Titre : L'impératrice
Auteur : Marichka
Rating : PG-13
Genre : aventure, romance, drame, humour « noir »
Disclamer : Allez, juste pour un mois….je ne leur ferais aucun mal...enfin presque pas…vous voulez èas ? Bandes d'égoïstes…. La prochaine fois je les aurais ces droits !
L'impératrice
chapitre 1
-Vous vous améliorez Colonel, constata Teyla après leur séance d'entraînement.
-Tu parles, j'ai mal partout. Vous ne pourriez pas me laisser gagner rien que pour faire plaisir à votre supérieur et ami , gémit le Colonel en se relevant pour la énième fois
-Voyons, ne faites pas l'enfant ! Un jour, vous me battrez sûrement, affirma Teyla et rajoutant un « peut-être » juste assez audible pour que ce cher Colonel l'entende.
Le Colonel en question voulut répondre à cette remarque arrogante, lorsque la voix toute excitée de Mckay se fit entendre à travers la Cité.
- Le Lt. Colonel Sheppard, Teyla et Ronon sont attendus en salle de débriefing…. Et pas dans une heure, TOUT DE SUITE!
Sheppard et Teyla se dévisagèrent. Quand Rodney était dans cet état, ce n'était jamais très bon signe. Le temps leur avait aussi appris qu'il ne fallait pas laisser attendre le canadien, sous peine d'avoir des retombées de jérémiades pendant au moins 1 mois. Il se mirent donc en en route et arrivèrent quelques minutes plus tard dans la salle.
- Qu'y a-t-il ? demanda Teyla au Dr. Weir en prenant place près d'elle. La diplomate accoudée à la table, se redressa.
- Oh, notre astrophysicien a découvert une planète où se trouve un E2PZ. J'ai beau lui dire qu'on n'en a pas besoin, mais rien à faire. Il veut absolument y aller, répondit-elle d'un ton las.
La réaction fut unanime : « oh-non-pas-encore ». (1)Depuis un mois, Rodney avait développé un syndrome très étrange. Il était devenu littéralement un chasseur d'E2PZ, au grand désespoir de ses coéquipiers qui avait visité une vingtaine de planète pour rien. Il n'avait rien fait, de peur de blesser le scientifique, d'ailleurs tout le monde ce demandait où était passé le principal intéressé.
- Mais où est-il passé ? Cela fait vingt minutes qu'on l'attend, s'impatienta Ronon.
A ce moment Mckay déboula dans la salle, les mains chargées de paperasses.
- Excusez mon retard ! s'écria Mckay avant de poursuivre. Donc, comme vous a du vous le dire Elizabeth, j'ai découvert une planète, du nom de…(Il chercha dans sa pile de papier) …Mallankera. Selon la base de données des Anciens et la liste d'Elizabeth 2… je ne parle bien sûr pas de la reine d'Angleterre…
-Qui ? s'enquit Ronon auprès de son voisin
- Laissez tomber, il vaut mieux, lui conseilla Sheppard.
Mckay lui continuait de parler, et parler sans avoir terminer la phrase entamée. Il était aussi doué que Marcel Proust et même plus..
-…il y aurait un E2PZ. Ce n'est pas génial ? finit-il et s'aperçut alors que personne n'avait écouté qu'un traitre mot de son discours. Un long silence s'installa avant que Weir ne réalise que Mckay s'était mis au silence. Elle dit :
- Très joli tout ca, Mckay, mais c'est non. Nous n'en avons pas besoin.
- Elizabeth ! Cet E2PZ nous permettrait d'avoir plus d'énergie et de craindre moins la menace des Wraiths, en plus nous pourrions peut-être garder la cité auscultée d'une façon permanente ou qui sait faire voler cette cité.
-La faire voler, Rodney…
- Oui bon pas la faire voler, mais 2 E2PZ sont toujours mieux qu'un
- Et 3 mieux que 2, oui on sait, mais vous ne me ferez pas changer d'avis cette fois Rodney, non c'est non !
-Elizabeth, je vous en prie…
Il la regarda droit dans les yeux de son air de chien battu. Weir ne put résister longtemps.
- Bon, bon. Vous avez gagné. John, votre équipe partira dans une demi-heure. La réunion est terminée.
Elle se leva et partit, de même que Mckay, Teyla et Ronon. Sheppard, quant à lui, alla au balcon pour prendre l'air. Il en avait assez qu'Elizabeth cède à chaque caprice de Mckay, puis pensa qu'une petite excursion hors de la ville ne pouvait lui faire du mal. Il jeta un coup d'œil à sa montre et s'aperçut qu'il était en retard. John se précipita vers l'armurerie et arriva avec 5 minutes de retard à la salle d'embarquement où son équipe attendait. Pour la première fois depuis leur arrivée, Mckay passa la Porte en premier et Sheppard en dernier. Ils débouchèrent de l'autre côté dans une grotte. En allumant leurs lampes, ils virent un message, gravé en langue ancienne sur la paroi. McKay s'activa de le décrypter :
Au nom de l'Impératrice, nous vous souhaitons la bienvenue sur Mallankera.
Faites attention à vos amis et ne négligez pas vos ennemis. Car derrière chaque ombre se cache votre plus grande force et faiblesse, mais ne vous attardez pas en ces lieux sinistres. Passez votre chemin sous la protection de l'Impératrice.
L'équipe ne saisit alors pas le sens de ces mots, mais comme demandé, ils passèrent leur chemin jusqu'au moment où ils purent enfin respirer l'air frais à la fin du tunnel de pierre. Le paysage était plongé dans la douceur de la nuit et ce ne fut que par chance qu'ils s'arrêtèrent au bord de la falaise.
- Nous ne pouvons aller plus loin, à moins d'aller dire bonjour à l'abysse, constata Ronon.
- Regardez là bas !s'écria Teyla en pointant du doigt l'horizon.
Les autres regardèrent à leur tour et furent émerveillés devant le tapis scintillant qui s'étalait devant eux. Une cité dominée par une haute Tour brillante d'une couleur argentée malgré la noirceur de la nuit. Ils eurent à peine le temps d'essayer de reconnaître quelques détails de cette envoutante citadelle que la le soleil venait déjà les aider en illuminant de sa clarté matinale la planète
- Comment est-ce possible ? se demanda Sheppard à haute voix.
Mckay fut le premier à émettre une théorie, comme à son habitude
- Peut-être que la planète tourne plus vite ou alors il y a deux soleils ou alors…
Teyla observa la tour et remarqua un objet aux contours arrondis se dirigeant vers eux.
-Bonne question…
Par précaution, Ronon et Sheppard tinrent l'appareil qui amorçait son freinage en joug. L'engin s'arrêta juste devant eux. Il ne possédait aucune fenêtre, sa coque était lisse et aussi argentée que la Tour. Mckay examina encore d'un air pensif l'objet quand celle-ci s'ouvrit, laissant en sortir un jeune homme de grande taille, habillé d'un ensemble blanc. Il leur adressa un franc sourire, et tout en observant de ses yeux bleus Teyla, il accueillit les nouveaux venus.
- Bienvenue, étrangers. Je m'appelle Lorac. Je serai votre guide pendant votre séjour. D'autre part, l'Impératrice m'a demandé de vous conduire à elle. Je m'excuse d'être venu si tard, mais nous avions des problèmes avec la Cymba (2)
- Le Cymba? demanda Sheppard incrédule.
- Oh désolé, j'avais oublié que vous n'étiez pas d'ici, cet appareil est appellé cymba, expliqua-t-il en montrant l'engin du doigt.
- Maintenant si vous vouliez bien monter. Il n'est jamais bon de faire attendre son Impératrice, ajouta-t-il en leur faisant signe d'entrer.
L'appareil apparut très différent à l'intérieur. Beaucoup plus spacieux et confortable, presque douillé. L'appareil n'avait pas de fenêtres mais vu de l'intérieur la paroi était transparente.
- C'est très pratique. C'est du Nitrile liquéfié. Il procure une solide paroi, mais laisse passer la lumière, expliqua Lorac.
L'appareil quitta la falaise et reprit la direction de la tour. Pendant le trajet un détail, ou plutôt une chose manquante attira l'attention du Colonel.
-Vous supposez bien, Colonel, intervint Lorac, à la surprise de Sheppard.
- Comment vous…
- Mon peuple lit dans les pensées. Ne vous inquiétez pas. Nous avons un règlement très strict sur la matière. Seuls les Guides et l'Impératrice ont le droit de lire les pensées sans permission. Donc, comme j'allais vous le dire, nous pilotons ces vaisseaux par la pensée. Nous n'avons donc pas besoin de cabine de pilotage, comme vous l'appeler.
Après un court moment de silence, Lorac eut un sourire et reprit la parole.
- Ne vous inquiétez pas, Dr. Mckay, ce soir un grand banquet aura lieu. Vous trouverez bien aliment à votre bouche pour ainsi dire.
Sheppard et Teyla eurent du mal à se retenir de rire.
- Je croyais que vous étiez au régime Mckay, commenta Sheppard.
Rodney lui lança un regard noir. Puis il se tourna vers Lorac qui affichait une expression moqueuse.
- Nous sommes arrivés.
L'appareil se dirigea vers le sommet de la tour, puis s'accrocha à la paroi qui s'ouvrit presque aussitôt.
- C'est ici que je vous laisse. Nous nous reverrons bientôt, informa-t-il ses passagers après qu'ils eurent quitté le vaisseau.
Les quatre Atlantes descendirent de l'appareil et se retrouvèrent une grande salle au sol de marbre et au plafond gravé de lettres anciennes. Au bout de cette espace sans décoration ni artifice, un siège en or massif, orné de velours pourpre avait sa place. Intrigués, ils se dirigèrent vers ce siège, lorsqu'une voix leur sommèrent de s'arrêter.
- Halte, hurla une voix de nulle part.
Surpris, ils balayèrent la salle des yeux, mais ils avaient beau chercher, ils ne virent personne.
- Halte, répéta la voix, mais cette fois un gardien apparut.
- Vous voyez bien qu'on ne marche plus, s'énerva McKay qui avait sorti son détecteur.
- N'allez pas plus loin. Cette Zone est réservée aux personnes qui ont un rendez-vous, dit le Gardien d'un ton supérieur.
- Justement nous en avons un, s'opposa Sheppard sur le même ton.
Le Gardien prit peur, mais leurs interdit toujours l'accès.
- Vous voyez John, que ce soit sur Terre ou ici, les videurs sont encore plus bêtes que vous, assura Mckay en regardant l'écran de son détecteur.
- Je vous demande pardon. Comment vous m'avez traité ?
- D'idiot, répéta-t-il, les yeux toujours fixés sur son écran.
Le garde rigolait, trouvant cet affront très drôle. Après réflexion et après avoir ravalé sa colère, Sheppard trouvait que Mckay n'était pas dans son état normal.
- Vous allez bien? demanda-t-il au scientifique
- On peut mieux, colonel…mais je vois que vous connaissez bien votre ami, répondit Mckay en levant pour la première fois ses yeux vers lui. Je crois que vous êtes digne de confiance.
- Madame, dois-je les laisser passer ? demanda le garde
- Oui, laisse les passer. On se verra bientôt Colonel, dit-il en se retournant vers lui.
Mckay replongea son regard sur l'écran du détecteur. Puis après quelques secondes, il releva la tête et vit l'air étonné de ses collègues.
- Vous en faites une tête. Mon chat est mort ?
- Mckay vous vous souvenez de rien ? demanda Teyla inquiète.
- De quoi, que ce garde ne veut pas nous laisser passer ou quoi ?
- Vous ne vous souvenez pas de m'avoir traité d'idiot ou d'avoir ordonner à ce garde de nous laisser passer ? insista Sheppard.
- Non. Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Sa question resta sans réponse. Ni Ronon, ni Teyla, ni Sheppard ne s'expliquait le comportement de Mckay.
À suivre
(1) Ah combien de fois j'ai déjà pensé ca
(2) cymba, ae f – petit bateau en latin
