Si seulement tous ça n'était qu'un cauchemar...

Point de vue Arizona :

" Pour beaucoup de gens, l'hopital est un endroit effrayant, un endroit hostile, un endroit où les malheures se produisent, la plus part des gens préfèreraient l'église ou l'école, ou la maison.

Mais moi, j'ai grandis ici, pendant que ma mère faisait ses visites, j'ai appris à lire dans la salle au dessus des blocs, je joueais à la morgue, je faisais des coloriages sur de vieux dossiers des urgence.

L'Hopital était mon église, mon école, ma maison.

L'Hopital était mon lieux sûre. Mon sanctuaire.

J'adore cet endroit. Correction, j'adorais cet endroit... "

Un tueur est dans l'hôpital.

Un tueur.

Un homme en possession d'une arme à feu.

Un homme qui pourrait vous tuer en une fraction de seconde.

Un homme qui ce croit en droit de choisir si vous devez vivre, ou mourir.

Je regarde ma Calliope, elle essaye de paraître rassurée, indifférente à la situation actuelle. Et pourtant, je peux déceler de la peur dans ses yeux, de la peur que tous le monde ressent dans cette pièce. Je regarde la petite fille sur le lit d'hôpital, elle n'est pas au courant de ce qu'il se passe. Elle a mal. Il faut que j'agisse, que j'aille chercher du matériels stériles pour la soigner.

Mais j'ai comme une mauvais pressentiment. J'attrape doucement la main de Callie et l'entraîne en dehors de la salle, je la plaque contre le mur et l'embrasse doucement. Sa langue quémande l'accès à ma bouche, j'entrouve donc mes lèvres, sa langue vient à la rencontre de la mienne. Le baiser est doux, sensuel. Tout comme je les aimes. Je passe doucement ma main dans ses cheveux.

Je me détache de ma douce quand j'entend le gémissement de la fillette venant de la pièce d'auscultation, je place mes mains autour du visage de Calliope.

- Je vais aller chercher du matériels pour soigner Rudy. Pendant ce temps, j'aimerais que tu t'occupe d'elle, que tu l'as rassure, d'accord ?

- Oui, pas de soucis.

Elle me fait un mince sourire.

- Ne t'inquiète pas, il ne nous arrivera rien. Je serais toujours là pour toi, je t'aime.

Je dépose un tendre baiser sur ses lèvres pour prouver mes paroles puis nous partons chacune de notre côtés.

Si jamais su, je serais rester dans la salle, avec Callie...

Je tourne au bout du couloir, un vent frais me caresse le visage, un bruit de porte se fait entendre, mon sang se glace. Je garde mon sérieux pour apporter au plus rapidement des soins à Rudy. Malheureusement, je ne pu accomplir cette action.
Un métal froid est en contact avec mon dos.
Je reste de marbre. Mon sang pulse sous mes tempes. Mes yeux s'embuent de larmes.
Je sens une main attraper mon bras et me retourne violemment.

Je suis face au tueur.

Face à cet arme qui va probablement me tuer.

Face à la fin de ma vie.

Face à la fin de ma relation avec Callie.

Face à... La mort...

Je panique, ma respiration devient saccadée.

- Vous êtes chirurgien ? Sa voix est dure, sûre d'elle.

Mais au fond de ses yeux, je perçois l'hésitation, la peur, le regret.

Regrette t-il tous ses meurtres ?

Regrette t-il d'avoir ôté la vie à des innocents ?

A t-il sa sur la conscience ?

Le métal fait précision sur mon ventre.

Que se passera t-il si je ne répond pas ?

J'entend le " clic clic ", signifiant qu'en une pression du doigt, il peut me tuer.

Je comprend rapidement que si je répond pas, il me tuera. Il suffit que je réponde, et ensuite il partira !

- Je... Je suis chirurgien...

Ses sourcils se froncent. Ma réponse ne lui convient pas... Je vois son doigt appuyer doucement sur la gâchette.

Pam.

La douleur est fulgurante.

Affreuse.

Intolérable.

Pam.

La douleur du deuxième coup est tellement douloureuse que je m'écroule parterre.

Je le vois s'approcher de la salle ou se trouve Callie. Non !

Je veux crier, crier ma douleur, crier le danger qui s'approche, mais aucun son ne sors de ma bouche. Mes yeux se fixent sur le plafond. Ma respiration est rapide. Si seulement j'étais restée avec ma Calliope...