Disclamer: Rien ne nous appartient mais tout est à miss Meyer. Les évènements appartiennent à l'Histoire.
Nda: Comme d'habitude, yuri donc homophobes, passez votre chemin et abstenez vous de mettre des rewiew pas très nettes...
Nous revoilà pour vous jouer un mauvais tour! Que nenni.
Histoire écrite en parallèle de « prendre un enfant par la main » que nous n'abandonnons pas. Dans cette nouvelle histoire, nos deux héroïnes sont... françaises! Bien évidemment, nous ne prenons absolument pas la trame des livres mais nous nous sommes inspirées des nombreux livres que nous avons à la maison (notamment l'inoubliable saga de la Bicyclette Bleue, que K m'a fait découvrir et j'ai lu d'une traite). Histoire écrite sous forme de POV. A savoir que K écrit pour Alice et moi pour Bella. Nous ne sommes pas infaillibles et il est plus que probable que certaines choses ne cadreront pas avec les évènements...
Bonne lecture et on se retrouve en bas!
Enjoy ;)
Cdt13
PS: Les liens familiaux ne changeront pratiquement pas mais les directions que prendrons certains personnages ne vous plairont peut-être pas.
POV Alice
Le monde était assis sur une poudrière et elle a explosée. Putain de bordel de merde... C'était prévisible depuis quelques mois...
Dans la Ligne, c'est l'effervescence. (« chic, on va se battre! » « on va leur en foutre plein la gueule! »)Chez les traducteurs aussi. Du boulot par dessus la tête avec ces putains de messages...
Heureusement que ma collègue est une vraie boute-en-train! Avec Isabella, les heures me semblent moins longues.
Elle est arrivée au début de l'été, apportant avec elle un vent de fraîcheur au sein du monde clos des Traductions. Petite brune au magnifique regard chocolat et qui est à croquer dans son uniforme. Nous avons tout de suite accroché. Nous aimons les mêmes choses. Du moins, je le suppose car Bella ne me parle pas de sa vie privée. Et je ne lui parle pas de la mienne car elle risquerait de partir en courant!
Je sais juste que Bella est fille unique et que son père est officier de police. Sa mère est partie quand elle était toute petite avec un autre homme et c'est son père qui l'a élevée toute seule. Pour ma part, je lui ai dit que j'avais deux frères, dont un était marié avec une peste de première catégorie.
Comme tout les soirs, nous nous promenions dans les bois alentours. Une bouffée d'oxygène, un endroit sans hommes car, sincèrement, leurs regards concupiscents sont agaçants...
- Pourquoi tes deux frères ont des prénoms à consonance anglaise? Me demanda Bella alors que j'essayai d'allumer une cigarette.
- Parce que notre père est d'origine anglaise. Répondis-je en aspirant la fumée. (sourit) Ton prénom l'est aussi.
- C'est ma mère qui l'a choisit par rapport à une héroïne de roman. Dit elle en esquissant un sourire. Tu as des nouvelles de ta famille?
- Oui. Papa et maman sont à Londres et mes deux frères sont restés à Paris. Je suppose que la femme d'Emmett fait encore des pieds et des mains pour avoir une des dernières créations de Poiret ou de Fath. Dis-je, d'un ton ironique pour la dernière phrase.
- Et ton autre frère?
- Edward? Sûrement le nez dans ses bouquins. Ou alors, il hante les music-hall avec son ami Jasper.
- Et toi?
- Quoi moi?
- Que fait tu quand tu as du temps libre? Demanda Bella en souriant.
- Beaucoup de choses. Dis-je, évasive et surtout, peu désireuse de lui dire que mon loisir préféré était ce que je nommais « la chasse aux demoiselles »
Bella se contenta de sourire et nous continuâmes notre promenade, ne faisant pas attention au temps qui changeait. Il commençait à pleuvoir et nous nous mîmes à courir. Bella me tira par la main et nous nous retrouvâmes sous un rocher. Il n'y avait pas tellement de place ce qui faisait qu'elle était serrée contre moi mais nous étions au sec.
- On va rester ici le temps que la pluie se calme. Dis-je d'une voix légèrement rauque.
Bella opina de la tête et je constatai, non sans déplaisir, qu'elle se serrait un peu plus contre moi.
- Tu as froid? Demandai-je d'une voix douce.
- Un peu. Avoua t'elle en se frottant les mains. (murmure) Je n'aime pas la pluie et les orages.
Comme pour confirmer ses dire, un éclair zébra le ciel et Bella enfoui sa tête contre mon épaule. Je la tenait, serrée contre moi le temps que l'orage passe. Je respirai son parfum, une des premières choses qui m'a séduite chez elle et je lui caressait doucement les cheveux. Un soupir m'apprit que Bella était ravie de cette attention et elle me regarda. Dans ses prunelles chocolat, je vit qu'elle avait envie d'autre chose... Et c'est ce que Bella fit en me souriant et en posant ses lèvres sur les miennes...
POV Bella
Alice Cullen. Lieutenant Alice Cullen des Trad. Un sacré bout de femme au caractère bien trempé. 1,65 m, des cheveux noirs coupés courts et une joie de vivre communicative. Voilà l'impression que j'ai eue en la voyant pour la première fois. Un mélange de force et de douceur, de froideur et de chaleur... Mais c'est quelqu'un qui ne se livre pas ou très peu. C'est surtout quelqu'un qui manie les langues de Shakespeare et de Goethe à la perfection et qui est capable de recommencer inlassablement quelque chose quand le résultat ne lui convient pas. J'ai pu le constater sur une traduction qu'elle devait faire. C'est également une jeune femme avec qui je prend énormément de plaisir à discuter et, elle m'épate par sa culture. Vous en connaissez beaucoup qui sont capables de parler pendant des heures de la Joconde ou de l'Art Nouveau?
J'ai eu le coup de foudre en la voyant. Le vrai, le seul, l'unique, celui que l'on voit dans les romans. Pourtant, tout est fait pour que cela reste un amour à sens unique. Alice est une femme, pas un homme. Voilà pourquoi je dit que c'est à sens unique. Pourtant, Dieu seul sait à quel point j'aimerai savoir si la belle Alice me considère comme une amie ou plus mais, impossible de le savoir. Alice maintient le flou le plus total et je ne pose plus de questions.
L'annonce de la guerre m'a laissée quelque peu indifférente. Comme le dit papa, c'était prévisible avec l'autre timbré à la moustache mais la politique et moi, ça fait deux. Je n'y ai jamais rien compris et je ne le souhaite pas. C'est un sujet à discordes. J'espère juste que le conflit cessera rapidement...
Tout les soirs, nous faisons une promenade dans les bois environnant la Ligne et nous parlons de tout et de rien. Alice me parle un peu de sa famille et il me semble qu'elle ne porte pas spécialement dans son coeur sa belle-soeur qui, d'après ce qu'elle consent me dire, est plutôt du genre à claquer l'argent par les fenêtres. Un orage éclata. Tout d'abord, une pluie fine qui devint vite diluvienne. Nous nous abritâmes sous un rocher et, intérieurement, je souriait car l'espace me permettait d'être très très proche de la belle Alice. Je sentais la température qui baissais et, pour une fois, j'appréciais le fait d'être un peu frileuse puisqu'Alice, remarquant que j'avais froid aux mains (et il faut dire que Dame Nature m'a aidée car j'ai une peur bleue des orages), me serra contre elle. Je sentait sa main caresser mes cheveux et moi, je me sentait à ma place dans ses bras. Sa respiration était devenue un peu plus rapide et je savais que cela n'avait rien à voir avec l'orage. Je relevai la tête et l'observait, trouvant son visage fascinant. Visage qui hantait mes nuits depuis que je l'avais rencontrée... Mes bras se posèrent autour de son cou et, en souriant, je l'embrassait. A ce simple contact, mon corps entier frissonna. Une de ses mains se posa sur ma joue gauche et la droite se posa simplement sur ma ceinture. Alice embrassait avec une tendresse et une douceur insoupçonnées. Sa langue furetait avec la mienne, lascive, et je sentait que j'avais envie de plus. Je défit ma ceinture et les boutons de mon pantalon et mit la main droite d'Alice à cet endroit précis. Elle cessa le baiser et me regarda, les yeux agrandis par la surprise.
- Tu... parvint elle à dire alors que je glissais sa main dans mon pantalon.
- Tais toi et embrasse moi...
Alors, pas mal pour un début non?
Nous allons faire en sorte de faire des suites régulières, bien que ce ne soit pas gagné à cause de nos emplois du temps respectifs.
Si le début vous a plus, vous savez ce qu'il vous reste à faire!
A bientôt,
13 & K
