Couple : DM HG
Rating : K
Disclaimer : oups ! l'ai oublié !
J'avais rien à faire une aprèm donc voilà mon premier one shot ! Peut être suivit d'autre, sait on jms !
J'en profite pr lancer un avis de recherche ! J'ai perdu ma relectrice ! Feel ! Alloooo ? Ou es tu ?
Si jms vs l'avez vu qq part merci de me le signaler !
La petite fille poussa doucement la porte de la chambre. Elle devait avoir six ans au maximum et ses yeux noisette exprimaient la détermination, bien que son cœur battait contre sa poitrine et qu'elle tremblait légèrement. Mais c'était le moment où jamais. Elle entra rapidement dans la pièce et ferma aussitôt la porte derrière elle. Le regard de la petite fille se tourna immédiatement vers un coffre de bois vernis. Il trônait au pied du lit à baldaquin de ses parents. Elle avait un jour demandé à sa mère ce qu'il y avait dedans.
- Des lettres et des photos ma chérie. Je te les montrerai un jour peut être…
Mais la petite fille ne voulait pas attendre ce jour. Ce qu'elle allait faire était mal, elle le savait, c'était à ses parents, leur vie privée… Mais comment résister ? Les paroles de sa camarade de classe lui pourrissaient la vie depuis une semaine déjà. Il fallait qu'elle sache, c'était important. La petite fille s'approcha alors tout doucement du coffre, comme si leur domestique allait soudainement sortir d'un placard et la mettre dehors à coup de pieds au derrière… Elle s'accroupit devant le coffre et passa ses doigts sur les motifs gravés dans le bois. Il y avait un petit cadenas qui le maintenait fermé mais elle savait comment faire pour l'ouvrir. La petite fille sortit une longue baguette de sa poche et la pointa vers le cadenas. Ses parents préféraient qu'elle n'utilise pas la magie avant son entrée à Poudlard mais elle connaissait déjà pas mal de sorts. Son père lui permettait de temps en temps d'en jeter en lui prêtant sa baguette. Mais là, elle serait seule.
La petite fille prit une inspiration. Elle tremblait encore plus et il lui semblait que les battements de son cœur résonnaient dans la pièce.
- Alohomora ! murmura la petite fille d'une voix étouffée.
Il y eut un déclic et le cadenas s'ouvrit puis tomba à terre. La petite fille esquissa un sourire hautain, que sa mère qualifiait de « purement Malefoyien » en riant. Tout le monde disait qu'elle était douée, que ce serait une grande sorcière avec des parents pareils… Mais elle avait des doutes terribles en ce moment. Et si ils ne s'étaient jamais aimés ? Et si ils étaient ensemble par devoir ? Par contrainte ? Et si elle n'était qu'une erreur dans leur vie ?
La petite fille refoula les larmes qui lui montaient aux yeux et ouvrit le coffre d'un geste brusque. Elle se pencha au dessus pour regarder ce qu'il contenait. Sur près de cinquante centimètres s'empilait des parchemins recouverts par deux écritures différentes. Il y avait également une rose qui n'était pas flânée, deux insignes de « préfets en chefs », un joli collier, des gants et une place de cinéma. La petite fille ne comprenait pas ce que ses objets faisaient ici. Mais son attention fut attirée par un gros livre à la couverture rouge et argent. Ses yeux noisette s'éclairèrent. Ce devait être cet album de photos dont lui avait parlé sa mère. La petite fille le prit délicatement dans ses mains et le posa sur ses genoux. Elle hésita un instant. Ce n'était pas correct, elle allait se faire tuer si on la découvrait ici.
- De toute façon, tes parents se détestaient !
La petite fille serra les poings à ce souvenir et ouvrit l'album d'un geste brusque. La première photo devait dater de la sixième année de ses parents à Poudlard. Sa mère posait à côté de son père et tous deux avaient l'air profondément ennuyé. L'une portait l'uniforme de Gryffondor et deux livres sous le bras, l'autre avait l'uniforme de Serpentard. Ses parents échangeaient des propos visiblement virulents et sa mère devenait au fur et à mesure rouge de colère. Son père avait ce regard étincelant qui ne présageait rien de bon. La petite fille s'empressa de tourner la page. Elle ne voulait pas en voir plus de celle là. La seconde photo montrait son père et sa mère en train de danser. Ils étaient tous deux très bien habillés et séduisants. Les lumières étaient tamisées et d'autres élèves dansaient un slow autour d'eux. La petite fille reconnut son parrain Harry Potter, dans les bras d'une jolie asiatique. Ses parents se tenaient à bonne distance l'un de l'autre mais leur visage démontrait un trouble très clair. Sa mère lui adressa un petit sourire crispé.
Un bruit se fit soudainement entendre dans l'allée de leur maison. La petite fille sursauta. Elle sembla perdue un court instant puis se ressaisit. Après ça, elle n'aurait sans doute jamais l'occasion de voir cet album. Elle passa alors deux pages et regarda une autre photo.
Elle avait été prise en hiver, sans doute dans le parc de Poudlard recouvert d'une bonne dizaine de centimètres de neige. Ses parents, chaudement emmitouflés s'envoyaient de la neige en pouffant de rire. Leurs joues étaient rouges et leurs yeux brillants. A un moment, son père attrapa sa mère par la taille mais celle-ci se défendit et ils roulèrent tous deux dans la neige, en riant comme des enfants.
La petite fille sentit son cœur envahit par un soulagement bienvenu. Elle tourna la page.
Le décor était cette fois une chambre, sans doute celle de son père étant donné les couleurs.
Sa mère se tenait debout devant la fenêtre, avec sur elle uniquement un drap enroulé autour de ses épaules. Elle faisait des grimaces et tirait la langue à l'auteur de la photo, son père probablement, puis prenait des poses en riant avant d'envoyer des baisers.
La petite fille crut entendre des bruits de pas dans le couloir et exclamations étouffées. Son cœur s'accéléra. Elle n'avait rien à faire ici mais elle devait absolument savoir.
Alors, elle tourna la page d'un geste fébrile pour arriver vers la fin. Le jour de sa naissance. Sa mère la tenait dans ses bras et avait l'air fatiguée mais rayonnait de bonheur. Son père l'entourait de ses bras et portait sur le bébé un regard émerveillé. Les deux discutaient et riaient doucement en observant le bébé. Son père déposait des baisers dans le cou de sa mère qui riait et le repoussait doucement.
La petite fille estima en avoir vu assez. Ses yeux s'emplirent de larmes. Comment avait elle pu penser une chose pareille ? Que ces parents ne s'étaient jamais aimés ? Elle eut honte tout à coup. Mais elle était si soulagée… Leur amour et leur bonheur lorsqu'ils étaient ensembles était si évident. La petite fille se jura de ne jamais plus croire un mot de cette truie de Karen.
Elle soupira de soulagement et rit en même temps.
A ce moment, la porte de la chambre s'ouvrit brusquement. La petite fille étouffa un cri de frayeur et se leva d'un bond, l'album tombant à ses pieds. Ses parents venaient d'entrer.
Son père tenait sa mère enserrée contre lui et tous deux riaient en échangeant de longs baisers passionnés.
- Alors tu l'as mit cet ensemble ? demandait son père d'une voix rauque.
- Viens vérifier par toi même, répondait sa mère en gloussant.
- Hum ! Avec joie !
Oui décidément, la petite regrettait d'avoir eut de telles pensées.
Au moment où sa mère passait sa main sous la chemise déjà bien débraillée de son père, elle aperçut sa fille. La mère stoppa net les baisers de son mari qui semblait empressé de la débarrasser de son haut. Il lui adressa un regard intrigué tandis que la mère se détachait doucement de lui et tendait de remettre de l'ordre dans son chignon qui partait dans tous les sens. Le père tourna alors la tête vers sa fille, debout près du lit et l'air terriblement gênée.
- Heu… Je suis désolée, murmura-t-elle d'une toute petite voix en baissant la tête.
Ses parents échangèrent un regard intrigué et rejoignirent la petite fille. Le père ramassa la baguette et jeta un coup d'œil au coffre ouvert tandis que la mère dardait un regard sévère sur sa fille.
- Je peux savoir ce que tu faisais Morgane ? demanda la mère en croisant les bras, visiblement fâchée.
- Je… je… c'est… désolée ! bafouilla la petite fille en éclatant en sanglots.
Son père s'assit à terre et invita sa fille à venir dans ses bras. Elle ne se fit pas prier et s'installa, serrée contre son torse. Les yeux de sa mère s'adoucirent et elle s'assit à leurs côtés.
- Raconte moi ma chérie, lui dit son père, que c'est il passé ?
- C'est… c'est…
La petite fille renifla et s'agrippa à la chemise de son père. Sa mère caressa doucement les cheveux blonds clairs de sa fille en lui murmurant des paroles douces pour la réconforter.
- C'est Karen Flint ! dit enfin la petite fille en séchant ses larmes. Elle… elle a dit…
- Qu'est ce qu'elle t'a encore raconté cette truffe ? demanda sa mère en reniflant d'un ton méprisant.
- Hermione ! protesta son père en fronçant les sourcils.
Mais la petite fille pouffa doucement, partagée entre larmes et rire. Elle aimait tant être dans les bras de son père, bien qu'ils soient la plupart du temps occupés par sa femme…
- Elle a dit que vous vous détestiez ! Et que c'est anormal que vous soyez mariés !
Ses parents échangèrent un regard mi amusé, mi furieux.
- Ne fais pas attention à ce qu'elle raconte, lui dit son père en déposant un baiser sur la joue de la petite fille. Elle est jalouse parce que tu es déjà une grande sorcière alors qu'elle n'arrive même pas à monter sur un balai !
- Pas de quoi se vanter ! répliqua Hermione en retrouvant son air sévère
- Ma chérie, ta fille doit être initiée le plus vite possible au Quidditch. Elle a hérité du talent de son père j'en suis sûr !
- Et de sa modestie aussi ! ricana la mère.
- Arrêtez ! protesta doucement la petite fille, sentant une dispute poindre. Elle songea alors à tous les éléments qui avaient renforcés ses doutes. Ses parents se disputaient souvent… mais finissaient toujours pas se réconcilier tendrement. Leurs opinions divergeaient souvent… mais ils se mettaient finalement d'accord en reconnaissant leurs torts. Les belles familles ne pouvaient pas se voir… Mais cela ne les affectaient en rien. Oui, vraiment, elle avait été stupide de penser que Karen Flint disait peut être la vérité. Des larmes remontèrent à ses yeux.
- Ecoute mon cœur, fit doucement son père. Ta mère et moi avons longtemps eu des… heu… petits accrochages… Mais j'ai ouvert les yeux, appris à la connaître et c'est la femme la plus merveilleuse que ne n'ai jamais rencontré.
- Et ton père est un homme absolument adorable, il est tout ce qu'une femme rêverait d'avoir… Et je l'aime. Toi aussi d'ailleurs mais tu le sais…
- Hum… Moi aussi… marmonna Draco.
Hermione poussa un soupir en levant les yeux au ciel :
- Ton père a toujours eu un problème avec l'expression « je t'aime ». J'ai bien cru qu'il ne me le dirait jamais !
- Je l'ai fait pour notre anniversaire ! C'était romantique non ? protesta son mari.
- Nos deux ans Draco ! Tu as attendu deux ans !
- Quoi tu aurais préféré que je te sorte ça au bout d'une semaine ?
- Mais non ! Je n'ai jamais dit ça !
- Ba alors où est le problème ! demanda Draco en haussant le ton.
- Mais quelle tête de mule celui là ! s'exclama Hermione.
Morgane toussota et ses parents se turent soudainement. Un sourire amusé apparut sur leurs lèvres. Draco et Hermione s'embrassèrent tendrement, sous le regard amusé de leur fille, comme pour cesser ce début d'hostilité.
- Bon ben, je vais aller me coucher, dit elle en s'échappant des bras de son père. Bonne nuit !
Sa mère répondit mais sa phrase fut étouffée sous un baiser passionné de son mari. La petite fille se dirigea vers la porte, le cœur gonflé de bonheur. Ses parents s'aimaient, l'aimaient. Ils étaient de grands sorciers reconnus et leur maison était un îlot de joie que beaucoup d'enfants enviaient… Dont Karen Flint… Elle allait sortir de la pièce quand son père la rappela.
- Je comprends tes motifs Morgane, mais ce n'est pas un prétexte pour fouiller dans nos affaires, fit il d'un air strict.
- Privée de sortie pendant une semaine, ajouta sa mère sur le même ton.
La petite fille fit une moue mais hocha la tête. Elle s'en était bien sortit après tout.
Quand elle eut refermé la porte et se fut éloignée de quelques pas, Draco se tourna vers sa femme, un sourire coquin aux lèvres.
- Ou en étions nous ? demanda-t-il.
- Je me disais que Morgane aurait bien besoin d'un petit frère ou d'une petite sœur ! murmura Hermione en déboutonnant lentement la chemise de Draco.
- En voilà une bonne idée !
- Alors on s'y met ! Qu'est ce que tu attends ? demanda sa femme, avant de capturer ses lèvres.
En espérant que ca vs a plut ! Reviews ?
BizouS d'une garce
