The office.

Arthur Kirkland passait une très mauvaise journée. Déjà qu'il ne supportait son boss. Un espagnol qui profitait qu'il avait un bureau privé pour passer du temps avec le stagiaire italien. Et oui Sir Carriedo, ça s'entend les gémissements venant de chez vous et c'est très dérangeant. Non mais c'est vrai! Y a pas de mur anti-sons dans ce bâtiment!

Revenons à la mauvaise journée. Il avait raté son bus et avait du marcher sous la pluie car le prochain bus arrivait trop tard. Un vent violent avait arraché son parapluie des mains et c'était donc trempé qu'il arriva à son bureau. Avec 30 minutes de retard. Entendre des remarques venant de ses collègues n'arrangeant pas son humeur.

Le boulot d'Arthur n'était pas très intéressant, il restait des heures devant un ordinateur, lunettes sur son nez, à organiser des réunions ou des commandes pour l'entreprise. Aujourd'hui il avait finit son travail avec efficacité mais aussi très, trop, rapidement. Il s'ennuyait et il commença à écrire son nom sur son agrafeuse avec du blanc correcteur. On fait beaucoup de choses inutiles quand on s'ennuie.

Francis Bonnefoy, son collègue de travail était assis sur un bureau juste devant lui. Les deux se détestaient mutuellement. Les disputes ne cessaient de fuser dés qu'ils ouvraient leur bouche.

Ce jour là, Francis c'était levé et était allé du coté d'Arthur pour lui passer des documents. L'anglais lui grommela ce qui ressemblait à un remerciement et Francis vit son nom sur l'agrafe.

"Oh... C'est comme les petits enfants.

"What? De quoi tu parles?"

Le français gloussa et attrapa l'outil de travail.

"Mon fils fait la même chose."

Arthur rougit. Ce qui l'énerva encore plus car il savait que quand il rougissait c'était pas juste au niveau des joues. Non. C'était l'INTEGRALITE de son visage qui devenait pivoine. Mais pourquoi. Pourquoi j'ai écris ça sur mon agrafe! Je devais vraiment mourir d'ennui...

"Donne moi mon agrafe frog!"

"Et pourquoi je ferai ça mon lapin?"

"I'm not your bloody rabbit!"

Francis claqua sa langue et recula de quelques pas.

"Quel langage mon cher!" il recula encore plus tandis qu'Arthur s'avançait menaçant.

"Rend moi ça." le français lui sourit et lui lança joyeusement.

"Viens la chercher~"

S'en suivit de chamailleries auquel les autres membres présent dans la salle regardaient avec amusement. Cela les occupaient pendant ses longues heures ennuyantes. Arthur se sentait fulminer de plus en plus.

Voilà la situation finale.

Francis tenait l'agrafe près de la fenêtre. Ils étaient quand même au 5eme étages et le français n'avait pas hésité à placé l'objet au dessus du vide. Précision, en dessous c'était la rue. Après plusieurs menaces venant de chaque camp (venant surtout d'Arthur puisque son collègue affichait juste son fichu sourire provocateur) il lâcha l'outil. Arthur s'étrangla à cette vue.

"Mais t'es malade! ça peut tuer quelqu'un si ça tombe sur la tête!

"Il penseront que c'est toi le meurtrier: tu as gentiment mis ton nom dessus.

"Et pourquoi un meurtrier mettrait le nom sur l'arme de crime?!

"Pour pas que les autres meurtriers le copient et le prennent?" questionna Francis avec son foutu sourire.

OoOoOoOoOoOo

"Vous étiez pas obligé de vous battre en plein milieu de vos collègues.

"Tu le connais Antonio, cet homme est intenable. Comment as-tu pu accepter de le faire travailler ici?" déclara de façon dramatique Francis.

Arthur haïssait ces moments il se retrouvait entre ses deux là. Antonio et Francis était amis ce qui fait que jamais ils eurent de très stricts repprochements sur leur attitude, au contraire ils en profitaient pour rigoler un peu à ses dépends.

"Il fait du bon travail, pas comme certains ici" soupira le boss.

"Je suis là vous savez?"

Francis lui offrit un sourire charmeur.

"Tu te sens seul mon lapin? "

"Shut up you stupid frog. "

"Mais d'où tu sors cette histoire de grenouille?!" s'exaspéra-t-il

"Tu bouffes leurs cuisses! ça te suffit comme raison."

"C'est délicieux tu sais?"

"You make me vomit."

Antonio ria devant leur petite dispute. Honnêtement, cela le faisait penser à lui et son petit ange Lovino. Il se garda bien de faire la remarque, les deux salariés se seraient lancés des regards dégoutés avant de recommencer à se battre... Celons lui.

"Bon, on se calme les enfants.

"Parlant de ça, je peux partir plus tôt? Alfred et Matthieu avaient leur maitresse qui était malade et j'ai dû les laisser chez leur nourrice."

Arthur grinça des dents encore plus. Regardez-le. Il a tout pour lui ce sale... Cette grenouille! Combien de fois il sentait la jalousie lui crevait les yeux lorsqu'il parlait de ses enfants. Il soupira et ses épaules se relâchèrent. Il ne devait pas s'énervait contre lui pour ça. C'était injuste et Arthur n'aimait pas l'injustice. Surtout si c'était lui qui en faisait preuve, il était le mieux placé au monde pour haïr ça. Il se refusait d'être injuste.

Sauf quand la personne était vraiment quelqu'un d'immonde et ce titre n'était pas attribué au français.

Ils sortirent en silence du bureau. Arthur lança un rapide coup d'œil à la grande salle ou beaucoup discutaient sans rien faire et où une petite partie travaillaient dans leur coin.

Arthur se rassit face à son ordinateur et enleva ses lunettes pour se frotter les yeux. Il aurait aimer continuer à tenir son petit magasin de bric à brac à Londres. Il a finit dans un vieux bureau à Paris.

Il soupira tandis que Francis le regardait à l'autre bout. Leur regard se croisèrent et l'anglais rougit avant de remettre ses lunettes et de s'appliquer à son travail.

"T'es mignon quand tu rougis mais ces lunettes sont vraiment horrible.

"Shut up frog."

Arthur se mordit la lèvre lorsque le français soupira, exaspéré, et alla discutait avec son voisin de droite, un albinos. L'anglais se massa la nuque, une expression fermé sur son visage. J'aurai quand même pu être moins désagrable. C'était un compliment non? Oui mais il a critiqué mes lunettes. Mmmm... Oui, il le méritait. C'est tout.

Il regarda son écran d'ordinateur. Journée de merde.

OoOoOoOoOoOoO

"Je suis désolée Arthur. Mais je veux une famille moi!"

Arthur se pris la tête entre ses mains. La jeune femme ne lui lancer pas un seul regard compatissant. Plutôt celui d'une enfant auquel on aurait refusé d'acheter un jouet. Ce genre de regard qui ne pensait qu'à sa personne. L'anglais sentait son cœur se serrer. Il ne penserait pas qu'elle lui ferait ça.

"Une famille?

"Je suis désolée." elle commença à s'en aller. Arthur se mordit les lèvres jusqu'au sang.

"Tu peux pas me donner une chance?! Une foutue chance!"

Elle ferma la porte derrière elle. Il retint ses larmes. Il se leva et courut vers la porte. Pourquoi lui? Pourquoi? La stérilité était un sérieux problème mais n'y avait pas de solution? Trop compliqué pour la jeune fille à fleur de peau qu'il aimait.

"Julia! Please! On peut essayer...

"Non. Je veux un enfant de mon sang. De toute façon c'est trop tard Arthur." elle se retourna et lui lança un regard glacial. "J'ai trouvé quelqu'un capable de me donner un enfant."

Arthur, sous le choc, la laissa partir. Il recula et retourna chez lui. Pas une larme ne coula. Cela ne servirait à rien, elle n'allait pas revenir.

La réalité le frappa de plein fouet. Il se redressa, les joues couvertes de larmes. Il ne pleurait pas pour son ancienne femme. Plus parce qu'il était seul.

Terriblement seul. Il se tourna vers son réveil. 5h du matin? Il se frotta les yeux en soupirant. Il n'allait pas se rendormir maintenant, il en avait pas envie. Il se redressa et alla dans la salle de bain. Se regarda dans le miroir. Des cernes se faisaient affreusement voir sous ses yeux. Arthur ne trouvait déjà pas son physique avantageux à la base. Pâle, des cheveux blonds qui ne tenaient pas en place même. Pas qu'il passait des heures à tenter de les rendre présentable! Pas du tout! Des yeux verts auxquels il ne trouvait rien de particulier. Aussi il était fin. Cela lui donnait presque un air féminin, chose qu'il n'aimait pas vraiment. Aussi il était imberbe, cela lui donnait un visage enfantin à son goût. Il aurait pu se déguiser en femme tout le monde se serait fait avoir.

La seule chose qu'il aimait c'était ses sourcils. Allez savoir pourquoi, Arthur ne les aurait touché pour rien au monde.

Il secoua la tête et, sortant de sa salle de bain, et se dirigea vers son frigo. Son appartement n'était pas bien grand mais cela lui suffisait. Il y passait la plupart de son temps au calme. Tentant de s'occuper l'esprit en lisant, "cuisinant" ou jouait de son violon. En ouvrant son réfrigérateur il vit qu'il avait pas mal de jelly en pack qui restait. Soudain une idée fusa dans sa tête. Un immense sourire plein de malice traversa ses lèvres.

OoOoOoOoOoOoOo

Francis aimait croire au hasard. C'est sur un coup du hasard qu'il rencontra celle qui donna naissance au jumeau. Sa belle Jeanne. Elle mourut en donnant la vie aux enfants, il mit longtemps à faire le deuil mais à présent il vivait pleinement!

Aussi, cela aurait été égoïste de s'enfermer dans la tristesse alors que ses petits étaient là. Alfred et Matthieu.

Ils étaient tellement différents mais aussi attachant l'un que l'autre. Alfred était énergétique, avait de grands yeux bleus et des cheveux blonds. Matthieu était lui, très calme et était blonds avec des yeux d'un mauves particuliers. Il se faisait protéger par Alfred quand il se fait embêter mais Matthieu ne pleurait pas souvent et était le premier à rassurer son frère quand lui se sentait mal. Décidément ils se complétaient bien ses deux là pensait à chaque fois Francis en les regardant tendrement.

Le deuxième coup du hasard que Francis reçu était bien particulier. Un anglais plus précisément. Arthur Kirkland. Le premier jour qu'ils se sont rencontrés ça a finit en dispute.

Il s'en souvenait bien.

Face à lui se trouvait une jeune homme assez mince avec des cheveux courts ébouriffés et avec des lunettes assez épaisses.

Il enleva ses lunettes et Francis put admirer deux grands yeux émeraudes.

"Bonjour. Je suis Arthur Kirkland." annonça l'homme avec un accent anglais.

"Enchanté. Francis Bonnefoy." il tendit sa main et l'anglais face à lui l'a prit timidement. "Tu es bien plus mignon sans t'es lunette."

La rougeur qui prit place sur le visage fut encore plus plaisante à voir. Et là, Francis commis une petite erreur.

Il explosa de rire.

Bien sûr, cela suivit d'une dispute car Arthur l'a très mal pris.

Depuis cette relation chien et chat l'occupait pendant les longues heures au bureau. Il appréciait malgré tout la présence d'Arthur même s'il aimerait qu'il se débarrasse de ses affreuses lunettes. Cela l'empêchait de voir ses yeux qui l'avaient fascinés. Arthur ne semblait pas l'intérêt que lui portait le français. Cependant, Francis ne s'ennuyait plus quand il était là. Ses autres amis le remarquaient mais ne firent aucun commentaire. Pour eux, Arthur était quelqu'un de trop sérieux et fermé pour être apprécié.

Ce matin, il arriva en sifflotant au bureau. Il s'assit comme d'habitude, face à Arthur qui, avait un étrange sourire sur les lèvres. Un sourire? ça c'était rare. Francis ne put s'empêcher de penser qu'en fait les mayens avaient raison sur la fin du monde.

"Hello Francis!"

Oh oh... Il se mettait à parler en anglais avec ce grand sourire? Qu'es ce qui se passait? La réponse se trouvait sur son bureau. Francis poussa un glapissement de surprise et d'horreur. Son. agrafe. Etait. Dans une putain de substance jaunâtre qui se balançait doucement?!

" Quoi! Comment avez vous osé!"

"Comment t'as su que c'était moi?" demanda l'anglais qui mangeait justement un bout de pâte jaune avec un sourire. Ne pas se laissait adoucir par ce sourire... se força de penser Francis.

"C'est toujours toi! Et... Tu manges ce...?"

"Jelly. C'est du jelly."

Arthur continuait de sourire. Il s'amusait tellement. Voir Francis avec cet air outré en train de brandir son aggrave avec le jelly.

"Vengeance!" ria-t-il en s'échappant des mains de Francis qui tentèrent de l'attraper.

"Viens ici! Ah... Le lapin est rapide!"

"I'm not a rabbit! "

"Alors viens m'affronter que je puisse venger mon agrafe!"

Arthur pouffa et lança :

« T'as l'air bien débile comme ça.

« Je confirme ! » s'éleva une autre voix.

« Là ça devient du harcèlement ! »

Soudain. Sous la surprise de toutes les personnes du bureau. Arthur éclata de rire.

Voilà. J'espère que ça vous a plu. Je compte bien m'amuser avec eux pour cette histoire. Je me suis inspiré de la série anglaise "The office" ceux qui connaissent reconnaîtront la scène du jelly et de l'aggrafe. Je fais aucun lien avec les perso de la série et d'Hetalia.

En espérant que ça vous as fait rire. Au prochain chapitre!