disclaimer: l'univers d'Harry Potter est la propriété de la magnifique JKR Toutes les dérives présentes dans cette fics sont par contre purement inventées par la grande Leelo
Je rappelle aux homophobes de ne pas lire cette fictions
Une petite image illustre tout ceci dans mon profil
Bonne lecture et noubliez pas la petite review
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Chapitre 1 : Le tourbillon de sentiments
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Je ne sais plus vraiment quand notre guerre et nos joutes verbales ou physiques ont commencé. Non je mens très mal, je le sais très bien. Mais j'aurais préféré que tout disparaisse de mes pensées afin que sa présence ne me soit plus insupportable. Peut-être aurait-il fallu que l'on efface ma mémoire, mes souvenirs de lui. Peut-être aurait-il fallu que je change d'école, que je change de nom ou de visage. Ce serait si simple d'oublier l'image de Potter de mes cauchemars. Un simple « Oubliettes »... Oui ce serait si simple. J'aurais fait comme ma mère. Oui ma mère, elle, elle avait choisi la simplicité, effaçant le souvenir de mon détestable père. Elle se souvenait à peine de moi. Mais j'étais heureux, car enfin elle souriait. Mais moi, je suis incapable de tout réduire à néant. Je suis lâche.
Notre guerre a débuté quand je lui ai dis ce que je ressentais. Je n'aurais pas dû, c'était une erreur. J'aurais dû rester dans le mutisme avec cette mélodie au cœur à chaque fois que je le voyais. Il ne me regardait pas avant et ne cherchait pas à me torturer. Je ne sais pas ce qui est le plus avantageux : être ignoré ou subir des humiliations de la part de la personne que l'on aime.
J'ai cherché ton regard,
J'ai cherché ton amour,
Mais c'était une erreur. Maintenant j'aimerais que ce tourbillon dans lequel je me suis plongé me laisse enfin me noyer. Au lieu de ça, je n'en vois plus la fin.
J'ai rencontré un mirage,
J'ai rencontré une douleur.
Mais pourquoi ces simples mots qui me rendaient fou étaient-ils sortis de ma bouche, un soir d'automne alors que le vent glacial annonçait de mauvais augures :
« Je crois que je... je t'aime. »
Il n'avait rien dit, me regardant avec un air suffisant. Puis il avait souri, il avait ri aussi, et enfin il était reparti.
A ce moment là, je croyais que le monde autour de moi s'était effondré, qu'il n'existait plus rien sur cette terre, et que ma vie fébrile n'avait plus raison d'être.
Tes yeux de haine,
Tes sourires menaçants
Me sont alors apparus.
J'étais un Serpentard, et j'avais déjà affronté le coté obscur de la magie noire à travers les livres de mon père, je ne devais donc pas avoir peur d'un simple Gryffondor.
Mais la réaction plutôt joyeuse qu'il avait eue n'était pas anodine, je le connaissais si bien au fond : Il s'était étonné de ma confession, il s'était moqué de mon inconscience et il s'était refermé face à mon visage rempli d'espoir.
Oh je pense qu'il était heureux : il avait enfin trouvé quelqu'un avec qui s'amuser un peu. Je présentais alors quelque chose de terrible pour ma petite vie faite de solitude : le baiser de la mort. Et c'était Lui qui me la donnerait avec un sourire aux lèvres.
Mais aussi j'étais un idiot. Une confession ne m'aurait pas étalé son cœur sur un plateau. Non lui était différent... je savais qu'au fond il ne me l'aurait jamais offert. Il était, est et sera toujours intouchable. J'ai les mains si sales, des cheveux si gras, un nez si laid. Je ne l'aurais jamais mérité. Et cela il me le fait à chaque fois ressentir
Je te hais,
Oh oui je le hais tellement de ne pas avoir respecté les sentiments que j'avais et que j'ai pour lui. Et maintenant, nous allons nous retrouver en cette sixième année et une nouvelle fois je devrais l'affronter... c'est si dur... je suis las... Cela fait déjà trois ans que je me suis confessé à lui, trois ans que mon coeur ne cesse de se noyer.
Je veux t'oublier,
je voudrais que quelqu'un me protège de Lui, embaume mon cœur qui saigne trop et me rapporte des morceaux d'espoir pour mon être si fragile.
Toi farfadet des ténèbres
Evanouis-toi de mon esprit.
""""JP""""""
Les cheveux au vent, nous avons une nouvelle fois rejoint le ciel bleu et frais du matin. Je me sens comme un petit oiseau à force de traverser nuage sur nuage.
Non, je ne suis pas en balai. Devinez ? Et oui, on a emprunté la voiture de luxe de mon père. Sauf que ce n'est pas mon père qui conduit mais Sirius. Remus à l'arrière nous traite de sorciers atteints d'ecchymose au cerveau. Il semble un peu plus pâle que d'habitude. Mais je ris de me voir si haut dans les nuages et toi Sirius ne réponds pas surtout quand je te demande comment on va faire pour atterrir indemne.
Le pauvre corbeau qui nous a croisé semblait être légèrement déplumé après notre passage. Quoiqu'il me rappelle quelqu'un cet oiseau de mauvaise augure.
Enfin, je ne sais pas pourquoi, mais je me suis juré intérieurement que la prochaine fois : je prendrais le volant. Enfin si je peux. Plus question de le lui confier. Cela devient trop dangereux
Quoique j'aime les risques. La preuve j'ai emprunté 1 une voiture alors qu'on n'a pas le permis 2 celle de mon père 3 à son insu
Je suis un aventurier qui n'a peur de rien, ni du vent, ni du nuage en forme de serpent ! Oui, je le reconnais et je le vaux bien.
On a enfin réussi à dépasser le train. J'ai quand même un pincement au cœur. Je ne pourrais pas faire enrager Servilus avant le repas de rentrée. Le train est le meilleur endroit pour être tranquille et pour ne pas se faire repérer par des professeurs toujours heureux de venir en aide à un mort vivant. J'aurais manqué à la tradition. M'en voudra-t-il ? Oui, sûrement mais je me rattraperais, foi de Potter.
Je laisse un sourire machiavélique apparaître sur mon visage. Sirius croit que c'est pour sa blague sur les moineaux et les aigles, mais en fait je n'ai pas réellement écouté pensant à une chauve-souris. Pourquoi j'y pense ? Je ne sais pas trop, je ne devrais pas, c'est mauvais pour mon moral. Je regarde discrètement un nuage qui lui ressemble. Peut-être que de martyriser quelqu'un me manque, c'est sûrement la raison.
Je ne suis pas masochiste, non loin de là. Mais Snape à cette façon de se mettre en rage particulièrement attrayante. Les yeux qui brillent, la peau rougeâtre, on dirait presque qu'il va exploser comme une bombe à retardement moldue.
J'aimerais tant te revoir pleurer
Mais je n'ai jamais réussi à le faire pleurer. Sauf une seule fois, c'était en troisième année, quand je l'avais rejeté suite à sa confession. Le pauvre était en manque d'amour... Quand j'y repense bien, il avait les yeux translucides. Quand il s'était mis à verser des larmes, ça m'a fait rire aux éclats.
Mais notre rencontre
Sombre pleureuse, pauvre souris,
Je ne l'aurais jamais raconté à autrui...
Je suis reparti, je n'allais pas lui dire : 'et pourquoi pas, j'aime les filles, mais si on t'arrange bien, ça pourra faire l'affaire'.
Et même, à ce moment là, je ne pensais pas qu'il y avait des êtres comme lui à Poudlard qui aimaient les hommes. Remarque venant d'un Serpentard, ça ne m'étonnait pas vraiment. Et cet idiot, qui s'était vengé de son magnifique râteau en mettant des cafards dans mon verre, d'un pitoyable.
...Car tes sentiments
me rendent puissant,
Un cri me fait revenir à la réalité. C'est le moment de l'atterrissage et Remus hurle à l'horreur. Nous avons foncé droit sur un saule hargneux et cogneur qui ne trouve rien de mieux à faire que de nous balancer dans tous les sens.
Calme, James, on respire, on ne fait pas sa peureuse, on sort sa baguette et on invoque n'importe quel sortilège pour se sortir de là.
Et voilà le résultat : on est arrivé en retard, les cheveux ébouriffés, les vêtements à moitié déchiquetés, et bien sûr, on n'a pu récupérer que la moitié de nos affaires. Cette rentrée s'annonce joyeuse. Et le regard déconcerté de Dumbledore et McGonagall me le confirme.
...Car ta confession
Est la seule pression
Que j'ai sur toi.
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des petites suggestions peut-etre?
