Disclamer : ces personnages ne sont pas à moi.
Genre : ansgt, yaoi.
Note : je sais que j'ai déjà beaucoup de fanfics en cours, mais celle-ci me tenait à cœur. Il se peut, et je tiens à le préciser, que cette histoire devienne un threesome. Plus le temps passait et plus cela me paraissait évident, j'espère que cette fic vous plaira quand même.
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Sacrifice myself for you
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- Non Papa, arrête… !
- Je ne suis pas ton père sale morveux ! Espèce de parasite… Je te hais tu entends ! Si tu n'étais pas entré dans ma vie…
- Non… Aïe… Tu me fais mal… S'il te plaît, arrête…
Le jeune homme se recroquevilla dans un coin de la cuisine et tenta d'échapper aux coups qui pleuvaient sur lui, mais Treize continua, furieux et surtout complètement saoul.
Les cadavres des bouteilles qu'il avait sifflé au cours de la soirée s'étalaient misérablement sur la table de la cuisine.
Duo n'avait eu que le malheur d'entrer chercher un verre d'eau. Son beau-père était devenu fou, comme à chaque fois qu'il buvait. Et le garçon avait beau tenter d'échapper à ses coups, il savait qu'il n'y avait qu'une seule chose qui pourrait arrêter son beau-père dans ces quarts-d'heure là…
La porte s'ouvrit soudain et un jeune homme se précipita sur Treize, se mettant devant lui, s'interposant pour qu'il cesse de frapper Duo en s'écriant :
- Arrête Papa ! Arrête ou tu vas le tuer !
Le regard de Trowa était décidé et ferme, et comme à chaque fois face à son fils, Treize tomba à genoux et se mit à sangloter.
- Oh Trowa… mon fils… Je t'aime tellement si tu savais…
Trowa se mit à genoux et le prit dans ses bras, essayant de consoler son père pendant que d'une main dans son dos, il indiquait à Duo de filer de là en vitesse. Ce que fit le garçon sans demander son reste.
Amèrement, lançant un regard désolé à son frère, car il savait pertinemment ce qui allait se passer, il sortit en courant de la cuisine, remontant rapidement dans sa chambre où il s'enferma à double tour. Avant de se tourner dos à la porte et de se laisser glisser sur le sol en pleurant douloureusement.
Trowa serrait toujours son père contre lui et il soupira de soulagement en se rendant compte que son frère avait enfin fui. Sa main caressa doucement les cheveux de Treize et il sentit bientôt ce dernier se serrer un peu plus lui en pleurant, ses mains se faisant baladeuses sur son corps.
Trowa déglutit et ferma les yeux : l'image de Duo apparut dans son esprit et le réconforta presque pour ce qui allait se passer. Il faisait cela pour protéger son frère… Uniquement pour lui. Il ne voulait plus que son père le frappe, il ne voulait plus qu'il continue à le blesser de la sorte. Et pour calmer Treize, il n'y avait qu'un seul moyen… Se laisser faire.
Lentement son t-shirt lui fut retiré et les lèvres encore imprégnées du goût de l'alcool de Treize se promenèrent sur son torse, venant lécher avidement un téton. Ses mains vinrent déboutonner son pantalon et Trowa eut un petit hoquet quand son père mit bientôt ses doigts sur son sexe.
Il serra les dents et se laissa allonger sur le sol, avant d'écarter les cuisses…
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Heero soupira en voyant son nom inscrit sur la liste des classes, juste sous le nom de Terminale Littéraire… Dire qu'il aurait normalement dû être à la faculté, en train de découvrir les locaux…
Mais la France avait refusé qu'il passe directement dans une université sans avoir le baccalauréat, justifiant son redoublement par le fait que le diplôme japonais qu'il possédait déjà n'était pas l'équivalent du diplôme français.
Il se retrouvait donc en ce jour de rentrée devant le lycée Saint Victor, obligé de passer cette année de terminale pour pouvoir continuer ses études. Heureusement pour lui, il possédait une maîtrise pratiquement parfaite de la langue française, l'ayant déjà travaillé au Japon et avec ses parents, et il n'aurait pas trop de problème à suivre les cours.
Ce qui l'ennuyait, c'était juste de devoir se retrouver avec des élèves plus jeunes que lui, qui allaient sûrement le presser de questions pour savoir d'où il venait. L'avantage s'il avait été directement à la faculté, c'est qu'on pouvait suivre les cours dans une totale indifférence de la part des autres élèves, et les programmes eramus d'échange entre les étudiants favorisaient le mélange de toutes les nationalités et donc l'habitude des étudiants français à côtoyer des étrangers.
Mais pas dans les lycées…
Il soupira et alors qu'il allait rentrer dans le lycée, un jeune homme le bouscula un peu brutalement.
- Oh pardon… Excuse-moi…
Heero n'eut que le temps de croiser deux prunelles d'une étrange couleur améthyste, qui le dévisagèrent un court instant, avant que le jeune homme ne disparaisse rapidement à l'intérieur, visiblement très pressé.
Quel accueil chaleureux ! Il sentait déjà avec ironie que cette journée n'était pas placée sous les meilleurs auspices.
Et il n'eut pas tort. Le directeur tint à le présenter lui-même à sa classe, le mettant ainsi en avant devant tout le monde alors qu'Heero n'avait qu'une idée, se faire le plus discret possible. Grâce au directeur, c'était raté et il sentit tous les regards de sa classe converger vers lui, le mettant horriblement mal à l'aise.
- Tiens Heero, il reste une place à côté à côté de Wufei. Va t'asseoir là-bas, je te souhaite une bonne rentrée.
Docile le japonais se dirigea vers un jeune homme aux yeux bridés qui l'accueillit avec un regard froid. Visiblement il ne semblait pas ravi de se retrouver à côté de lui.
Heero nota qu'ils semblaient être les deux seuls asiatiques de la classe et il se demanda si le directeur avait fait exprés de lui conseiller cette place. Il sortit calmement ses affaires en gardant son masque d'impassibilité, sous le regard pénétrant du chinois à ses côtés qui finit par avoir un petit ricanement.
- Premier jour dans une école française, c'est ça ?
- Hn.
- Tu sais parler français au moins ?
- Peut-être mieux que toi… grogna simplement Heero.
La remarque fit tiquer le chinois qui hésita un court instant entre s'énerver ou bien passer ça sous le coup d'une simple plaisanterie. Il ne choisit véritablement que lorsque ses yeux croisèrent ceux d'un blondinet quelques tables plus loin, qui lui adressa un grand sourire alors que le professeur entrait déjà en classe et commençait son cours.
Bien… Il passerait pour cette fois.
De son côté, Heero suivit attentivement le cours, ignorant les regards des autres élèves qui venaient parfois se poser sur lui…
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La sonnerie indiqua la pause de midi et Wufei se leva d'un bond pour aller rejoindre un blondinet un peu loin dans les rangées. Les autres élèves sortirent précipitamment, apparemment pressés d'aller manger, et lorsque le chinois voulut les suivre, Quatre lui fit un petit sourire et il demanda :
- Et le nouveau ? Il doit être tout seul pour manger, on devrait peut-être lui proposer qu'il vienne avec nous non ?
- Hein ? Mais Quatre… le supplia le chinois.
- Hé au début toi aussi tu étais heureux que je vienne vers toi, alors maintenant c'est à toi de faire un effort !
Wufei baissa les épaules, vaincu. Il savait parfaitement que sans Quatre, il se serait retrouvé tout seul, et il avait vraiment apprécié qu'il soit venu le voir le premier jour de son entrée en lycée, même s'il avait tenté de le cacher…. Au fil des jours, ils étaient devenus amis et depuis quelques temps, leurs sentiments avaient évolués vers quelque chose de plus fort. Jamais Wufei n'aurait cru pouvoir aimer un homme un jour et pourtant… Quatre était différent. Il n'était pas un homme à ses yeux, ni une femme. Il était juste l'être qu'il aimait.
Traînant les pieds, ils s'approchèrent d'Heero alors que celui-ci finissait de ranger ses affaires et Quatre s'exclama avec un grand sourire :
- Tu es tout seul à midi ? Tu veux venir manger avec nous ?
Heero soupira et il fut tenté d'accepter, mais le bon sens l'emporta. Ce n'était pas en s'isolant qu'il allait réussir à s'intégrer dans la classe.
- D'accord.
- Génial ! On passe juste chercher un ami et on va manger à la cantine. Il paraît qu'ils ont fait des frites pour la rentrée !
Ravi Quatre entraîna les deux asiatiques à sa suite et ils allèrent déposer leurs sacs dans les casiers. Quelqu'un semblait les attendre vers les casiers en métal et Heero reconnut le jeune homme qui l'avait bousculé le matin même. Il fronça les sourcils et demanda :
- Qui est-ce ?
- C'est Duo, l'ami dont je te parlais !
Quatre alla le saluer et le visage triste du jeune homme natté s'illumina dés qu'il reconnut le blond. Il se jeta dans ses bras en s'écriant :
- Quat-chouuuu !! Tu m'as manqué pendant ces vacances !!!
Quatre éclata de rire mais sentit brusquement une main appuyer sur son épaule et tous deux tournèrent leurs regards vers Wufei dont le visage fermé était tendu dans une rictus étrange.
Duo s'écarta aussitôt en souriant.
- T'inquiéte pas Wuffy, je ne vais pas te le manger ton Quatre ! Il est à toi, j'y touche pas !
- C'est Wufei Maxwell !
Duo éclata de rire en ajoutant :
- Toi aussi tu m'as manqué Wuwu… Ca fait du bien de vous revoir ! Alors, vous avez concrétisé cet état ?
- DUO !! s'écria Quatre, ses joues prenant une belle teinte rouge.
Le natté rit de nouveau, avant que son regard ne se reporte sur le japonais qui était resté un peu plus loin.
- C'est qui ?
- Ah Duo, je te présente Heero, c'est un nouveau dans notre classe. Heero, voici Duo, il est en Première littéraire. C'est un ami à nous.
- Un très vieil ami ouaip, on se connaît depuis le bac à sable Quat-chou et moi ! Et toi, tu viens d'où ?
Heero l'écouta à peine… Son regard resta perdu dans les deux améthystes magnifiques qui le regardaient. Jamais encore il n'avait vu des yeux aussi beaux. Ni un visage aussi fin… Duo était un homme et pourtant, en cet instant, Heero le trouva vraiment très beau.
Sa distraction ne passa pas inaperçue aux yeux de Duo qui sourit et passa sa main devant le visage du japonais.
- Hé ho, y a quelqu'un ?
- Oui… Je… Pardon. Je viens du Japon. Mon père travaille pour l'ambassade et comme ma mère est professeur de français, on est venu emménager ici.
- Ah c'est pour ça que tu parles aussi bien ! J'adore ton accent, c'est trop chou ! Bon, on va manger ??
Quatre sourit et s'empara du bras du natté pour l'entraîner vers la cantine, tandis que les deux asiatiques restaient derrière sagement, suivant leurs camarades.
Wufei crut bon alors de préciser :
- Un conseil : je préfère te le dire tout de suite au cas où. Duo est gay, tout comme moi et Quatre, et si tu ne supportes pas ça, je comprendrais que tu t'éloignes. Mais dis une seule réflexion méchante et je te jure que je te le ferais payer !
Heero eut pour la première fois de la journée un petit sourire et il répondit calmement :
- Ne t'inquiéte pas, je ne dirai rien… Parce que je suis moi aussi gay.
…
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A suivre…
Voilà un début, j'espère qu'il vous a plu. Moi ça me change beaucoup, c'est la première fois que j'écris dans un milieu scolaire et ça me fait bizarre… lol
Laissez-moi une review pour me dire ce que vous en pensez.