Hello chers lecteurs ! J'arrive avec une nouvelle traduction. Et oui encore. C'est une fic de AgentCarter donc tout le crédit lui revient. C'était ma toute première traduction que j'avais déjà posté sur un forum mais je l'ai complétement réécrite parce que comme toute première traduction qui se respecte hé bien ... c'était pas super. Donc voila. Je vais pas vous faire de grand blabla. Tout est bien résumé dans le résumé (hehe). Ah oui désolé pour les fautes j'ai dut prendre mon viel ordi pour faire ça et qui dit vielle ordi dit vieille version de word et donc un mauvais correcteur orthographique donc je m'en excuse d'avance.
Comme ce n'est que le premier chapitre que je poste j'aimerai vraiment avoir votre avis sur cette histoire, pour savoir si elle vous plait et si je doit continuer ou pas. Donc un petit commentaire sera très apprécié :D
(J'ai classé cette fic T parce que l'auteur l'a classé T aussi mais je n'ai pas le souvenir qu'il y ait de scènes 'olé olé' dans cette fic. Donc désolé ^^)
Enjoy !
Cuddy se blottit contre l'objet dans son lit qui dégageait de la chaleur, tout en l'entourant de ses bras.
«Mmm…»
«Bonjour.»
Cuddy ouvrit grand les yeux lorsque la voix de l'homme se fit entendre. Une voix d'homme très familière. Cette voix qui, tous les jours, faisait des vannes sur ses fesses et ses seins.
«House ?»
Oh mon dieu. Faites que ce soit un rêve.
Elle bondit hors du lit et sentit de l'air frais. Elle baissa les yeux pour découvrir qu'elle était nue et se pressa d'enlever les couvertures d'un House nu, lui aussi, pour s'enrouler dedans.
«Quoi ? Comment ? Quand ?» Elle faisait les cents pas dans la chambre pendant que House la regardait, légèrement confus. Elle passa sa main gauche dans ses cheveux, et remarqua quelque chose chatoyer à son doigt. Elle frissonna. Elle ramena sa main devant son visage et découvrit avec effroi sur son doigt une alliance en platine qui n'était pas là la veille.
Pas de gueule de bois, donc je n'étais pas bourrée. Pas de drogues – enfin pas depuis l'université. On n'est manifestement pas à Las Vegas …
Elle retourna son attention sur le diagnosticien nu dans le lit, réalisant que, effectivement, c'était bien son chef emmerdant du département de diagnostique, nu, et détourna le regard rapidement avant d'attraper un jeans posé sur la chaise derrière elle et de le lui lancer.
«Mets ça. Puis va-t'en.» Sa tête commençait à tourner. Elle avait besoin qu'il parte pour comprendre ce qui se passait. Pourquoi sa vie avait tout à coup été bouleversée.
«Lisa.» Elle se figea en entendant son prénom. «Je croyais qu'on avait réglé tout ça hier soir ? Je t'ai dit que je n'avais pas pris de morphine depuis presque huit ans et cette fois, je n'ai pas pris plus de Vicodin que ce que je devrais. Ces infirmières me veulent pour elles toutes seules. Elles ne se lassent pas de mon corps sexy,» il lui lança un sourire. «Toi non plus apparemment, vu les bruits que tu faisaient la nuit dernière.» Il remarqua son froncement de sourcil. «Ok, c'est pas le moment d'être facétieux. Désolé. Bon écoute, Wilson va emmener les enfants à l'école, donc si tu as envie de parler avant d'aller travailler, on parlera. Va prendre une douche et je vais faire les pancakes.» Cuddy haussa les sourcils. «Ok va pour les céréales.»
Cuddy laissa échapper un léger sourire avant de réaliser que ce n'était pas correct. House était dans son lit, l'appelait par son prénom et il s'excusait même. Elle portait une alliance sur son annulaire et il avait même mentionné des enfants.
C'était sans aucun doute un rêve.
Il bondit hors du lit et mit son pantalon, puis se dirigea vers la cuisine. Cuddy le fixait du regard, ne sachant pas si elle devait croire que c'était la réalité ou simplement un rêve. Elle s'assit sur le lit, ses jambes commençaient à flageoler à la simple idée de s'être marié avec House et d'avoir eu des enfants.
«Si tu ne te dépêches pas, les céréales vont être servies avant même que tu sortes de sous ces draps !» Cria House depuis la cuisine. Elle sourit et elle se sentit, finalement, assez forte pour se lever et se diriger vers la douche.
Si c'est un rêve, autant jouer le jeu à fond.
Elle laissa l'eau chaude parcourir son corps pendant que ses pensées défilaient dans sa tête.
House. Mariage. Enfants. Cet ensemble qui signifiait bien plus.
C'est ce qu'elle voulait plus que tout, et elle en avait eu plus d'un. Mais cette histoire de mariage était … bizarre. Oui, elle avait, non sans peine, rêvé de House mais aucun de ses rêves n'impliquait un mariage. Certaines nuits elle rêvait de le faire souffrir pour son comportement au travail du jour même, et d'autres nuits c'était plus … classé X mais elle n'avait jamais rêvé de devenir madame House.
Madame House.
Puis elle compris. Si elle s'était mariée avec House alors elle devait avoir perdu son travail. Mais il avait mentionné le mot travail tout à l'heure. Mais est ce qu'il parlait de son travail, du sien ou des deux ? Étaient ils toujours au PPTH ou est-ce qu'un des deux avait été obligé d'aller à Princeton General ? Elle voulait une famille, désespérément, mais elle voulait tout autant garder son poste. Elle aimait son travail, malgré le stress qu'il lui infligeait, et elle ne le compromettrait jamais pour se marier avec un collègue. Elle baissa son regard sur son annulaire.
Mais apparemment, je l'ai fait …
Elle coupa l'eau, se saisit d'une serviette, s'essuya et s'habilla avant que House ne puisse revenir et la surprendre à moitié nue, enfilant une paire de collant. Quand elle eut fini de se coiffer, elle prit une grande inspiration et partit le rejoindre dans la cuisine. Elle s'arrêta lorsqu'elle arriva dans le salon et remarqua un piano quart de queue dans le coin de la pièce. Elle supposa qu'ils avaient choisi cette maison à condition que tout se trouve au rez-de-chaussée et qu'il y ait de la place pour le piano dans le salon, montrant ainsi à tout le monde qu'il vivait ici aussi. Elle fit le tour tranquillement et remarqua les photos sur la cheminée. Il y avait des photos d'elle et de House le jour de leur mariage, House et trois enfants, deux garçons et une fille, elle avec ces mêmes enfants, et tous les cinq réunis. Souriant et rigolant. Le portrait de ce que devrait être une famille. Le garçon, le plus grand des garçons, environ sept ou huit ans, avait les yeux de House mais il avait ses cheveux frisés à elle alors que l'autre garçon, pas plus vieux que cinq ans, c'était l'inverse, ses yeux à elle et les cheveux de House. La petite fille lui ressemblait comme deux gouttes d'eau quand elle avait deux ans. Ces yeux bleus/gris qui fixaient l'objectif et ce sourire qu'elle avait vu tant de fois dans le miroir auparavant. Il n'y avait aucun doute sur le fait que House et elle étaient les parents de ces enfants. Elle sursauta quand deux bras se posèrent sur ses hanches et qu'une tête se posa sur son épaule. Elle ne l'avait pas entendu rentrer dans la pièce, trop absorbée par cette famille, sa famille, sur les photos.
«Le plus beau jour de ma vie,» dit-il dans son oreille en inclinant sa tête vers les photos du mariage. «Enfin pas en ce qui concerne la cérémonie.»
Elle sourit. Évidemment qu'il n'avait tellement apprécié pas la cérémonie vu qu'il fronçait les sourcils sur pratiquement chaque photo.
«Trop d'agitation. On aurait dû aller au palais de justice et signer les papiers là-bas …» Il enfouit son nez dans son cou.
«Donc c'est toi qui a voulu m'épouser alors ?» Si Cuddy allait devoir continuer à jouer cette comédie, alors elle allait devoir rassembler autant d'information qu'elle pouvait en récolter.
«Je me suis senti obligé. Je ne voulais pas que tu restes une vielle fille.» Grogna-t-il.
Au moment où ses mots sortirent de sa bouche, elle ressentit une pointe de tristesse lorsqu'elle réalisa que tout ceci n'allait pas durer. Très bientôt, elle se réveillerait et redeviendrait une vielle fille. Elle tourna la tête pour le regarder et aperçut quelque chose dans ses yeux qu'elle n'avait pas vus depuis l'université. De la tendresse. A la seule pensée qu'elle ait pu faire quelque chose pour lui faire aider à réaliser qu'il pouvait être heureux, des larmes lui monta aux yeux.
«Petit déjeuner,» lui dit-il simplement, en se penchant pour capturer ses lèvres avant de boiter jusqu'à la cuisine. Stupéfaite, elle posa ses doigts sur ses lèvres et refoula les larmes qui menaçaient de couler. Elle se ressaisit et après quelques minutes, elle suivit l'odeur du café chaud qui venait de la cuisine. Il lui tendit une tasse du liquide noir fumant et lui indiqua d'un signe de tête la table où un bol de muesli et une banane l'attendaient. Elle but une gorgée de café et s'assit en face de lui tout en remarquant qu'il avait déjà entamé son propre bol de Fruit Loops. Elle le regarda tout en mangeant ses céréales et il marqua une pause, la cuillère à mi-chemin de sa bouche, de laquelle coulait quelques gouttes de lait. «Ecoute,» commença-t-il, en posant sa cuillère dans le bol, «on savait que réduire ma consommation de Vicodin n'allait pas être facile, mais ça fait sept ans, je ne vais recommencer à me défoncer juste parce qu'un idiot ne regardait pas où il allait. Ces infirmières m'ont pris en grippe, mais si tu as toujours des problèmes à me faire confiance alors peut-être –»
«Je te crois Greg.» S'ils s'étaient mis d'accord pour se marier et avoir des enfants, alors ils avaient du certainement établir des règles au sujet de ses médicaments et son regard lui disait tout ce qu'elle avait besoin de savoir. Il se pliait au règlement – pour une fois.
«Très bien, donc tout ce tintouin ce matin …»
«N'était rien d'important.» Il hocha la tête et retourna son attention sur son petit déjeuner, et mangèrent tous les deux en silence.
Une fois qu'ils eurent fini, House se leva, se saisit du bol de Cuddy et les plaça dans l'évier.
«Je te laisse t'occuper de tout ça.» Il sourit d'un air satisfait et elle roula des yeux. «Je file sous la douche puis on ira travailler.»
Donc ils travaillaient encore au PPTH ensemble. Ce qui voulait dire qu'elle était toujours la directrice et la doyenne de médecine, parce que ce n'était pas possible pour elle d'être restée s'ils l'avaient licencié, puis ça lui fit tilt.
«Tu vas travailler ? Maintenant ? Il n'est même pas huit heure.»
Il lui lança un sourire en coin. «Je n'ai pas vraiment le choix. Je préférerais retourner au lit et récupérer de la nuit dernière.» Il lui fit un clin d'œil avant de poursuivre. «Forman a appelé pendant que tu étais sous la douche. Mon patient est tombé dans le coma. Il est stable mais ça veut dire que ce n'est pas la neuro syphilis.»
«Très bien. Je vais juste préparer mes affaires alors...» Il acquiesça et se dirigea vers la chambre pendant qu'elle se saisissait de la vaisselle sale dans l'évier et la mit dans le lave-vaisselle. L'eau de la douche commençait à peine à couler donc elle décida d'utiliser ce temps là pour faire un petit tour dans la maison.
Elle jeta un œil sur le bureau, prit chaque dossier qui pourrait ressembler à ce sur quoi elle travaillait en ce moment et les rangea dans son porte document puis elle le posa près du porte manteau à l'entrée. Sachant qu'il ne serait pas long, elle se pressa vers le couloir et se dirigea vers la deuxième pièce sur la droite. Elle était bleue, un papier peint avec des camions de pompier sur le dessus faisait le tour de la chambre et il y avait divers jouets dans le coin de la pièce. Elle se baissa pour en ramasser un et put lire une gravure sur le dessous.
«Cher Jakob, un jour tu en conduiras un vrai. Love Oncle Sam.»
Lisa sourit face au message que son frère avait laissé, devinant que c'était lui qui était caché derrière le choix de ce thème sur les camions de pompier. Derrière la porte, était accroché un vrai uniforme et elle reconnut son tout premier et une photo de Jakob englouti dans ce même uniforme, les yeux brillants, était collée sur le mur au-dessus du lit. Elle reposa le camion par terre et sortit de la chambre. La chambre d'en face était jaune claire et blanche, un petit lit en bois avec des couvertures jaunes était collé contre le mur. Il y avait un rocking chair près de la fenêtre et Cuddy se sentit irrésistiblement attirée vers lui. Elle s'y assit et commença à se balancer, imaginant qu'elle tenait dans ses bras ses trois enfants sur cette chaise en les amenant dans les bras de Morphée. Une fine couette en satin avec le nom 'Molly' brodé en rose, dépassée du lit. Elle se rappelait en avoir vu une comme ça quand elle avait fouillé dans ses vieux trucs avec son propre nom dessus, quelque chose que sa grand-mère avait fait pour elle. Elle détacha ses yeux et remarqua une étagère avec une seule photo posée dessus. Elle se rapprocha et vu que c'était House, assis sur le rocking chair, qui tenait Molly quand elle ne devait probablement avoir seulement que quelques semaines. Elle porta toute son attention sur elle et put voir qu'elle avait réussi à se mettre House dans la poche dès le premier jour. Il ne restait plus qu'une chambre, et avec un peu de chance ça l'aiderait à mettre un nom sur son ainé, comme les chambres précédentes l'avaient aidé pour ses deux autres enfants. La douche s'était arrêtée et elle comprit qu'elle ne pourrait pas passer autant de temps qu'elle aurait aimé dans cette chambre mais par chance elle pourrait avoir un bon aperçu de quel genre de personne il pouvait être. Immédiatement elle remarqua les jouets d'appareils médicaux éparpillés un peu partout sur le sol.
C'était sans aucun doute l'enfant de House. Pas la moindre idée de la définition du mot 'ranger'. Elle sourit.
La chambre était peinte en rouge sur deux murs et en blanc sur les deux autres. Sur les murs blanc, en face de la porte et au fond de la pièce, il y avait des dessins d'enfants avec le nom de 'Thomas' au bas de la feuille, son attention se porta sur un dessin en particulier où cinq personnes étaient représentées en tant que 'papa, maman, moi, Jake, Molly'. Sur les murs rouges, on pouvait voir de nombreuses photos de Thomas prises à l'hôpital, allant de son bureau, en passant par celui de House et par une salle d'opération. Elle sourit face à la facilité qu'elle avait eue pour trouver les trois prénoms et pour avoir un aperçu de leur personnalité. Le docteur, le pompier et la petite fille à son papa. Elle laissa échapper un soupir satisfait et quitta la pièce pour se diriger vers sa chambre. Il était presque huit heures et elle pensa qu'elle devait vraiment aller travailler. Même si tout ceci n'allait pas durer, elle préférait passer sa journée avec sa 'famille' à la place. Elle ouvrit la porte et House leva le regard de ses chaussures qu'il était en train de lacer.
«Dépêches toi. J'ai … des réunions …» supposa-t-elle. Elle avait toujours des réunions donc ce ne pouvait pas être une mauvaise supposition. «Et tu ne sais pas combien de temps encore ton patient va rester stable.»
«Je suis sûr qu'on a le temps pour un quickie,» dit-il en se levant du lit et en réduisant la distance entre eux.
«J'en suis persuadée, avec le temps qu'il nous reste, mais on doit aller travailler.» Il fit la moue et elle lui lança un sourire avant de se mettre sur la pointe des pieds et de déposer un léger baiser sur ses lèvres. «Maintenant dépêche toi.»
Ils arrivèrent à l'hôpital où rien n'avait changé. On pouvait toujours lire sur sa place de parking 'Cuddy MD – doyenne de médecine' et elle voyait toujours ce regard respectueux que lui lançait son personnel.
«On mange ensemble ?»
«Hein ?» Elle était trop occupée à s'étonner du fait que rien n'avait changé dans son hôpital malgré son 'mariage' avec House.
«On mange ensemble, avant d'aller chercher Molly à la maternelle …»
Elle lui sourit. «Bien sûr.»
House lui lança un sourire satisfait. «Alors, docteur Cuddy, on se dit treize heure pour une autre séance ?» Il avait haussé le ton pour que tout le monde dans le hall n'ait pas de problème pour entendre ce qu'il disait.
«House,» siffla-t-elle. Elle jeta un coup d'œil autour d'elle et remarqua que personne ne leur prêtait attention.
Cela devait arriver souvent.
Il lui fit un clin d'œil avant de se diriger à travers le hall, puis il s'arrêta et se retourna.
«Oh et si tu entends un truc sur le fait qu'on a la neuro-syphilis, ignore le.» Lui dit-il en se pressant à travers le hall avant qu'elle ne percute ce qu'il venait de dire, et disparut dans l'ascenseur. Elle hocha la tête.
La syphilis ? S'il vous plait faites que ce soit une blague.
Tout en se demandant si c'était encore un défi elle se dirigea à travers la clinique.
«Bonjour docteur Cuddy.» Le salua son assistant, Richard, lorsqu'elle franchit les premières portes qui menaient à son bureau. «Vos messages sont sur votre bureau ainsi que les dossiers que vous avez demandés hier et votre premier rendez-vous est dans une demie heure.» Il lui sourit en lui tendant une tasse de café.
«Merci,» elle retourna le dossier puis entra dans son bureau et s'appuya contre la porte. Elle ferma les yeux et pris une grande inspiration.
Tout n'était pas comme avant.
La matinée qu'elle avait passée était exactement ce qu'elle avait prévu de faire au vu de l'emploi du temps qu'elle avait passé en revue hier, sauf qu'aujourd'hui il y avait quelques différences non négligeable.
13h : déjeuner avec Greg
14h : aller chercher Molly
14h30 : rendez-vous avec Monsieur et Madame Sellers – nouveau lab. Pathologie
15h 15 : entretiens pour le nouveau chef du département de radiologie – docteurs C. Hoy, U. Bolt, S. Reed
16h : aller chercher les garçons à l'école
17h : rendez-vous avec la comptable
18h : Maison – Greg 'prépare' le repas
Cuddy ne se souvenait pas de la dernière fois où elle avait quitté l'hôpital à l'heure. Jusqu'à maintenant elle avait réussi à élever une famille et de diriger cet hôpital. Quelque chose dont elle n'avait pas été totalement convaincue d'être capable, cependant c'était bien la preuve que tout était équilibré.
Elle laissa ses yeux s'égarer, encore une fois, sur les photos sur son bureau qui avait réussi à la distraire trop de fois aujourd'hui, et ses pensées furent interrompues par un coup à la porte. Elle leva le regard découvrant Wilson et lui sourit en lui disant de rentrer d'un geste de la main.
«James … encore merci pour avoir gardé les enfants.» Si Wilson les avait déposé où ils devaient aller ce matin, alors il était fort probable qu'ils avaient dormi chez lui.
«C'est un plaisir. Vraiment. Avec Amber de service toute la nuit, c'était un bon moyen pour se distraire. Je pense que Tommy a finalement décidé de devenir oncologue,» il sourit. «J'ai hâte de voir la tête que va faire House quand il va l'apprendre.» Cuddy rit avec lui. House aurait surement quelque chose à dire si un de ses enfants voulait devenir oncologue. Il s'assit sur le fauteuil en face d'elle et posa les dossiers qu'il tenait sur le bureau. «J'ai besoin de votre signature pour ces papiers. Ce sont juste quelques tests et la proposition pour le projet au sujet du service d'oncologie pour les enfants.»
Elle se saisit des dossiers et les signa en promettant de présenter la proposition à quelques bienfaiteurs qu'elle devait rencontrer la semaine prochaine. Il acquiesça tout en se levant pour partir, puis il marqua une pause avant de se rassoir.
«Vous avez besoin de quelque chose d'autre ?» Demanda-t-elle. Elle devait rejoindre House dans vingt minutes et elle était impatiente de rencontrer la cadette de ses enfants.
«Vous avez arrangé les choses avec House ?»
«Il ne vous a rien dit ?» House racontait tout à Wilson.
«Il m'a juste raconté pleins de commentaires obscènes,» Wilson haussa les épaules, son visage rougissant légèrement. «Il ne peut pas s'en empêcher.» Cuddy hocha la tête. Les commentaires obscènes étaient le truc de House. Il l'avait assez démontré. «Il ne reviendra jamais à ses mauvaises habitudes, vous le savez n'est ce pas ?»
Elle resta silencieuse un moment. Techniquement elle ne le savait pas. Il y avait beaucoup de choses qu'elle ne savait pas à propos de ce House mais le regard dans ses yeux ce matin lui avait donné un aperçu. «Oui,» acquiesça t elle, «Je sais. On … en a parlé. J'ai été stupide de penser le contraire ...» Pour quelqu'un qui ne savait pas ce qui se passait, elle s'en sortait plutôt bien. Personne ne le saura.
«Très bien.» Wilson se releva, cette fois avec l'intention de partir avant que la voix de Cuddy l'arrête. «Hein ?»
«Est ce que je suis une bonne mère ?» C'était une question idiote mais elle avait besoin de savoir. Est ce qu'elle arrivait à partager son temps entre l'hôpital et sa famille ? Était t-elle naturelle ou agissait t-elle bizarrement ? Il y avait trop de questions auxquelles elle avait besoin de réponses et elle se fichait pas mal de savoir si elles étaient idiotes ou pas.
«Est ce que House a dit quelque chose ?»
«Non … c'est juste que … je me demandais si ils vous avaient dit quelque chose sur moi ...» Cuddy joignit ses mains et regarda ses doigts entrelacés, évitant son regard scrutateur.
Elle pouvait sentir les yeux de Wilson fixés sur le haut de sa tête. «Les garçons n'ont que de bonnes choses à dire sur vous et Molly n'arrête pas de parler de vous. Hier soir j'ai laissé tombé quelques assiettes et elle m'a lancé le même regard que vous lancez aux internes maladroits puis elle n'a pas arrêté de crier 'je veux ma maman' pendant une heure avant que les garçons ne la persuade que j'étais assez compétent pour m'occuper d'elle.» Il lui sourit.
Manifestement Cuddy se détendit et laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres. C'était une bonne mère ce qui voulait dire qu'une fois qu'elle reviendrait dans la réalité, elle ferait une bonne mère.
«Merci encore, James.»
«Pas de problème.» Il lui lança un dernier sourire la laissant avec ses pensées.
«Tu ne feras pas une biopsie de la matière blanche.»
Cuddy ne leva même pas les yeux lorsque les portes de son bureau s'ouvrirent d'un coup à la manière de House.
«Comment tu as su ?» Demanda House, en entrant en boitant et en s'asseyant en face d'elle.
«C'est mon hôpital,» lui dit elle, «je sais tout.»
«Ouais … je ne suis pas venu pour ça. Je voulais savoir si tu étais prête.»
Cuddy regarda l'heure sur son ordinateur et fronça les sourcils. «Il reste cinq minutes avant d'aller manger ...»
House soupira. «Hé bien j'allais utiliser ces cinq minutes pour te persuader de me laisser faire cette biopsie au cerveau ...» Il haussa les sourcils de manière suggestive ce qui lui valut un haussement des sourcils en retour.
«Et comment exactement comptais tu … me persuader ?» demanda t-elle en posant son stylo, un sourire grandissant sur les lèvres.
Il se leva, un sourire en coin sur les lèvres et se dirigea vers les portes, puis ferma les stores et ferma la porte à clé. «On verra bien.»
Un petite review en partant ça fait toujours plaisir :D
