Hey !
Après (trois semaines de travail acharné, de révisions des enfers et de bout de chapitres manquants) tout un tas de péripéties, le petit nouveau est enfin là ! Alors, je vous présente mes excuses pour tout ce qui va suivre.
L'histoire est basée sur le film de 2013 (qui, quand je l'avais vu, était merveilleux, mais qui, après second visionnage, avait autant de trous scénaristiques que dans du gruyère) mais se déroule deux-cent ans après la Guerre du Retour soit cent ans après l'incarcération de notre cher pirate dépressif. Dans les plans, le monsieur est en prison depuis un bon siècle, son équipage est plus ou moins raide, et ... c'est à peu près tout ...
Ma pitite Aiko a enfin une histoire a elle en ligne, c'est merveilleux. Elle devait arriver dans une autre histoire, mais finalement, je sors le "reboot" avant l'original (bravo Yase, c'est n'importe quoi). Mais comme la logique n'existe pas, et que ... Boucle du temps, je vous tire la langue ;)
L'original sortira probablement un jour, mais je ne me prononcerais pas ...
Désolée pour ce baratin trop long et dans l'espoir que ça vous plaira !
Y.
Chapitre 1
- Tout va bien soldat ?
- Oui Monsieur.
- Parfait.
Aiko avait été affectée aux services de détention. On l'avait placée en surveillance devant la porte de la cellule 999. Elle bâillait aux corneilles depuis une bonne demi-heure, debout devant cette porte. Son supérieur venait de passer faire sa ronde. Tout allait bien. Rien à déclarer. Tant mieux.
Pas très professionnel de s'assoir devant la porte de la cellule, mais la militaire s'ennuyait et commençait à fatiguer. Oh, et puis, zut. Aiko s'assit contre le mur. Elle retira son casque et ses gants, puis sifflota. Une minute. Un quart d'heure. Trente minutes.
Pourquoi s'était-elle enrôlée déjà ? Ah oui, une histoire d'argent, la Coalition, tout ça … Mais être un nouveau ne veux pas systématiquement dire « faire le planton devant une porte pendant des heures juste pour garder un prisonnier, attaché et immobilisé ».
Un bruit de pas retentit dans le couloir. La jeune femme se releva, remit son uniforme, et reprit sa position de garde. Le supérieur devait repasser. C'était le cas. Toujours rien à déclarer. Il passa son chemin. Plus d'une heure que la jeune femme était là. Oh, comme c'était ennuyeux … Elle avait eu les seconds meilleurs résultats de l'examen d'entrée. C'était un autre nouveau, un de ses amis du collège,Zero qui avait eu des résultats irréprochables. Pourquoi, alors qu'elle avait eu qu'une erreur sur tous ses tests, la jeune femme devait-elle rester devant cette fichue porte ?
Surtout que l'erreur commise pendant le test était un véritable piège. C'était dans une simulation : la logique de l'examen aurait voulu qu'elle abandonne un vaisseau dans lequel se trouvait une famille de cinq personnes dont l'oxygène s'échappait rapidement suite à une déchirure du réservoir, car elle aurait mis en danger tous les passagers de son propre bâtiment. Elle avait choisi de secourir ces personnes. Mais la prise de risque était trop importante aux yeux de la Coalition. Pourtant, Aiko aurait réussi à sauver tout le monde : elle avait fait l'exercice, et elle était sortie avec une simple fracture fictive, en ayant secouru la famille et dévié un astéroïde qui fonçait sur son vaisseau. Elle y était arrivée, mais la Coalition avait refusé de lui accorder le point. Merde.
Soudain, elle se demanda si, par la force des choses, cette cellule ne contenait pas un dangereux criminel. Peut-être que c'était un emploi de haute responsabilité ! Maintenant, elle mourrait d'envie de vérifier. De toute manière, son arme était chargée et prête à tirer si besoin.
Une heure et demie.
N'y tenant plus, la jeune femme ouvrit le registre. L'accès aux fiches de la cellule lui fut refusé.
Assise devant la porte, Aiko entendit un groupe de militaires arriver. Ils traversaient le couloir. Ils la dépassèrent sans un regard, tout en rigolant entre eux.
Une heure quarante.
Après un regard de chaque côté du passage, la jeune femme glissa la clef dans la serrure.
Dans la pièce obscure, Aiko ne distingua rien au premier abord, car le couloir lumineux avait imprimé dans sa rétine les taches claires des né y avait une masse informe et hirsute. Puis ses yeux s'habituèrent à la noirceur, et elle vit des bras, attachés par des chaînes à des prises sur les murs. Elle prit soin de refermer la porte derrière elle.
En s'approchant de la masse, elle devina que c'était un homme. Dès que ce dernier remarqua qu'elle était entrée, il eut l'air de fournir un grand effort, se leva, et tira violemment sur ses chaînes en se jetant dans sa direction.
Avec un sursaut, la jeune femme eut un mouvement de recul salutaire. Bondissant en arrière, elle venait d'éviter de se retrouver avec les dents en mauvais état du prisonnier plantés dans la peau couvrant sa clavicule. Aiko allait lui envoyer un violent coup de pied pour le tenir à l'écart, mais ne fit rien : le criminel présumé était retombé sur le sol avec un grognement sourd.
Se questionnant sur la raison de ce brusque retour au calme, elle parcouru cette chose des yeux, et remarqua que son épaule formait un angle étrange et ambigu avec le reste de son corps.
« Il a dû se la démettre en me sautant dessus » déduisit-elle.
S'approchant doucement de la personne, la jeune femme se demanda comment un homme pouvait à ce point redevenir un animal, sur la base de mauvais traitements. Il avait peut-être fait du mal, et il était certainement très dangereux, mais Aiko doutait à présent des méthodes de la Coalition Gaia.
- Bougez pas bonhomme, souffla-t-elle, je ne vous ferais pas de mal …
Elle s'était approchée en disant ça pour le rassurer, mais au fond, c'était peut-être aussi pour se rasséréner elle-même. Aiko s'agenouilla à côté de l'homme. Ses cheveux étaient emmêlés, longs, et probablement pas propres de la veille. On ne voyait pas ses yeux, et on distinguait mal une cicatrice traversant son visage crasseux de la pommette droite à la joue gauche. Elle retint sa respiration et posa lentement sa main sur l'épaule du prisonnier. Ce dernier se débattit, tenta de lui donner un coup, mais fut brutalement ramené à la réalité : son bras lui faisait trop mal.
La jeune femme essaya de croiser son regard, sans réellement savoir pourquoi. Vérifier qu'il était encore humain ?
Elle prit le bras avec douceur, souffla un décompte, et remit sèchement l'articulation à sa place. Il étouffa un cri.
La jeune femme recula lentement vers l'entrée de la cellule. Elle resta assise à côté de la porte. L'adrénaline retombait, et elle ne savait plus quoi faire. Si la militaire était tiraillée par l'idée de fuir de la pièce et de reprendre son poste, l'expérience qu'elle venait de vivre la clouait sur place et elle n'osait plus bouger. Wow.
- Merci.
L'autre venait de souffler ça de l'autre bout de la cellule.
La jeune femme sursauta. Elle hocha la tête, négation muette, et sortit.
Un premier chapitre !
J'espère que ça vous a plu :)
Je devrais mettre des chapitres en ligne le mercredi, sous réserve de plein de facteurs (WiFi, PC en état de marche, vacances dans un bled paumé, et tout un tas d'autres trucs). L'histoire est complète, et tient en 28 chapitres de la même longueur que celui-ci.
N'hésitez pas à m'envoyer une review, afin de me dire ce que vous en avez pensé, s'il y a des choses que vous n'aimez pas, tout ça tout ça ... Dans tous les cas, le bouton ne vous mangera pas ;) Enfin je crois ...
Merci beaucoup et à samedi !
Yase
Musique : Ichiro Mizuki / Ore wa Harlock (SSX thème)
Je mettrai régulièrement des dessins en rapport avec cette fic sur mon blog :
http
:/ /
yase14
.eklablog
.com
D'ailleurs, je devrais mettre celui du premier chapitre dans les jours à venir pour ce chapitre (juste le temps de me dégotter un scanner, dans ce bled ...)
