Auteur : Anders Andrew

Fandom : Loveless

Genre : Romance-Friendship (Fangirlisme, ça existe comme genre ?)

Rating : K (mais yaoi quand même)

Note de l'auteur : Wouwou ! C'est ma première fanfic Loveless. Enfin, c'est seulement un one shot...' En plus, je ne pensais pas écrire du point de vue de ce personnage, parce qu'au début il me semblait un peu...insipide. Mais j'ai lu les cinq tomes du mangas, alors j'ai appris à le connaître, et finalement, il est assez sympa. Bref bref, vous vous rendrez vite compte que je suis une fan de Sôbi (de toute façon, si on n'aime pas Sôbi, on n'aime pas le Ritsuka-Sôbi, donc on n'aime pas Loveless, et moi j'adoooooore le couple Ritsuka-Sôbi, c'est mon préféré )

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Sôbi Agatsuma.

De longues jambes, un corps svelte, un visage raffiné. Les oreilles tout récemment percées, il arbore un papillon à chacun de ses lobes; c'est ravissant. Ses cheveux descendent jusqu'à ses omoplates, en une cascade lumineuse presque liquide.

Ils sont si légers qu'un simple courant d'air peut les faire voleter autour de sa tête, l'auréolant de leur dorure pâle.

Les cheveux de Sôbi sont vraiment magnifiques. Au toucher, il sont doux comme une caresse de satin; ils sont brillants et clairs, mais tellement fins; des fils d'ange. Ils tombent en chute délicate sur ses épaules droites et masculines, vraiment, il est beau.

Cependant, la chose la plus remarquable dans le physique de Sôbi, ce sont ses yeux.

Souligné par l'arrondi de ses lunettes cerclées de fer, son regard bleu et perçant, qui déchire tous les voiles. Il en est presque effrayant des fois. C'est le regard de quelqu'un qui n'a peur de rien. Il n'y a aucune tendresse dans ce regard. Mais pas de dureté non plus. Sauf…

Parfois, il s'embrase; une étincelle de malice, une esquisse de sourire aux lèvres. C'est un plaisir non dissimulé, comme s'il était trop rare qu'il en ressente pour apprendre à le dissimuler. Juste à ces moments-là.

Ou quand il est triste. Ou plutôt qu'il se cache. Il semble désemparé, il ne sait plus ce qu'il fait, ses yeux cherchent la bonne direction. Néanmoins, cette état de désorientation est plutôt inhabituel chez lui, signe d'un grand changement, comme lorsque Seimei est mort.

Je préfère les instants où ses yeux étincellent.

Même si ses instants-là appartiennent à Aoyagi. Moi je suis son ami; tout ce que je veux, c'est qu'il aille bien. Peu importe que ce ne soit pas avec moi.

Sôchan…moi je t'aime assez pour te partager. Ce n'est pas simple tu sais. Pourtant je fais ce que je peux pour le supporter, et avec le sourire…

- Kio, arrête de fouiller dans mes affaires, grogne Sôbi sans grande conviction.

- Hey ! J'ai le droit de fouiller ! Je suis un peu comme ta femme !, s'exclama Kio en mettant les poings sur ses hanches, l'air fâché.

Sôbi haussa les épaules et alluma une clope.

- Va fumer dehors ! Ça abîme la peinture !, s'écrie son meilleur ami en le virant de la pièce.

Avec un léger sourire et le regard toujours aussi glacé, Agatsuma sortit. Retrouver Ritsuka, pourquoi pas ?