Salut, Salut !

Normalement j'aurais dû poster ce chapitre en début de semaine mais... j'ai complètement oublier. Heureusement que quelqu'un me l'a rappelé (hein isatis2013 ^^) Donc voilà le premier chapitre de cette fic, qui en compteras 4 en tout. Comme d'hab, un par semaine (en espérant que je n'oublierais pas la suite jeudi prochain ^^)

Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une trace de votre passage par le biais d'un commentaire ( j'apprécierais beaucoup ^^)

A Jeudi prochain !

PS : Encore Mille Mercis à ma correctrice attitrée qui, par ailleurs, poste aussi ses fics maintenant.

Vraiment merci isatis2013, pour ton soutien sans faille ^^

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Un monde sans vous...

Chapitre n°1 : Un nouveau numéro.

Un mardi matin comme tant d'autre venait de commencer. Le ciel couvert et le 1°C n'empêchèrent cependant pas John Reese de sortir de son appartement de bonne humeur. Le col de son manteau relevé ne le protégeait en rien du vent froid, mais cela ne semblait pas le déranger plus qu'autre chose. Comme tous les jours depuis des mois maintenant, l'ex-agent de la CIA s'arrêta prendre un café pour lui et un thé vert Sencha, un sucre, pour son partenaire. Fin prêt pour aller à la rencontre de ce dernier, il s'arrêta néanmoins devant la devanture d'une pâtisserie.

- "Un petit plaisir sucré de temps en temps ne peut pas faire de mal", n'est-ce pas Finch ? Se souvint Reese avant d'entrer dans la petite boutique.

Un peu plus d'un quart-d'heure plus tard il était enfin aux pieds de l'immense bâtisse qui leur servait de quartier général. Des mois auparavant, il ne se serait jamais douté qu'il aimerait autant cet endroit dont chaque coin et recoins semblaient emplis par la présence de Finch, présence dont il ne pouvait et ne voudrait plus se défaire dorénavant. C'est donc avec le sourire qu'il passa la porte de la bibliothèque avant de se diriger vers les escaliers. Il gravit les marches une à une, le cœur battant à l'idée de retrouver son informaticien préféré. Pas qu'il en connaissait beaucoup d'autre à part Finch, mais ce dernier était tout de même devenu une part importante de sa vie à présent.

- Bonjour Finch, le salua-t-il tout en lui montrant ce qu'il tenait.

- Bien le bonjour Mr Reese. Le froid qui règne sur la ville ne semble pas vous atteindre, on dirait.

- Non, pas particulièrement, répondit Reese. Par contre ça n'a pas l'air d'être votre cas, remarqua-t-il tout en cajolant Bear qui venait de faire son apparition.

- Oui, on dirait bien que ma tolérance au froid n'est pas aussi grande que la votre, mais ce n'est pas un problème, ne vous en faites pas, dit-il en prenant sa boisson chaude.

Reese sourit, alors que Finch soufflait sur la boisson avant d'avaler une première gorgée qui le réchauffa de l'intérieur. Il sourit alors, se sentant en quelque sorte revigoré.

- Sinon, je suppose que l'on a un nouveau numéro, ajouta Reese en montrant les trois livres posés sur la table, mettant ainsi un terme à sa tranquille contemplation de l'informaticien.

- En effet, vous êtes vraiment très perspicace, répondit Finch avant de reposer la tasse et de se lever.

- Serait-ce une pointe de sarcasme que j'entends là ? Rétorqua Reese amusé que la première taquinerie de la journée vienne de Finch et non de lui-même.

- Bien sur que non, répondit l'informaticien faussement outré, je n'oserai jamais faire une telle chose.

Finch se dirigea finalement vers l'imprimante y prenant la photo qu'il avait sorti quelques minutes avant l'arrivée de son coéquipier. Il la scotcha alors sur le tableau transparent avant de sentir Reese s'approcher de lui. Il fit quelques pas de côté avant d'ajouter :

- Je vous présente Shawn Daniels, notre nouveau numéro. Architecte, il possède son propre cabinet en ville. Marié à Lisa, hygiéniste dentaire et père d'une jeune fille de 12 ans, Abigail. Celle-ci fréquente un collège privé situé à moins d'une demi-heure de leur domicile. Je viens juste de commencer mes recherches et peut donc seulement vous donner l'adresse du domicile et celle du cabinet d'architecte de Mr Daniels.

Tout en disant cela, Finch avait fait le tour de la table, avant de se réinstaller à sa place habituelle. Il avait alors noté les adresses encore affichées sur l'un des nombreux écrans avant de tendre le papier à son partenaire.

- Pour le moment je pense que ça sera largement suffisant, Finch.

Il jeta un simple coup d'œil à l'adresse notée avant de ranger le petit morceau de papier dans la poche intérieure de sa veste. Après un rapide coup d'œil dans la pièce dans l'espoir de trouver un nouveau sujet de discussion, Reese se rendit à l'évidence et ajouta :

- Bien, je suppose qu'est venu pour moi le moment de repartir.

- Ne pensez pas que je cherche à vous mettre à la porte Mr Reese, répondit Finch devant l'air déçu que son partenaire semblait afficher.

- Mais j'espère bien, j'en serai vraiment blessé dans le cas contraire Finch. Moi qui aimerai tant passer mes journées à ne rien faire avec vous, rétorqua-t-il alors tout sourire.

- Vous ? Ne rien faire ? Au risque de vous blesser, j'ai beaucoup de mal à vous imaginer "ne rien faire" toute une journée.

- Je peux vous le prouver quand vous voulez. Dites-moi juste une date et...

Finch leva alors la main pour l'interrompre avant d'ajouter :

- Si cela ne vous gênes pas, nous verrons tout cela une prochaine fois. Je n'ai quand même pas besoin de vous rappeler qu'une, voir plusieurs, personnes innocentes ont besoin de nous ? Ou plus vraisemblablement de vous ?

- Non, ce n'est pas nécessaire. J'y vais de ce pas. Comme d'habitude, j'attends votre coup de fil pour me donner les dernières nouvelles sur ce numéro Finch, dit-il en partant.

- Évidemment Mr Reese, répondit l'informaticien alors que Reese descendait l'escalier.

Arrivé au bas de la bâtisse, le froid le surpris quand même un peu. Il souffla alors dans ses mains tout en ajoutant pour lui même :

- J'aurais peut-être dû prendre des gants...

Il s'éloigna finalement de la bibliothèque, se mélangeant alors à la foule qui se pressait dans la rue. Une heure plus tard, il se garait enfin devant le cabinet d'architecte de Shawn Daniels alors que les employés faisaient eux aussi leurs arrivées, un à un. Après plusieurs minutes à ne rien faire qu'observer les allées et venues des gens dans la rue et le cabinet de leur numéro, Reese trouva alors une raison de contacter Finch avant que ce dernier ne le fasse.

- Vous lisez dans mes pensées Mr Reese, j'étais justement sur le point de vous contacter, dit Finch après avoir accepté l'appel.

- Si seulement c'était vraiment le cas, répondit Reese. Vous avez trouvé quelque chose d'intéressant ?

- Si par intéressant vous entendez rien alors oui, sinon, désolé mais la réponse est non. J'ai consulté ses relevés bancaires ainsi que ceux de sa femme et rien d'anormal. Ils paient tous les mois le crédit de leur maison ainsi que de leurs deux voitures. Aucune traite en retard. Gagnent bien leur vie, ne vivent pas pour autant au dessus de leurs moyens comme certaines personnes peuvent parfois le faire.

- Et pour son cabinet ? Aucun problème de compte ou de clients qui se seraient plaint ?

- Ne soyez pas si pressé Mr Reese, j'allais justement y venir. De ce côté là non plus cela n'a rien donné de pertinent pour nous. Son cabinet se porte bien, même très bien. Il vient d'ailleurs d'embaucher deux nouveaux employés ces derniers mois. Aucun client ne semblent s'être plaint mais je continue tout de même mes recherches là aussi.

- Je suppose que vous m'avez trouvé une couverture pour entrer dans le cabinet ?

- Parfaitement. Je les ai justement contacté pour l'agrandissement de ma demeure... ou plutôt de celle d'un de mes alias. Vous n'avez rendez-vous que dans deux heures mais j'ai aussi prévenu de votre arrivée incessamment sous peu, répondit Finch.

- J'espère au moins que vous m'inviterez une fois les travaux finis, ajouta alors Reese toujours aussi impressionné devant le nombre de couvertures différentes que Finch avait en réserve.

- Je vais y réfléchir, répondit simplement l'informaticien, mais les travaux ne sont pas vraiment officiellement prévus.

- Ah oui, c'est vrai. Bon, je crois que ça va être à moi de jouer.

- Vous savez ce que vous avez à faire Mr Reese, en tout cas je l'espère depuis le temps... Tenez-moi au courant et si nécessaire, n'hésitez pas à me joindre.

- Pas d'inquiétude à avoir de ce côté là. Je n'hésite jamais à vous joindre Finch, bien au contraire.

Après lui avoir donné son identité pour cette mission, Finch raccrocha avant de continuer de fouiller dans le passé de la famille Daniels. Reese, quant à lui, sorti enfin du véhicule. Il traversa rapidement la route atteignant enfin l'entrée du cabinet d'architecte de leur client.

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La nuit tombait enfin sur la ville alors que Reese quittait la maison des Daniels. Finch y avait lui même installé micro et caméra en fin de matinée, laissant à Reese le plaisir de le faire au cabinet du mari, pendant sa visite. Alors, qu'à la base, il avait prévu de rejoindre Finch à la bibliothèque pour le débriefing de la journée, ce dernier lui avait donné congé lors de leur dernier appel. "Pas besoin de m'y rejoindre, je partirai un peu plus tôt". C'est donc plus que déçu que Reese rejoignit son appartement. Quelque peu déçu par la tournure que la soirée avait finalement prise.

Un repas sur le pouce, une douche rapide et ça y est, il était prêt à se coucher... à un détail près : il n'avait pas sommeil et surtout ne parvenait pas à chasser Finch de ses pensées. Cela ne faisait que quelques semaines à peine qu'il avait réellement pris conscience de l'ampleur de ses sentiments envers l'informaticien. À aucun moment cela ne l'avait vraiment dérouté, bien au contraire, il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il ne s'en était pas rendu compte plus tôt. Maintenant cette évidence lui sautait aux yeux. Le besoin qu'il éprouvait parfois de simplement entendre le son de la voix de Finch, vouloir le taquiner encore et encore dans l'espoir de voir un sourire se dessiner sur ces fines lèvres, aussi faible soit-il, son envie d'être le plus proche possible de lui... Au fil du temps son amitié et son admiration pour cet homme s'étaient soudainement transformées en un amour irrépressible. Son désir de le protéger, de le posséder corps et âme le hantait un peu plus chaque jour et un peu plus chaque jour son impossibilité de le posséder réellement le ramenait brutalement à la réalité. Dire qu'il ne souffrait pas de cette situation aurait été mentir, mais il préférait largement celle-ci au rejet définitif de Finch. Rejet plus que probable si ce dernier apprenait toute la vérité sur la nature réelle de ses sentiments à son égard. La situation actuelle était suffisante. Il pouvait rester près de celui qu'il aimait et ce aussi longtemps qu'il le voulait. Il pouvait ainsi partager son quotidien avec lui, tant qu'il ne débordait pas trop dans le domaine privé de la vie de son patron... Oui, c'était suffisant pour lui. Mais combien de temps encore saurait-il s'en satisfaire ? Cette question, il préférait éviter d'y penser pour le moment.

John secoua la tête, cherchant ainsi à chasser ses sombres pensées. Un dernier coup d'œil vers le réveil sur sa table de nuit et il se couchait finalement. La journée avait était tranquille en ce qui concernait leur nouveau numéro, ce qui signifiait que ça risquait de ne pas être le cas le lendemain. Il avait donc besoin d'être à en forme à 100%, aussi bien mentalement que physiquement.

Mercredi matin. Le temps ne s'était pas arrangé, bien au contraire. C'est donc sous un ciel menaçant que Reese se rendit à la bibliothèque avant son second rendez-vous avec Shawn Daniels. Les perspectives d'une journée épuisante furent rapidement chassées au second plan au simple son de :

- Bonjour Mr Reese, le salua Finch avant d'ajouter, je ne pensais pas vous voir ce matin.

- Dois-je comprendre que vous êtes déçu que je sois là ou au contraire que cela vous fait plaisir ? Demanda Reese pour plaisanter.

- Ni l'un ni l'autre, répondit l'informaticien comme si de rien était, mais nous ne savons pas encore qu'elle genre de menace pèse sur Mr Daniels, j'avais donc pensé que vous seriez déjà au travail, surtout que vous avez un nouveau rendez-vous avec lui prévu en fin de matinée.

- Je ne pouvais décemment pas m'y rendre sans vous avoir apporté ceci, rétorqua-t-il en posant l'habituel thé Sencha de Finch sur la table.

- Je vous remercie pour cette attention, répondit Finch touché, vous n'étiez pas obligé de venir juste pour cela, vous le savez ? Ajouta-t-il.

- Je le sais parfaitement, mais sachez que je ne l'ai jamais vu comme une obligation, renchérit John.

- Bien, je vous remercie de nouveau. Sinon, pour en revenir à Mr Daniels, poursuivit Finch qui préféra changer de sujet, je viens de voir que ces derniers jours il avait reçu de nombreux appels d'un même numéro. En soit je vous accorde qu'il y a rien d'étrange là dedans, mais les appels ont lieu de jour comme de nuit et ne durent que quelques secondes. Le plus long étant de sept secondes, hier matin à précisément 7h38, soit quelques secondes avant que je ne reçoive son numéro.

- Vous avez pu remonter jusqu'à un nom ?

- Il s'agit d'un portable prépayé. Je n'ai rien pour le moment mais je compte bien m'en occuper aujourd'hui. Vous devriez peut-être surveiller aussi son courrier, sais-t-on jamais.

- Je vais voir ce que je peux faire. Bien, on dirait que je vais déjà devoir partir, ajouta-t-il après avoir vérifié l'heure.

- Bon courage Mr Reese et comme toujours, soyez prudent, conclut Finch.

- Je le serais, je le suis toujours après tout.

Finch haussa les sourcils à cette remarque mais n'ajouta rien, regardant finalement John s'éloigner de lui une nouvelle fois. Une fois ce dernier complètement hors de sa vue, il fit de nouveau face à son clavier et reprit ses recherches là où il les avait interrompues un peu plus tôt.

Quand l'heure de son rendez-vous sonna, Reese était fin prêt... et depuis un moment déjà. Il n'avait, pour le moment, rien noté de suspect dans le cabinet de Shawn. Il sera la main de ce dernier qui venait d'arriver à sa hauteur avant d'être finalement invité à entrer dans son bureau plutôt spacieux. Il lui montra alors plusieurs croquis qu'ils avaient fait, lui et deux de ses employés, de la maison dont Finch souhaitait un agrandissement. Reese commençait juste à les étudier quand la secrétaire, Déborah Morgan, entra dans le bureau apportant le courrier à son patron. L'air de rien, Reese observait attentivement les moindres réactions que pouvait avoir l'architecte. Il remarqua de suite que l'enveloppe papier kraft que Shawn venait tout juste d'ouvrir n'avait aucune adresse d'expédition. Quand il le vit blêmir à la vue du contenu de l'enveloppe, il comprit que quelque chose n'allait pas.

Reese hésita quelques secondes : devait-il maintenir son rôle de "client" ou bien jouer carte sur table et le prévenir qu'il était là pour l'aider ?

- Quelque chose ne va pas Mr Daniels ? Demanda-t-il faisant alors sursauter le concerné.

- Heu, non. Non, tout va bien, ne vous en faites pas, répondit-il en affichant un sourire forcé. Comment trouvez-vous les plans ? Pensez-vous qu'ils plairont à votre employeur ? Tenta-t-il alors pour détourner l'attention de John.

- J'en suis certain mais...

- Aucun ne convient, c'est ça ?

- Non, je... je suis désolé mais je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je me doute que ce que je vais vous dire va sembler absurde, mais je sais de source sûre que vous courez un danger, même si je ne connais pas encore l'origine de la menace. Je suis là pour vous aider et je vous prie de me croire quand je vous dis ceci : vous pouvez me faire confiance.

- Comment... commença Shawn, sonné par les dernières paroles de Reese.

- Vous recevez des appels anonyme depuis quelques jours, n'est-ce pas ?

- En effet, je crois que ça fait bien une semaine mais... comment êtes vous au courant ? Demanda-t-il tout en reculant de quelques pas, cherchant ainsi à s'éloigner de Reese.

- Comme je vous l'ai dit je sais que vous, et peut-être même votre famille, êtes en danger mais je n'en connais pas l'origine. C'est en la cherchant justement que j'ai appris pour les appels.

- Ça veut donc dire que vous avez eu accès à mes relevés téléphoniques ? S'emporta quelque peu Shawn ne sachant pas vraiment s'il pouvait faire confiance à l'ex-agent de la CIA.

- Oui, enfin, techniquement parlant ce n'est pas moi, mais je suppose que ce n'est pas vraiment le moment de jouer sur les mots. J'ai juste une question à vous poser et, selon votre réponse, je partirais et vous laisserez tranquille. Compris ?

L'architecte déglutit péniblement, fixant Reese comme s'il essayait de savoir ce qu'il avait en tête. Il hocha finalement la tête, craignant tout de même la question que John allait lui poser.

- Souhaitez-vous que je vous aide ou préférez-vous vous débrouiller au risque qu'il vous arrive quelque chose à vous ou à votre famille ? Demanda alors Reese, accentuant volontairement les derniers mots de sa phrase.

- Je... Je ne sais pas. Qui me dit que vous n'êtes pas derrière tout ça ?, lui répondit l'architecte.

- Rien, vous devez juste suivre votre instinct pour savoir si oui ou non vous pouvez me faire confiance, répondit alors Reese sachant qu'il n'avait aucune preuve à fournir pour lui montrer sa bonne foi.

- Vous nous protégeriez vraiment ? Ma femme et ma fille ? Préféra s'assurer Shawn une nouvelle fois avant de se décider.

- Oui.

- En échange de ?

- Rien, je ne demande rien d'autre que votre honnêteté.

- Je dois absolument vous répondre maintenant ou bien...

- Tant que vous me permettez de rester dans la salle d'attente, pour que je puisse au moins garder un œil sur vous, je suppose que votre réponse peu attendre un peu.

- Et vous faites comment pour Lisa et Abigail ? Si jamais elles étaient en danger, comment feriez-vous pour le savoir ?! Paniqua-t-il.

- Mon associé me préviendrait immédiatement et je partirais leur porter secours.

- Vous pouvez rester mais je crois que je vais avoir besoin d'un peu de temps avant de vous répondre, si vous le permettez, dit-il en lui montrant alors la porte de son bureau.

- Bien sûr, c'est compréhensible. Au moindre problème, je serais juste à côté. Et si possible, ajouta-il alors qu'il s'apprêtait à quitter le bureau, pourrais-je voir cette enveloppe ?

Après une légère hésitation, l'architecte lui donna l'enveloppe marron.