Disclaimer : Life is Strange n'est pas ma propriété, sinon on aurait eu droit à beaucoup plus de WarrenxMax!

Résumé : Et à l'aube de sa mort, Nathan réalisa que tous ses actes avaient une conséquence. Basé sur l'épisode 4.

Note de l'auteur: Première vignette sur Life is Strange, que j'ai fini tout récemment. J'avoue que cet OS est une surprise pour moi, car jusqu'à l'épisode 4, Nathan, j'en avais un peu rien à foutre. Et il a suffi d'un seul message vocal pour me foutre les boules. Dire que je kiffe aussi David et Frank... Et que je ne suis pas spécialement fan de Chloe. Oui, elle a une super histoire, elle a traversé beaucoup, elle a un super look mais j'accroche moins. Après, elle reste cool à voir. Bref, beaucoup de mots pour pas grand chose, j'espère que vous aimerez ma modeste contribution.

I'm sorry

C'était la fin et Nathan le sentait.

Mark, qu'il voyait comme un père, le père qu'il n'avait jamais vraiment eu, allait le tuer.

Il avait toujours été un pion.

On ne connaissait que le Prescott. Le Nathan était un inconnu. Avait-il un jour vraiment existé d'ailleurs, noyé dans la gloutonnerie, l'envie et les dollars du clan le plus riche d'Arcadia Bay? Certains, pourtant, semblaient l'avoir aperçu à travers les fins maillages de sa personnalité détraquée. Comme Victoria, par exemple.

Victoria.

L'une des prochaines victimes de Mark.

Et à l'aube de sa mort, Nathan réalisa que de tous ses actes découlaient des conséquences.

Son amie allait mourir et il avait contribué à sa perte en aidant Mark dans son entreprise obsessive de capturer sur du papier glacé la mort de l'innocence et son passage dans la corruption.

Cela n'effacerait pas ses torts, il en avait conscience, Mais il pouvait agir. Max pouvait agir, s'il la prévenait. La salope. La feminazi, comme il l'avait surnommée quand elle avait commencé à s'opposer à lui. Celle qui, avec Chloe, avait peut-être une chance face au photographe. Et puis, l'hipster adepte des selfies était sur la liste des futures résidentes de la chambre noire.

Il pouvait la prévenir. Il pouvait faire cela. Il pouvait faire au moins cela.

Il composa fébrilement le numéro de la jeune fille et se lança, face à sa boîte vocale, espérant que cette phrase qu'il allait répéter encore et encore, transpirerait de sincérité, car ses trois mots, il les pensait. Il priait pour qu'ils deviennent son épitaphe:

Je suis désolé.

FIN