Titre: Jusqu'au dernier souffle

Auteurs: Yami ni hikari et Siashini

Disclaimer: Pas à nous ! Snif

Couples: pas vraiment ça arrivera plus tard dans la séquelle.

Genre: angst, légèrement yaoi

Résumé: Un agent, du CSI travaillant en solo sur une affaire, disparaît mystérieusement, ses collègues font tout ce qui est en leur pourvoir pour le retrouver, mais y arriveront-t-ils ?

Note: Cette fic est tirée d'un épisode des Experts Las Vegas.

Remerciement

Un énorme merci à Shali qui nous a soutenu et encouragé pour cette fic !

Jusqu'au dernier souffle

Prologue:

Au volant de sa voiture de service, un jeune homme reprenait en chantant les paroles d'une chanson country qui passait à la radio.

Ce jeune homme, répondant au nom de Duo Maxwell, était tout simplement magnifique.

Il avait de longs cheveux châtains, aux reflets dorés, qu'il coiffait en une natte parfaite, un visage rond et pale à la couleur de porcelaine, des lèvres légèrement rosées et un petit nez retroussé. Mais le plus impressionnant chez lui, étaient sans aucuns doutes ses yeux d'une sublime couleur améthyste et qui étaient rehaussés de longs cils châtains. Une couleur si exceptionnelle qu'ils en devenaient magiques. Ces diverses caractéristiques faisaient qu'il jouissait d'un charme certain auprès des gens et en particulier d'une mais il ne s'en apercevait pas.

Arrivé sur le lieu du crime, il se gara puis sortit de sa voiture illuminée aux couleurs rouges et bleues, dû par la présence d'un gyrophare. C'était le signe de son appartenance aux forces de l'ordre, plus précisément au CSI.

Le CSI était une branche de la police, elle s'occupait de relever les différents indices présents sur les lieux d'un crime, puis de les analyser, pour pouvoir, par la suite mener et élucider les enquêtes avec l'aide d'un ou plusieurs inspecteurs.

Duo marchait d'un pas tranquille sans trop se soucier de ce qui l'entourait. Ce n'était pas la première, ni la dernière fois, qu'il se rendait en solitaire sur une enquête.

Il progressait vers la ruelle où l'on avait signalé la présence de bouts de corps humains, information évidemment récoltée par le standard de la police et qui provenait d'un appel anonyme.

C'est l'appareil photo pendu autour du cou et la mallette, où se trouvait tout le matériel indispensable à tout bon expert, en main, qu'il approcha du policer déjà présent et qui avait pour fonction d'assurer la sécurité du lieu du crime et la sienne, bien évidemment.

Son travail n'était pas celui d'un flic mais celui d'un expert en criminologie. C'est à dire récolter tous les indices se situant sur le lieu du crime et qui se présentait ce soir sous la forme d'une ruelle sombre.

«- Duo! S'exclama le policier qui l'attendait depuis déjà un petit moment.

«- Salut, alors qu'est-ce qui se passe ?

«- Ben un appel anonyme signalant des morceaux de corps humains au milieu de la rue. J'ai déjà fait le tour et voilà ce que j'ai trouvé.

Tout en parlant, les deux hommes s'étaient approchés de l'endroit en question. Le policer, à l'aide de la torche électrique qu'il tenait dans sa main droite, éclaira le sol.

On pouvait y voir une marre de sang rouge noire avec en son centre des morceaux de corps humains, plus précisément des boyaux, dont un imposant tube digestif.

Duo déposa sa mallette au sol pour pouvoir photographier sous tous les angles la scène du crime qui se tenait sous ses yeux.

Après avoir fait cela, il ouvrit sa mallette pour en sortir ce dont il avait besoin, comme plusieurs plots rouges numérotés, qui allaient lui servir à marquer les indices découverts en les déposant à côté, ou encore une paire de gant qui lui servirait à ne pas compromettre les preuves récoltées.

Il venait de placer le premier juste devant la flaque, quand le policer qui l'accompagnait commença à se retirer en arrière.

«- Ça ne vous gêne pas si je me retire deux minutes, je commence à me sentir mal à la vue de tout ceci. Dit-il en se retenant de ne pas vomir.

«- Oui c'est bon vous pouvez y aller. Lui répondit Duo en souriant légèrement.

Apparemment notre cher policier avait quelques problèmes avec ce qui se trouvait sur le sol.

Tout en jetant un coup d'œil au policer en-train de vomir un peu plus loin devant sa voiture de fonction, il sortit de sa poche un chewing-gum pour faire passer l'odeur nauséabonde des restes humains.

«- Ça va aller ? Vous voulez un chewing-gum. Lui demanda le natté.

«- Non merci ça ira.

C'est sur cette dernière phrase qu'il continua son chemin, tout en déposant, de-ci, de-là, les plots numérotés dont il disposait pour ses enquêtes et prenant par la suite une ou deux photographies du tout. Cela dans le but de garder en mémoire comment était disposées les preuves sur le lieu du crime.

Duo avait l'impression d'être observé mais trop occupé dans son travail il ne s'en préoccupa pas.

Soudain son regard se dirigea vers un sac en plastique transparent qui contenait visiblement un gobelet de couleur blanche. Il était posé à seulement quelques mètres de lui. Il prit rapidement une photo avant de s'en approcher, il l'examina mais n'eut pas le temps d'approfondir ses recherches qu'une ombre s'abattit sur lui.

Quatre et Heero arrivèrent rapidement sur les lieux du crime, où Duo avait été enlevé. Un peu plus loin, l'inspecteur était en-train d'interroger le policier qui avait laissé le natté sans surveillance.

«- Êtes-vous sur de n'avoir rien vu de suspect?» Redemanda l'inspecteur.

«- Oui, je ne l'ai laissé que quelques minutes. Répondit piteusement le pauvre agent.

«- Vous n'auriez même pas du le laisser, même pour quelques secondes. Disparaissez! Il était un peu énervé contre cet incapable qui n'avait pas su faire son boulot.

Puis il s'approcha d'Heero et Quatre tout en leurs disant:

«- Cela fait 25 minutes qu'il a disparu. Puis il s'en va en les laissant commencer leur enquête.

Tout comme Duo l'avait fait, il commença à observer la scène du crime en suivant les plots déposés près des indices. Quatre, après quelques pas, trouva le gilet du natté et près de celui-ci, il observa une petite fibre blanche qui sentirait peut-être l'alcool. Il n'hésita pas à la mettre sous emballage pour les faire examiner, alors qu'Heero, lui, était déjà près du gobelet à l'examiner très attentivement.

«- Ce n'est pas le travail de Duo, j'en mettrais ma main au feu . Dit Quatre en arrivant près de lui.

«- C'est peut-être un message. Répondit mystérieusement le japonais.

A suivre

Alors on a le droit à un petit mot pour savoir si ce prologue vous a plu ?

Biz

Yami et Sia