Bonjour à tous, chers lecteurs. Non, je ne suis pas UnePasseMiroir. Vous voyez bien ma barbe blanche et mon habit rouge... Vous dites ? Gandalf ? Non, je ne le connais pas... Non, moi, je suis l'Ada Noël. Je suis chargé d'exaucer les souhaits des petits elfes, et, la nuit de Noël venue, de distribuer des récompenses aux enfants qui ont été sages durant toute l'année.

J'ai d'ailleurs, pendant plusieurs années, reçu les lettres de vœux d'un petit elfe qui s'appelait Fëanor. Vous plairait-il d'y jeter un œil ?

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– Les vœux de Fëanor /I –

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« Cher Ada Noël,

J'ai fêté mes onze ans Valariens au début de l'été, et mon père a décidé que j'étais assez grand pour faire moi-même mes demandes de présent pour les fêtes de fin d'année.

Tout d'abord, je peux vous assurer que j'ai été très sage durant toute l'année, ainsi que les précédentes. J'obéis toujours à mes précepteurs et je suis sérieux durant leurs leçons. Demandez-leur, si vous avez un doute, mais je vous assure que leur réponse appuiera mes paroles.

Mon seul désir est de rendre mon père, le Roi Finwë, fier de moi. Il veut que je sois un prince sage, qui assume ses responsabilités et qui sois conscient de son importance sans pour autant s'en enorgueillir. Je lui ai promis que je le serais, et je ne fais jamais mes promesses à la légère.

Mais j'ai certes beau être prince et avoir tout ce qu'un enfant de mon âge peut rêver, il me manque une chose, cher Ada Noël, une seule chose, et son absence me pèse et me fait souffrir.

Depuis toujours, j'ai grandi avec mon père, que j'aime de tout mon cœur… Mais jamais, jamais je n'ai eu de mère. Je ne sais même pas quel était son visage, et je connais à peine son nom. Miriel. Père me dit qu'elle est partie se reposer très loin d'ici, et qu'elle ne peut pas revenir.

Mais, vous, cher Ada Noël, on dit que vous pouvez exaucer tous les vœux. Alors, s'il vous plaît, s'il vous plaît cher Ada Noël, j'ai été sage toute l'année et toute ma vie, et la seule chose que je vous demande, en cette fin d'année, c'est une maman.

Fëanor Curufinwë Finwëion »

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Et il m'en envoya encore plusieurs... La deuxième fut celle du Noël suivant.