Je montais dans la grande voiture noire, laissant derrière moi les ruines désolées qui me servaient de toit. A peine eus-je poussé la portière, et m'étais-je péniblement installé sur les cuirs d'un ébène plus foncé encore que le crépuscule, qu'un soupir involontaire échappa à mon chauffeur, ce qui me fit sourire sarcastiquement.
Ils ne m'aimaient pas, je le savais. Et je leur rendais bien, aucune crainte de ce côté.
Sachant pertinemment que le trajet allait se dérouler dans un silence des plus total - Dieu savait qu'il était long - l'homme se chargea d'entretenir la conversation, à laquelle je ne répondais que par des monosyllabes et des hochements de tête vagues.
J'étais quelqu'un qu'on qualifiait généralement de " froide " faute de pouvoir trouver meilleur mot. La vérité était plus complexe, et je savais que si je n'étais jamais pris, ce n'était certainement pas grâce à ma discrétion à toute épreuve. Le nom comptait énormément dans le petit coin perdu de ce village.
Ils se doutaient très bien de l'auteur des actes de malice faits dans le village, mais fautes de preuve ne pouvaient m'accuser. Ils se contentaient de m'affabuler de surnoms, dénigrants selon eux, flatteurs pour moi.
Les autres n'étaient tout simplement pas à ma hauteur. Un rire moqueur m'échappa, perdu dans mes pensées, tandis que le chauffeur levait les yeux au ciel, habitué. Lui non plus ne pouvait pas comprendre, médiocre comme il était. Ils l'étaient tous, médiocres. Incapables de répliquer à mes remarques, incapables, incapables.
- J'ai ouï qu'aujourd'hui vous participiez à un examen ?
Comment était-il au courant ? Je lui jetais un regard noir, conscient de sa capacité surnaturelle pour fureter partout. Le prenant, à juste titre, comme une affirmation silencieuse, il continua sur sa lancée.
- Je vous souhaite bonne chance, bien que je sache pertinemment que vous le réussirez.
Je me redressais sur le coup de l'agacement.
- Il ne s'agit pas de le réussir. Il s'agit d'être le meilleur, et ce n'est pas grand chose. Le niveau de cette classe est à vous dégoûter des capacités intellectuelles des humains.
Ignorant le soupir lassé de mon chauffeur, marmonnant à voix basse que j'étais humain moi aussi, je me détournais avant de rajouter quelques mots.
- Je peux néanmoins comprendre que certaines évidences ne le sont pas pour des cerveaux primitifs, dans cette ville.
Me renfermant dans le silence, je compris à son hoquet offusqué qu'il avait saisit l'allusion peu subtile à son propre cas. Bien que je ne l'aurais jamais avoué, une excitation silencieuse m'emplissait. Depuis le début de l'année, la professeur nous répétait à tout va, l'organisation de l"échange organisé entre New-York et ici, et l'heure était presque venue.
Quelques jours, quelques jours encore à attendre.
Je pourrais enfin m'échapper quelque peu à l'atmosphère oppressante du manoir, et passer une semaine sans entendre les hurlements, les crissements, le vent s'engouffrant dans le toit troué.
Resserrant dans un mouvement instinctif mes bras autour de moi-même, je frissonnais en me remémorant les cris de la veille. A force, je m'étais habitué, les jugeant la plupart du temps comme faisant parti du décors, n'ayant pas passé une seule nuit tranquille depuis ma naissance. Cependant... La veille, ils avaient été intensifiés, avec une telle puissance, qu'ils m'avaient réveillés.
Et je les avais vus.
Pour la seconde fois de ma vie, je l'avais vue.
- Monsieur ? Nous sommes arrivés, résonna la voix de Byleist, mon chauffeur.
Ce n'était même pas son véritable nom. Peu importait, je l'avais nommé ainsi à mes sept ou huit ans, âge encore d'innocence, et nous avions convenus d'un accord tacite de le garder.
- Fabuleux.
Je mourais d'envie d'être entouré par la bêtise supérieure, par les relents de stupidité émanant de mes camarades. Si on pouvait les appeler d'une telle façon... C'était ni plus ni moins des cafards.
Des fourmis, et j'étais la botte.*
Ils se cantonnaient à leurs misérables existence, me haïssant et me vénérant en même temps. Il y avait de quoi. Un jour viendrait, où ils comprendraient, où ils agiraient selon mes voeux. Pour ce faire, il me fallait deux choses. Du temps, et une intelligence sur développée.
J'avais les deux. Plus exactement, j'étais un génie - je le savais - et je disposais de tout le temps nécessaire.
Descendant de la voiture avec une lenteur exagérée, je descendis sur la pointe des pieds. Il fallait leur montrer, il fallait surjouer le dégoût, le mépris. Je n'avais pas tant besoin de me forcer, cependant.
Des groupes d'amis se saluaient à grand renforts de bises mouillées et d'étreintes suintantes de transpiration, d'affection. Une grimace prit place sur mon visage que je masquais rapidement.
Masque.
Un sourire faillit pointer le bout de son nez sur mon visage, lorsque je pensais à une énième farce
. Laisser traîner un mouchoir ayant des traces visibles d'essuyement de rouge à lèvre dans la poche d'un de ses insupportables sportifs ferait sans aucun doute se déclencher chez la chose se traînant misérablement à ses côtés, le revendiquant comme " Son petit ami " alors qu'elle n'était qu'un trophée de plus, un concert de protestations, mélange savant de colère et de jalousie. Une véritable crise. Qui irait croire les balbutiements interloqués de l'accusé, tandis qu'il se ferait jeter avec une rapidité étrange ?
Personne.
Oh, ils ne m'avaient rien fait, évidemment. Peut-être cela aurait été plus amusant encore ? Ce qui promettait, était la face rougie de colère de la supposée cocue, alors qu'elle hurlerait des insultes sur un innocent, disposant comme elle pouvait de son maigre vocabulaire.
Définitivement, j'avais hâte de ce voyage. Nouvelles cibles, nouvelles proies. Qui me supposerait ?
M'installant avec soin sur mon siège, j'attendais avec un empressement qui s'accroissait rapidement l'arrivée de la classe et de notre professeur. Celle-ci se fit bruyamment, ce qui ne me surpris absolument pas.
Tout ça était sans intérêt.
Alors que les autres finissaient de s'installer à grand renforts de crissement de chaises, me perçant les tympans, et de bavardages, l'homme se chargeant de nous faire cours, se planta au milieu de la salle, réclamant notre attention.
- Avant que nous commencions le test, voici les fiches de description de vos correspondants. N'oubliez pas, vous partez dans trois jours, et un contact va être établi, expliqua-t-il avec un ton peu assuré qui me fit froncer les surprises.
Alors que j'allais formuler la question qui me surprenait, on me prit de court, et un élève haussa la voix.
- Mais on a rempli ces trucs y'a deux mois ! Pourquoi vous nous passez ceux de nos corres' seulement maintenant ?
Voix aigue. Insupportable.
- L'envoi de ces fiches a pris du retard, et suite à des corrections nécessaires de notre proviseur, elles ont ensuite été gardées dans son bureau le temps requis, se défendit le professeur en me tendant la fiche de mon correspondant, et en passant au suivant.
Timbre de voix hésitant, détournement du regard.
- Vous mentez.
Ma voix trancha le silence imposant qui s'était installé tandis que je saisissais le dos vierge de ma feuille, alors que le visage déjà pâle de notre professeur blanchissait davantage.
Jugeant qu'il fallait plus d'explications, je repris d'une voix amusée.
- Les formulaires ont été gardés dans votre propre casier. Vous aviez tout simplement oublié de nous les rendre. Simplement comme il ne reste qu'un temps limité avant notre départ, vous vous êtes dit que c'était maintenant ou jamais.
Il déglutit bruyamment, avant de jeter un regard sur la classe. Celle-ci, penchée en avant, la bouche ouverte, buvait mes paroles comme à chaque fois que je remettais des menteurs à leur place. J'avais une intuition particulière, qui me permettait de connaître lorsque la vérité était tordue. Une intuition qui me faisait traiter de monstre.
Dans mon dos évidemment.
Décidant de faire impasse sur ma remarque, il nous indiqua de retourner les feuilles, avant de lancer à voix haute une phrase qui me fit grimacer.
- Lorsqu'ils viendront chez vous cependant, assurez-vous d'avoir une chambre d'ami pour les correspondants de sexe différent.7
Je n'y avais pas pensé. Je n'y avais absolument pas pensé.
Quelqu'un allait venir chez moi.
Quelqu'un allait venir au manoir.
Quelqu'un allait entendre et voir tout ce qui ne fallait pas.
Contrôle**, pensais-je en retournant ma feuille à mon tour. Je ne devais pas y penser, je trouverais un moyen entre-temps pour que mon correspondant oit hébergé par une famille du village autre que moi-même.
- J'parie qu'il ira à l'hôtel du coin au bout d'une heure à peine chez toi ! osa me lancer un des élèves, alors que je m'apprêtais à lire la fiche. Dont, je ne connaissais ni l'identité, ni quoi que ce soit à son sujet.
Une minute... Je fronçais les sourcils. Roux, les yeux bleus. Hmm... Les détails me revinrent peu à peu en mémoire. Jeremy Störmfrand, fils de fermier, un des boursiers chanceux. J'esquissais un sourire sarcastique, avant de lever les yeux au ciel, décidant de faire l'immense honneur à cet imbécile de lui répondre.
- Au moins, il aura un lit et une chambre chez moi, susurrais-je avec tout le fiel dont j'étais capable. Il ne sera pas obligé de dormir parmi la paille et les porcs.
L'autre rougit furieusement, détournant la tête, tandis que l'entièreté de la classe éclatait de rire. Quels idiots... Ils étaient semblables à des vendeurs de bétails, évaluant la marchandise, et se gaussant à qui mieux mieux de quiconque laissait transparaître un peu de poison dans sa voix.
- ÇA SUFFIT ! s'égosilla le professeur, tentant une énième fois, d'avoir un tant soit peu de respect en vain.
Une majorité de regards agacés lui servit de réponse, tandis que l'adulte se levait afin de fusiller du regard l'ensemble de la classe.
Une fois cette intervention non désirable maîtrisée, je retournais à ma fiche décidant de la lire sur le champs afin de ne pas être coupé une fois de plus.
Nom/Prénom : Odinson Thor.
Date de naissance : 24 avril.
Lieu de naissance : Norvège, Oslo.
Famille : Odin (père), Frigga (mère)
Passions : FOOT !
Ce que vous détestez : Je déteste les légumes ! La technologie aussi.
Problèmes de santé : /
Téléphone portable : 0689******
Oh pitié.
Non.
Juste non.
Ces quelques informations m'avaient fait lever les yeux au ciel près d'une dizaine de fois.
J'étais tombé sur un sportif. Le genre de personne que je voulais faire disparaître de la surface de la terre, le genre de personne qui m'insupportait sans même à avoir à ouvrir la bouche.
Poussant un soupir en voyant les mines réjouies des imbéciles autour de moi, je laissais ma dignité de côté le temps d'un instant, posant ma tête sur mes bras. Ces deux semaines allaient être dures.
Très dures.
C'est alors qu'une idée germa dans mon esprit retors, et mon visage se plissa afin d'afficher un rictus moqueur et malsain qui ne laissait présager rien de bon...
- OUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIS !
Le hurlement fut audible pour l'ensemble de la classe, qui se tournèrent vers la source du bruit.
Hurlant sa joie dans l'ensemble de la salle, un certain blond aux yeux bleus, et définitivement dépourvu de toute trace d'intellect, s'était levé d'instinct en entendant la nouvelle.
- Calmes-toi l'ami tu veux ? C'est pas le moment, et si tu regardes bien, je dirais que tu es à deux doigts du renvoi définitif, fit remarquer un brun basané plus connu sous le nom d'Anthony Stark. Tony pour les intimes.
En effet, la totalité des élèves regardaient Thor Odinson avec un air déboussolé mêlé de mépris pour une poignée d'entre eux. Faisant glisser lentement son regard jusqu'au professeur, le blond s'aperçut que lui, était loin d'en rire. Oh oui. Très très loin.
Et qui est Thor Odinson, footballeur de son état ?
Bingo. C'est moi.
Et moi, je savais que j'allais, vraiment, me faire expulser. C'était mon deuxième avertissement, et on m'avait expliqué avec forces de menaces, qu'à la prochaine remarque vis à vis de mon comportement, je serais viré.
J'affichais un sourire démesurément large et censé être penaud, devant notre professeur, tandis qu'il s'approchait de ma table. Héhé...
- Une preuve de mon enthousiasme ? demandais-je en haussant les épaules, cachant très mal mon amusement.
A mes côtés, j'entendis un hoquet moqueur étouffé de la part de Tasha, et le coup de coude de Steve qui suivit. Oula... Il ne fallait mieux pas rester dans le coin, dans ce cas-là.
Vous voulez une petite présentation c'est ça ? De toute façon, ça ne sera pas trop long. Expliquer des choses, comprendre le fonctionnement, lire, tout ça c'est pas mon truc. Mais passons, pour vous, je vais faire une exception.
Tasha ? Hm, Tasha c'est comme une amie qu'on trouve super bien foutue mais qu'on touchera jamais. Un peu comme une soeur, en fait. Surtout qu'elle vous empêchera d'avoir toute descendance au moindre faux pas. Oh ! Et son vrai nom, c'est Natasha, mais on trouvait ça trop long.
Ensuite vient Steve, le mec sérieux. Droit, digne, blabla, tout ce que tu veux. Il était un peu notre souffre-douleur avant qu'on apprenne à le connaître, mais sinon il est sympa ! Le genre d'ami qui vous remplace un père, quoi.
Gardons le meilleur pour la fin, Tony ! Tony, c'est tellement trop complexe. Le fils riche, le playboy génie milliardaire misanthrope comment il s'auto-proclame. Entre nous, c'est plutôt le chieur, mais il le sait très bien. On a pas vraiment de meilleur pote nous les mecs ici, mais disons que si je devais en avoir un, ça serait Tony à coup sûr.
Et puis, évidemment, moi. Blond, un peu con comme rajoute Tony avec ironie, et super beau gosse. Enfin ça, c'est moi qui le dis...
Mais faut se l'avouer, les filles ne refuseraient jamais un rendez-vous avec moi.
Enfin bon, revenons à cette Mrs Hipken qui me regarde comme si je venais de lui annoncer que j'allais sécher le reste des cours d'Anglais de toute l'année. Pas que ça me gênerait...
- Une seule remarque déplacée jeune homme, UNE seule, et vous prenez la porte, me menaça-t-elle tandis que je levais les mains en l'air dans une piètre tentative de défense.
Okay, okay. Je dis plus rien.
Ou pas.
- Un volontaire pour distribuer les fiches ? demanda-t-elle à l'assemblée tandis que je manquais de bondir de ma chaise, mes ardeurs étant immédiatement refrénées par Tony qui me plaqua discrètement sur mon siège. Un regard lourd de sens de sa part me fit hausser les sourcils avant de lever lentement ma main.
Heureusement pour moi, elle ne m'avait pas vue, et elle soupira avant de me tendre la moitié d'un paquet de feuille, que j'attrapais sur le champs en me levant, tandis que Steve donnait les autres.
- Maria Hill claironnais-je en traversant la salle. Qui a Maria Hill ?
Un des élèves de notre classe, plutôt effacé, avec des lunettes, le genre scientifique quoi, leva timidement une main, alors que je lui déposais avec force la feuille devant lui.
Décoinces-toi mon pote !
Mes yeux rencontrèrent des noms pour le moins originaux, comme Phil, Clint, d'ailleurs c'est Natasha qui l'avait eu celui là, ou encore James aka Bucky. Qui se donnait comme surnom Bucky ? C'était nul !
Déçu de ne pas avoir eu mon propre correspondant dans mon tas, je fonçais me rasseoir, avisant du regard ma propre feuille, semblant scintiller comme une relique de Dieu sur mon bureau.
Hallelujah !
Je me sentais presque l'âme d'un saint, en marchant d'un pas si solennel vers ce qui me semblait être le trophée, le point culminant de ma vie, la chose la plus importan-
- Déstresse mec, c'est une feuille.
Coupé dans mon élan soliloquant et poétique, je fusillais du regard instantanément la rousse qui arborait un léger sourire d'auto-satisfaction.
M'asseyant avec toute la grâce dont j'étais capable, c'est à dire pas grand-chose, j'attrapais la feuille avec passion, avant d'afficher mon plus grand sourire. (Nda = Faisant mourir toutes les filles devant cette pub digne de Colgate XD :jesors:)
Alors ! Voyons donc ça !
Nom/Prénom : Loki Laufeyson
Date de naissance : 17 décembre. (Mon âge ne regarde personne.)
Lieu de naissance : Allerdale Hall. Stockholm.
Famille : Laufey*** (mère, décédée)
Farbauti (père décédé)
Passions : Lecture. (Le reste vous importe peu)
Ce que vous détestez : Les mortels. Mon nom. Le bruit. Vous, en train de lire cette fiche.
Problèmes de santé : /
Téléphone portable : 0478******
- ... donne vachement envie de le rencontrer ton corres' ! s'exclama Tony en fronçant les sourcils.
Bon. Je devais reconnaître qu'il n'avait pas l'air très sympathique. Peut-être était-il seulement timide ? Oui c'était sûrement ça, il devait être un peu effrayé.
Ce n'était pas du tout simplement une personne hautaine et suffisante.
Juste un timide.
Voilà.
...
Décidant de changer de sujet, je me tournais vers Tony, afin d'en savoir plus sur sa fiche à lui.
- Et toi ? T'a eu qui ?
Sa mine s'illumina subitement, et il pivota vers moi avec un enthousiasme hors du commun. Il agita sa feuille du bout de doigt, afin de garder le suspens, mais finit par craquer et se pencha vers moi, visiblement fou de joie.
- Une fille !
J'éclatais de rire, alors que lui continuait de sourire, en me disant que décidément les profs ne connaissaient pas Tony. Qui aurait eu l'idée de lui donner une fille alors qu'il était - après moi bien sûr - un des dragueurs les plus en vogue dans tout le lycée ?
Malheureusement, j'avais oublié une menace proférée un peu plus tôt, et c'est seulement lorsque je sentis quelqu'un au-dessus de moi et que je levais la tête, avisant l'air furieux de notre professeur que je tentais d'esquisser un sourire contrit.
- Heu... Désolé ?
* Qui a reconnu cette citation d'Avengers ? XD
** J'ai regardé un film sur l'anorexie, alors bon, hein...héhé c'est resté dans ma tête^^
*** Hé oui bande d'incultes si vous le savez pas (okmoinonplusavant)*o* Laufey est normalement la "mère" de Loki, étant donné que les jotuns sont hermaphrodites, et Farbauti (Ce n'est pas vraiment comme ça que ça s'écrit, mais vive les restrictions de ff) est un géant des glaces too. Le père quoi.
Alooors vous en avez pensé quoi ?
PS : Pour les personnes ayant vu et commenté "Idées de fictions''... Voilà ! Avec un peu-beaucoup- de retard, voici le premier projet de ma liiiste ! En espérant que vous me donniez votre avis dessus :D
