa chaise et prit son casque. Logan hésita longtemps avant de lui faire un signe de tête lui indiquant qu'il pouvait le suivre. Il prit dans une des étagères une boîte déjà bien entamée ainsi qu'une seringue métallique et un petit pot rempli du sérum jaune. Ils traversèrent l'arrière court du bâtiment pour sortir de celui-ci et traverser le morceau d'extérieur qui les séparait de la citerne. Logan s'arrêta devant la porte et prépara une des seringues. Il souffla et se retourna vers Erik.
- Tu ferais mieux de mettre ton casque. On ne sait jamais quand il peut piquer une crise. Même si… je doute que ton casque soit assez puissant.
- Il a fait ses preuves dans le passé.
- Ce n'est plus vraiment pareil aujourd'hui…
Logan posa ses mains sur la lourde porte en acier puis stoppa net :
- Et une dernière chose.
Il se tourna violement vers lui en pressant ses poings contre son ventre et le regarda durement droit dans les yeux :
- Au moindre bout de métal tremblant, je te charcute sans hésitation !
Erik sourit avec beaucoup moins de confiance qu'avant mais acquiesça sans hésiter. Il posa son casque sur la tête ce qui le remplit d'une certaine nostalgie et Logan ouvrit la porte.
Ils y entrèrent. La citerne était toute aussi délabrée à l'intérieure. La lumière du soleil venait des nombreux trous de la citerne illuminer péniblement la triste scène. Il avait un vieux lit d'hôpital posé à même le sable et, au milieu de la pièce, une table couverte de diverses plantes. Puis il aperçut un fauteuil roulant en mouvant tourner en rond dans la pièce en beuglant dans une voix rauque :
- Mes biens chers sœurs et frères mutants, ressaisissez-vous ! Nous pouvons vivre en paix, nous devons vivre en paix. L'heure est venue et aujourd'hui, encore, il est tant de bâtir un avenir commun. Levez-vous !
Logan semblait de ne pas faire attention à ses propos et Erik le regarda. Il avait vieilli, beaucoup vieilli, plus qu'Erik. Il avait un visage ridé et complété par des tâches de vieillesse, des yeux fatigués et des cernes lourds. Quelques cheveux semblaient maintenant recouvrir l'arrière de son crâne. Il s'avança vers lui. Quand Charles le vit, il s'arrêta de tourner en criant et s'avança vers lui :
- Vous êtes venu vous aussi pour me faire taire ! Vous aussi vous allez m'endormir ! Mais qui êtes-vous ?
Erik regarda tristement son ancien ami et ne savait pas quoi dire devant ce triste spectacle.
- C'est moi, Charles. Je suis venu te rendre visite en souvenir de notre vieille amitié.
Charles le regarda et fronça les sourcils.
- Je n'ai plus d'amis ! Je n'ai jamais eu d'ami ! Ils sont tous morts ou partis ! Ils m'ont abandonné, ici, avec lui ! Ils m'ont abandonné sur cette plage, seul, mourant ! Tu m'as abandonné, Erik ! Hurla-t-il.
Tout à coup, une grande vague sembla parcourir l'ensemble de la citerne et figea Erik sur place. Charles avait la tête en arrière et semblait lui aussi être victime de sa crise en gémissant d'impuissance. Il vit Logan se tenir la tête entre les mains et lutter contre cette immense paralysie en tentant d'avancer. Erik avait beau porter le casque, Logan avait raison : son pouvoir avait considérablement augmenté. Il voyait Logan s'approcher de la seringue qu'il avait lâchée à cause du choc et qui longeait le sol. Erik tenta de se concentrer et, malgré son incapacité à bouger son corps, il réussit à prendre le contrôle de la seringue métallique. La puissance de l'attaque psychique semblait lui perforer la tête mais il continua à soulever difficilement la seringue jusqu'à Charles. Lorsqu'il réussit à l'atteindre, il planta l'aiguille dans sa peau et poussa de toutes ses forces sur le piston métallique pour libérer le produit dans l'organisme de son ami. Et d'un coup, l'attaque cessa.
Erik tomba lourdement sur le sol et Charles reprit ses esprits. Logan s'approcha pour ramasser le vieil homme et le fit s'asseoir sur une chaise en lui demandant si ça allait. Ensuite, il s'approcha de Charles, retira l'aiguille et le souleva de son fauteuil pour l'allonger sur le lit. Erik mit quelques secondes à reprendre ses esprits et ses forces.
- Erik, murmura Charles, ça fait si longtemps…
Il leva la tête pour voir son ami allongé.
- En effet, Charles.
- Pourquoi es-tu venu ?
- Je suis venu te rendre visite.
- Pourquoi ?
Erik baissa les yeux et murmura.
- Je ne suis même pas sûr de le savoir moi-même, Charles…
Logan sortit d'une des boîtes deux pilules et les tendit au malade.
- Je n'en veux pas de tes merdes ! lui cria Charles avec un faible geste.
Erik fut assez choqué d'entendre son si vieil ami utiliser de tels mots, lui qui avait toujours vécu dans une courtoisie et un calme presqu'irritant à ses yeux.
- Arrête de me casser les couilles, Charles. Tous les jours je viens te donner ses deux pilules et tous les jours tu me fais ton cinéma. Tu n'as pas le choix ! C'est pour éviter ce genre d'incident que tu dois les prendre !
Charles se tourna vers Erik et lui lança un regard de pitié.
- Ses médicaments m'endorment, ils lui permettent de me laisser à l'état de légume pourrir ici, seul. J'ai besoin d'aide pas, pas de ces drogues.
Erik posa sa main sur l'épaule de Charles et lui dit avec une pointe de tristesse dans la voix :
- Charles… Il faut que tu prennes ses pilules pour ton propre bien et celui des autres. Je serai là pour t'aider, pour te parler, pour t'empêcher de délirer.
- C'est faux… Tu n'as jamais été là. Tu m'as trahi et abandonné encore, encore et encore. Tu as été un ami que lorsque la situation t'arrangeait. Tu disais que Magnéto avait des plans pour le monde, les mutants, les humains.
Charles lui avait lancé un regard amer. Mais il y voyait aussi toute la peine, toute la rancœur et tout le désespoir qu'il avait accumulé, à l'attendre, à espérer qu'il changerait d'avis et viendrait à ses côtés. Erik lui renvoya un regard triste, lui prit sa maigre main et lui dit avec conviction :
- Aujourd'hui, le monde n'est plus celui qu'il a été, les mutants ne sont plus et Magnéto n'a plus de raison d'être. Aujourd'hui, je vais réparer mes erreurs et ma trop longue absence. Aujourd'hui, je serai là pour toi.
