Titre: The wild one and the sweet one
Rating: M
Couple: Ichigo x Kensei
Disclaimer: Non, non, non, rien à moi, et d'ailleurs, si j'avais dessiner Bleach, ce serait au jour d'aujourd'hui un yaoi bien hard comme on les aime :) Mais, cela n'arrivera jamais, parce que l'auteur est Tite Kubo... C'est triste...
NDA: Yosh ! Voilà un petit one-shot qui me traînait dans la tête depuis une bonne semaine... Petite précision, ce n'est pas du pwp même s'il y a un lemon à la fin... Il y a quand même un scénario derrière... Enfin je crois.
Plot (attention, trèèèèèès vaseux): Quand Ichigo décide enfin de faire part d'une de ses envies à son amant, cela peut rapidement tourner au vinaigre. Ou au citron...
Ichigo étira un petit sourire vainqueur, et se colla davantage au corps de son homme. Il avait enfin réussit, après beaucoup d'efforts, à le convaincre de lui faire un câlin sur le canapé. Il faut dire que, même s'ils étaient ensembles depuis six mois, Kensei n'était pas du genre à le prendre dans ses bras tous les quatre matins, et le roux devait cravacher pour obtenir quelques moments de tendresse. Il profita donc de celui-là, et savoura la douce sensation des bras chauds et puissants de Kensei entourant sa taille, ainsi que celle d'entendre son coeur battre contre son oreille. L'albinos quant à lui était vraiment mécontent. Son amant ne cessait de le faire chier de ci de là pour qu'il le prenne dans ses bras, qu'il l'embrasse, et tout ce qui s'en suivait. Cela lui tapait sérieusement sur le système. Il ne pouvait pas juste écarter les jambes et se laisser faire, au lieu de faire des caprices sans intérêt ?
En fait, les deux hommes ne vivaient pas vraiment dans le même monde. Ichigo étudiait l'archéologie à la faculté de Tôkyo, et Kensei, quant à lui, était un banquier qui rapportait beaucoup d'argent à sa société. Le rouquin avait vingt-quatre ans et l'autre en avait vingt-neuf. Autant dire qu'ils étaient assez différents. Ils ne vivaient pas ensembles, mais le banquier se rendait souvent chez l'étudiant, et ses visites se finissaient d'ailleurs toujours sous la couette.
La première fois qu'ils s'étaient rencontrés, c'était lors de la mise en exposition de vestiges de la période Yamato. Ichigo avait aidé son professeur lors des fouilles, et y avait donc assisté, et Kensei accompagnait un très vieux client et ami, qui était passionné par l'Histoire. À la fin de la soirée, ils s'étaient croisés, avaient sympathiser, étaient allés boire un verre, suivit de plusieurs autres, et avaient finit par coucher ensemble. Certes, ce n'était pas très romantique, mais les deux hommes avaient tout de même décidé d'entamer une relation.
Mais revenons en à Ichigo. Le jeune homme était donc ravi de sa victoire, et elle l'enhardit assez pour qu'il réussisse à demander une chose qui lui tenait beaucoup à coeur, mais qu'il n'avait jamais osée exprimer, redoutant la réaction de son aimé. Mais il en avait tellement envie. Il voulait voir... ce que ça faisait.
_Kensei ? demanda doucement le rouquin, ne souhaitant pas brusquer son compagnon.
_Hmmm ? grogna-t-il, de mauvaise humeur.
_Est-ce que... tu pourrais me laisser te faire l'amour ? lâcha Ichigo sans se démonter.
Il attendit anxieusement quelques instants le temps que sa moitié ait assimilé ce qu'il venait de lui dire jusqu'à ce que l'albinos s'écarte brusquement de lui.
_Non mais ça va pas ? C'est quoi cette idée ridicule ? Tu crois quoi ? J'suis un mec, bordel ! Et un mec, ça se fait pas enculer par un autre gars ! cria-t-il, en rage à l'idée que le roux n'ait ne serait-ce que pensé à l'idée d'être au-dessus.
Les paroles de Kensei résonnèrent dans la tête et le coeur d'Ichigo en le lui lacérant impitoyablement. Le roux ferma les yeux sous la douleur qui le submergeait. Certes, il s'attendait à un refus, mais pas à des mots aussi cruels. Il redressa la tête et rouvrit ses yeux humides qu'il leva vers Kensei.
_Ah vraiment ? Alors si un mec ça se fait pas "enculer par un autre gars", je suis quoi moi alors ? s'écria Ichigo les sourcils froncés à l'extrême.
_...
_Tsss ! souffla-t-il devant l'absence de réponse.
Le rouquin se leva et prit la direction de la porte mais fut vite rattrapé par Kensei qui venait à peine de s'apercevoir de sa gaffe. Il plaqua le plus jeune sur le sol et s'assit sur son bassin pour l'immobiliser. Il allait s'excuser lorsqu'il vit le visage baigné de larmes de son partenaire, et là, sans savoir pourquoi, il sentit une sourde colère s'emparer de lui et ne put retenir les paroles suivantes.
_Tu m'reproche de n'pas te considérer comme un homme, mais tu n'te conduit même pas comme tel ! Regarde toi, t'es pathétique à chialer comme une gonzesse ! Je m'demande même pourquoi je suis encore avec toi, lâcha-t-il en achevant le coeur de son amant.
Les larmes s'arrêtèrent de couler, et le rouquin baissa la tête. Après plusieurs secondes, il éclata de rire, faisant se statufier l'albinos.
_Désolé, je suis un abruti, dit-il tout en continuant de rire. Après tout, tu ne m'as jamais dit que tu m'aimais. Je me suis trompé. Remarque, c'était assez évident: quand tu viens chez moi, c'est toujours pour coucher avec moi le soir et repartir dès le matin. D'autant plus que tu ne t'intéresses pas vraiment à ce que je fais, et tu n'est pas très enthousiaste. Je suis vraiment désolé, j'avais cru que tu étais toi aussi amoureux de moi... C'est bête n'est-ce pas ? Je n'avais pas compris que je n'étais que ton sex friend... Pardon, pardon, ne t'en fais pas, je ne t'envahirais plus.
Kensei était pétrifié devant la tirade d'Ichigo. Ce dernier avait dit tout cela en souriant, mais l'homme ne s'y trompait pas: ses lèvres frémissaient, et il pouvait aisément sentir les tremblements de son corps contre le sien. Sans compter son sourire faux sur lequel on pouvait facilement deviner l'amertume. Et enfin, il gardait les yeux obstinément fermés, par peur que l'homme qu'il vénérait plus que toute autre chose puisse se rendre compte de sa douleur.
Kensei... avait l'impression d'étouffer. Chaque syllabe prononcée par son amant était comme une flèche qui transperçait son corps durement. Il devait l'avouer. Il devait avouer qu'il était loin d'être aussi attentionné avec Ichigo qu'un homme amoureux serait censé l'être. Il ne le lui avait d'ailleurs jamais dit car il était gêné par ce genre de situations, mais il ne pouvais le nier: il avait l'étudiant dans la peau, bien qu'il râle tout le temps contre sa gaminerie. Et là, il sentait que s'il ne faisait pas quelque chose dans les secondes qui suivaient, il allait perdre le jeune homme, et ce définitivement.
Il le prit donc dans ses bras et, bien que cela lui coûtait, il lui murmura à l'oreille:
_Ichi... Je t'aime.
Le sus-nommé n'en crut pas ses oreilles et resta immobile, et le banquier pensa donc qu'il serait mieux de continuer.
_Je... Je suis vraiment désolé pour tout ce que je t'ai dit. Je... Je ne le pensais pas, j'étais juste en col...
_C'est bon, le coupa Ichigo en enfouissant son visage dans son cou. Pas la peine d'en dire plus.
Ils restèrent ainsi pendant encore un bon moment, puis Kensei cassa le silence de sa voix rauque.
_Ichi... Fais de moi ce que tu veux, lâcha-t-il, souhaitant satisfaire l'étudiant qu'il avait blessé à peine quelques instants plus tôt.
Celui-ci, le regarda, surpris.
_Sûr ?
_Haï.
Sur cet acquiescement, il se leva et se rendit dans la chambre, suivit du rouquin, qui, en voyant le dos courbé de son amant comme s'il allait à l'échafaud, lui prit la main pour le rassurer. Celui-ci le regarda étonné, mais ne protesta pas. Arrivé dans la chambre, Ichigo se colla au corps du banquier et l'embrassa doucement en commençant à déboutonner les boutons de sa chemise. Ils se retrouvèrent bientôt nus, et se lassèrent choir sur le lit, l'étudiant au dessus.
Kensei était assez mal à l'aise, mais n'en laissa rien paraître, et laissa faire sa moitié qui était occupé à câliner son corps avec sa langue, lui arrachant quelques soupirs. Il était particulièrement doux avec lui, et l'albinos l'en remerciait. Il émit un glapissement de surprise en sentant la bouche d'Ichigo se refermer autour de son membre et aller et venir dessus en un rythme sensuel. Il ferma les yeux sous la douce sensation qui lui procurait beaucoup de plaisir. Lorsqu'il les rouvrit, il eu un coup au coeur en voyant le roux s'acharner sur sa verge avec un regard si tendre et si lubrique à la fois, et jouit immédiatement.
Ichigo avala sa semence et étira un petit sourire qui mit Kensei encore plus mal à l'aise. Il revint vers son visage, et l'embrassa, tout en insérant un doigt dans son intimité. Il se crispa brusquement, mais quelques paroles du jeune homme réussirent à le calmer. Ichigo ajouta deux autres doigts et fit des mouvements de va-et-vient pour le préparer à sa visite. Le jugeant finalement prêt, il prit sa verge et l'enfonça le plus doucement possible dans l'entrée étroite de l'albinos. Celui-ci n'en menait pas large, trouvant la douleur insoutenable. Comment Ichigo pouvait-il supporter cela ? D'autant plus qu'il était beaucoup moins précautionneux avec le roux qu'il ne l'était avec lui. Kensei avait l'impression d'être déchiré de l'intérieur malgré les murmures de son amant qui souhaitait le détendre. Peu à peu, la douleur devint moins violente, et il fit signe à Ichigo de bouger.
Celui-ci commença un profond ballet, une torture et un délice par sa lenteur. Mais voyant que le banquier était toujours crispé et ne prenait aucun plaisir, il ralentit davantage et s'enterra encore plus loin, pour finir par effleurer sa prostate, ce qui le fit pousser un gémissement à peine contenu. Avec un sourire, Ichigo accéléra et bientôt, ce ne fut que gémissement et cris qui résonnaient dans la pièce, animée par la danse intime et sensuelle qu'effectuaient les deux hommes. Kensei criait comme il n'avait jamais crié, en se tordant de plaisir à chaque fois que la colonne de chair du roux tapait sur la tâche divine à l'intérieur de son corps. Puis vint leur délivrance, et ils jouirent ensembles en criant le nom de leur moitié.
Ichigo, le corps dévasté par un orgasme comme il n'en avait jamais connu, s'échoua sur le torse musclé de l'albinos qui n'avait de cesse de se mouvoir sous ses halètements bruyants. Le rouquin songea que, faire l'amour, c'était bien, avec l'être aimé, c'était mieux, et quand celui-ci vous aimait aussi, c'était le paradis. Fier de cette conclusion, il se blottit un peu plus contre Kensei qui le serra contre lui. Avec cette soirée, le banquier s'était enfin aperçu qu'il fallait qu'il ne méritait pas d'être avec un être aussi doux qu'Ichigo; lui était sauvage, brutal parfois, cependant le roux ne se plaignait jamais. L'albinos fronça les sourcils, et se décida: désormais, il ferait tout pour garder l'étudiant auprès de lui. Ils échangèrent un dernier baiser puis s'endormirent, vaincus par leur trop-plein de plaisir et d'émotions.
Voilà, voilà ! Bon, j'ai pas vraiment réussi à écrire tout ce que je voulais, mais j'espère que ça restera lisible ^^. Je sais pas encore si je dois faire une suite ou pas... Vous en pensez quoi ? Merci de laisser une pitite review avant de partir, car elles sont bonnes pour la santé mentale des auteurs, et par conséquent, pour leur productivité (smile).
Ze-perverse-shinigami
