Titre : Une goutte
Auteur : SoO
Genre : Drame (un chouilla de Shweir)
Rating : T
Résumé : Juste une goutte...
Note : En ce Vendredi soir où je suis seule et où j'essais de mettre sur papier/écran toute cette tristesse qui est en moi...
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Une goutte de vin au lieu du café habituel. Une goutte de ce savoureu breuvage qu'elle avait enmené avec elle pour une occasion spéciale qui ne s'était jamais présentée. Une bouteille qui avait eu le temps de vieillir de quatres ans sans prendre le même goût amer qui envahissait maintenant sa bouche. Pourquoi se donner tant de peines? Pourquoi la boire spécialement ce soir?
Elle prit une gorgée et fronça les sourçils sentant un léger picotement au niveau de sa gorge. Elle n'en avait pas bu depuis bien longtemps et profita de chaque senssations qui s'offraient à elle.
Une deuxième goutte pour se remémorer la raison de sa présence ici. Toutes ces années de pressions pour rester en vie. Pour garder à flot cette cité qui était maintenant tout ce qu'elle avait. Et pourtant elle ne se sentait pas chez elle. Cette trop grande maison dont les visages qui la peuple lui sont étrangers lui fait presque peur et il ne se passe pas un jour sans qu'elle angoisse de cette menace qui pèse sur leurs têtes.
Elle avait tout sacrifier pour cette citée. Son mari, sa famille et tout bêtement son chien. Elle n'avait pu emmener le moindre objet personnel mis à part les bagages réglementaires de l'armée.
Simon n'avait pas supporté son absence, il l'avait quitté sans montrer la moindre trace de quelconque scrupul. Elle s'en est relevé... Elle n'a rien laissé paraître...
Si encore elle avait retrouvé l'amour. Si seulement John et elle ne s'entêtaient pas à jouer à ce jeu stupide de maintenir une certaine distance pour préserver leurs relations professionelles. Toutes ces années gâchées. Ils pouvaient être tuer par les Wraith à tout moment...
Une goutte, deux gouttes... Le sang s'échappait des poignets blessés de ses bras pendant dans le vide. Elle était assise dans le fauteuil de son bureau ou plutôt à demi-allongée. Elle bascula sa tête en arrière et ferma les yeux.
Pour ses dernières pensées elle voulait se rappeler son enfance. Cette odeur de blé en été qu'elle n'avait pas senti depuis si longtemps. Cette inssouçiance face au monde qui l'entour, à la menace...
Elle sentait le froid l'envahir, non pas à cause de la fraicheur de ce début de nuit.
Ils la retrouveraient sans doute demain matin, vide de sang, vide d'inquiètude.
Elle poussa un dernier soupir de soulagement.
FIN
