Dolls

Pourquoi ? Pourquoi ? Tu es partit trop rapidement ! Je… il y avais encore tant de chose que je voulais apprendre de toi, tant de choses que j'aurais voulu que tu m'apprenne et j'aurais voulu que tu fasses partie de ma « vie » plus longtemps sans toi je ne peux pas chanter….

« Ma poupée….enfin je t'ai fini. Tu pourras me chanter toute les plus belles mélodies de ce monde…. Je te laisse là attend moi. »

Mon créateur me déposa doucement sur une étagère d'où il était sûr que je ne pourrais descendre. Automatiquement je tourne la tête pour apercevoir des dizaines d'autres poupées, contrairement à moi elles sont toute inanimées. J'entrouvre mes lèvres pour essayer de laisser échapper quelques mots, mais rien ne sort mais pourtant n'ai-je pas été créé pour chanter ? J'entends des bruits de pas, je ferme les yeux comme si je ne les avais jamais ouvert.

« Viens par ici, il est temps de t'activer. »

Il me prit d'en ses bras une clé dans la main droite et moi sur son bras gauche. Il m'introduit la clé dans le dos au niveau de l'ouverture faite dans mon nœud. Un frison parcourra tout mon corps et s'arqua.

« C'est bon tu peux parler, fais-moi entendre ta voix. »

J'ouvre la bouche et un mot en sort :

-Maître…

-Oui, c'est bien ma petite poupée viens on va allez te montrer quelque morceau que tu pourras me chanter…

Nous traversâmes un long couloir pour enfin arrivé dans une salle composé d'une cheminé, une table et un piano. Nous nous approchâmes du piano et il me déposa sur un cousin placer sur le banc du piano. Il commença à jouer un morceau, je ne pouvais pas le connaître puisque je vivais depuis quelque minutes seulement pourtant il me sembler familier et sans même le savoir je me mis à chanter.

« Yoru no kono machi….Akari ga tomoru…. »

La mélodie se stoppa soudainement cependant un autre bruit se faisait entendre.

-Non ! Ils sont déjà là on doit s'en aller !

Il me prit au creux de ses bras chaleureux et sortit monta dans le grenier pour sortir par le toit. Dans cette fuite sans réfléchir ne serai ce qu'une seconde au risque que l'on encourait je repensais à la salle de mon réveille plus précisément à mes « grandes sœurs » pourquoi ne l'es as-t-il pas prit ? Je repensais surtout à « elle » avec ses deux longues couettes turquoise, sa peau blanche et ses lèvres roses je me demander ce qui pouvait bien lui manquer. Durant cette réflexion je ne remarquer pas que mon maitre avait cessé de courir et que nous nous trouvions dans une sorte de tunnel.

-Tu vas bien ?

-Oui maître, mais vous ? Vous me semblez si fatigué.

-Ne t'inquiète pas pour moi, assure toi juste d'aller bien.

-Très bien maître mais rester donc avec moi.

Sur ces mots de mes petites mains je m'agripper à sa chemise. Je relevais la tête pour observer le visage mon créateur. Il avait de beaux cheveux blonds d'une couleur identique à celle du soleil, son visage était fin et sa peau blanche légèrement orange qui avait rougis à cause de l'effort physique enduré. Mais par-dessus tout j'étais obséder par ses yeux, ses yeux qu'on aurait pu confondre avec deux perles provenant tout droit des profondeurs des océans tant ils étaient bleus, malheureusement des larmes les inondées alors je lâchés sa chemise pour essuyer ses larmes.

-Pourquoi pleuré vous maître ?

-Comment ?

-Pourquoi ces larmes ?

-Désolé je me suis mis à pleurer sans même m'en rendre compte.

-Es parce que vous avez laissé mes sœurs là-bas ?

-Non, ne les considères pas comme tes sœurs tu leur est de loin supérieur.

-Ne les aimer vous pas ?

-Je les ai aimés….

-Pourquoi ne vous plaise-t-elle plus ? Demandai-je innocemment

-Elles n'ont pas su répondre à mes attentes.

-Et quelles était ses attentes ?

-Mais c'est que tu es curieuse ?

-Veillez m'excuser de ce défaut maitre…

-Tu n'a pas à t'excuser …. Oh mais dis donc dans toute cette excitation j'ai oublié de te choisir un nom, y en à t-il un que tu connais et qui te plairais ?

-Comment vous appeler les-vous ?

-Moi ? Je m'appelle Len.

-Je veux un nom qui ressemble au votre maître.

-Vraiment ? Tu es adorable, dans ce cas je vais t'appeler Rin.

-Rin ?

-Oui, ça te plait ?

-J'adore ! Appelé moi s'il vous plait ?

-Rin.

-Maître.

Je prononcé ce mot avec la voix la plus douce que je pouvais et il me sourit. A ce sourire je répondit d'un petit rire timide.

-Bien Rin maintenant ils nous faut trouver un endroit pour la nui !

-Oui maître !

Nous marchâmes pendant plusieurs heures, nous avancions lentement vérifiant toujours par où on passait. Nous finassâmes par trouver un vieil immeuble inhabité. Directement en entrant on ressentait que cette endroit ne tiendrait pas longtemps pourtant :

-J'adore !

-Maître ?

-Oui Rin ?

- Cette endroit qui tombe en ruine vous plait-il vraiment ?

-Oui il me plaît vraiment, et tu veux savoir pourquoi ?

-Oui.

-Eh bien il me rappelle mon enfance et l'endroit dans lequel j'avais l'habitude de joué et c'est dans cette endroit que j'ai eu l'idée de te créer.

-Cela fait donc longtemps que vous me vouliez ?

-Prétendrai-tu que je suis vieux ?

-Jamais ! C'est juste que de savoir que vous me vouliez de puis tout ce temps me rend vraiment très heureuse !

-Tu es heureuse ?

-Très !

-Ton cœur bat il très vite ?

-Mon cœur ? Je ne sais pas où se trouve-t-il ?

-Il est là. Il pointait sa poitrine de la main avec un doux sourire au visage.

Je touchais l'endroit en question mais ne sentais rien pourtant j'étais très heureuse je le savais j'en était plus que sure.

-Je ne sens rien….

-Vraiment ?

-Oui je suis désolée maître….. je vous assure que je n'ai pas mentit ça m'a rendu très heureuse…

Et sans m'en rendre compte des larmes couler de mes yeux de verres. Une main d'une douceur et d'une chaleur réconfortante venu immédiatement les essuyer.

-Shh.. Ne pleure pas c'est de ma faute si ton cœur ne bat pas…

-Non maître ne vous accusez pas pour me défendre… c'est moi..

-Je ne dis que la vérité tout ça c'est parce que je n'ai pas réussi à te créer un vrai cœur. Mais je te crois si tu me dis que tu es heureuse alors c'est que tu l'es et ça me rend très heureux aussi !

-Merci maître ! Je ne vous décevrez jamais !

-Reste avec moi pour toujours et tu ne me décevras jamais.

-Pour toujours, c'est notre promesse.

Mais cette promesse ne pouvait être tenue pour un être tel que moi…