Allez, un autre :p ( 2me heure de philo, toujours lundi ; 10h15 )
Allez, un p'tit jeu… Le thème du cours le monde. Alors le thème de ce OS sera également le monde...
Das Welt
Aujourd'hui en cours, j'ai eu une expression écrite à rédiger.
Le thème ? Le monde selon moi.
Alors j'ai réfléchi et j'ai écrit.
i…i
Le monde est superbe. Tous les jours, tout le temps. Même si les autres y sont tellement habitués qu'ils ne le réalisent plus. Moi je ne m'y habitue pas – et pourtant ça fait 14 ans. Je le redécouvre perpétuellement
Quand j'ouvre les yeux. Quand je m'habille. Quand je mange dans la cuisine ou dehors. Quand je marche dans la rue. Tout le temps
Le monde, il est partout. Souvent c'est tout doux, et chaud. Ta journée commence et s'achève incroyablement bien. Le plus souvent, le monde est clément avec toi. Il est attentif et veille à répondre à une grande partie de tes désirs. Parfois même, facétieux, il te fait croire que ce que tu désires, il te le retire définitivement, et s'y prend tellement bien que, résigné, tu te persuades que, cette chose vers laquelle se porte ton attention, tu ne l'auras jamais. Et juste là, il te l'offre sur un plateau. Juste parce que le monde est gentil
Tellement gentil, que le monde, des fois, il tombe malade – souvent en hiver c'est normal il fait plus froid – et alors il pleut. Car le monde est triste, et alors moi je le suis aussi… Car il n'est pas fait pour être triste et amorphe, le monde. Il est fait pour rayonnerfaire du bruit et bouger. Alors moi, privé de mon énergie lorsqu'il est malade, ou tout simplement triste, je reste chez moi et je pense fort à lui. A sa beauté, à sa fougue et à son envie démesurée de faire plaisir à n'importe qui – même si l'individu en question ne l'aime pas du tout – qui l'amènent à s'épuiser de la sorte.
Car il ne faut pas croire, il est pas si fort que ça, le monde ! Derrière sa façade indestructible, il est même très fragile, le monde… Personne n'y prête attention, mais moi je l'aime le monde, et j'essaierai toujours de le protéger. Ne pas le salir, ne pas le blesser.Toujours être là, pour le soutenir lorsqu'il pleut, par exemple.
Le monde est doux, parce qu'il y a beaucoup de choses dedans. Alors forcément, c'est pas facile à gérer ! Y a tellement de choses, qui bougent, qui tourbillonnent et qui s'entrechoquent, là-dedans, que des fois, quand il en a marre, eh ben ça éclate. Le monde explose, il hurle et il crache toute sa colère et toute sa rancœur : ce sont les volcans, les tremblements de terre, les tornades qui nous font si peur… Les incendies… C'est beau, le Feu… Et moi j'adore voir le feu du monde jaillir. Quand ses limites, outrepassées par tout notre sans-gêne effroyable, le poussent dans ses derniers retranchements, à chercher de l'air frénétiquement… Il ne peut pas tout assumer tout le temps, le monde. Alors des fois, il craque. Et il devient incontrôlable, hideux disent certains – mais pour moi il est toujours aussi magnifique et ensorcelant, peut-être même un peu plus encore…
Le monde, moi je l'aime. Parce que c'est lui qui m'a fait, petit à petit. Il m'a montré et enseigné énormément de choses. Le monde, malgré tout ce qu'on peut en dire – juste parce qu'on ne sait pas voir ! – fait tout ce qu'il peut pour satisfaire un maximum de personnes à la fois, alors qu'elles n'en ont rien à foutre de tous ses efforts ! Alors le monde se fatigue, lentement mais sûrement, et au moment où il finit par ne demander qu'à pouvoir se reposer… où plus rien ne se passe, et où il est à la limite de ses forces – comme une louve blessée d'avoir sauvegardé sa progéniture… on lui en demande encore,creusant dans ses flancs pour en extraire violement ces matières si précieuses : son sang, ses larmes… Ne vous étonnez pas, alors, que le monde se fâche contre vous ! Vous l'avez amplement mérité !
Moi… moi je l'aime le monde. Je l'aime parce qu'il est superbe lorsqu'il est doux, qu'il soit lisse ou hérissé, et parce qu'il est sublime lorsqu'il a ce Feu en lui qui ne demande qu'à jaillir… Je l'aime car il ne demande rien pour lui, alors qu'il en aurait pourtant grandement besoin… Je l'aime car ce monde que j'ai ainsi dépeint, c'est mon univers. Le mien
Celui que j'aime – que j'aimerai toujours. Celui qui m'a accompagnévu grandir et mûrir peu à peu… C'est le monde grâce auquel je vis, grâce auquel je peux seulement avoir l'idée – l'envie – de respirer, pour rester, ne pas m'éloigner de lui
Je l'aime car il est lui, tout simplement.
Je l'aime car il est lui, tout simplement. Mon monde
Je l'aime car il est lui, tout simplement. Mon monde. Mon Bill...
Alors ? Une amie à moi m'a dit qu'on sentait vaguement que Tom ne parlait pas du monde en lui-même… Et vous ?
Lya
♫
