Disclaimer : tout appartient à JK Rowling, et Warner brothers et même la fic est à quelq'un d'autre : neutral.

N/a : Titre étrange s'il en est. C'était supposé être « Of all the Western Stars », mais c'était trop long. C'est nommé d'après un poème de Tennyson :

"'T is not too late to seek a newer world.
Push off, and sitting well in order smite
The sounding furrows; for my purpose holds
To sail beyond the sunset, and the baths
Of all the western stars, until I die…
Made weak by time and fate, but strong in will
To strive, to seek, to find, and not to yield."
-Ulysses by Alfred Lord Tennyson

et il me semblait convenir pour décrire le but de Sirius: son désir de succès, son impatience, et l'injustice dont il est victime.

L'histoire est dédicacée à Moppet Poppet.

N:T: trop peur de faire une erreur de traduction, et d'en faire un contre-sens. Mais la musique est jolie.

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A propos de photographies floues.

Il faisait froid.

Un froid glacial qui se glissait sous votre peau, et éclatait vos veines une par une. Il immobilisait la chair de votre corps, et gelait vos os. Il se diffusait de chaque mur, et congelait l'esprit des prisonniers, un par un, et les tirait vers la folie.

Un homme agissait différemment des autres. Il était silencieux, observant les autres de ses yeux bleus nuageux avec un peu d'ennui. De temps à autre, son visage se contractait en une grimace de haine et de rage, comme pour les autres, mais il se calmait toujours et retournait à son observation. Mais un jour, il arrêta.

Sirius avait été sourd et aveugle pour le monde autour de lui depuis quelques années. Il ne mangeait pas, ne dormait pas. Maintenant il regardait une page arrachée d'un journal. Vieille de quelque jours, mais le fait d'être tenue entre des mains sale l'avait rendue brune et sèche. Il l'aggripait si étroitement, que ses doigts étaient blancs et tremblants, comme s'il tenait le fil de sa propre vie.

Un photo floue était discernable. C'était l'image d'un garçon, de six ans, mais qui avait l'air bien plus jeune, avec des cheveux noirs ébouriffés, et des yeux verts brillants. Il était petit et mince pour son âge, ayant l'air plus petit encore à cause de ses vêtements trop grands. Il était assis sur un banc de parc, le visage détourné de l'appareil, comme s'il cherchait quelqu'un. Doucement, il tourna la tête pour regarder l'homme, les yeux grands ouverts, mais timide.

Sirius sourit, passant un doigt sur la photo floue.

« Harry, murmura-t-il, Est-ce que tu te souviens encore de moi ? »

Harry ne répondit pas, le regardant innocemment. Le sourire de Sirius s'agrandit. C'était par une chance rare qu'il avait obtenu cette photo. Le Ministre, durant son inspection, avait accepté de lui offrir son journal. Ce fut juste quand il l'avait parcouru, qu'il avait remarqué le petit article, sur la deuxième page, avec une photo ratée. Quelqu'un avait prit une photo, et plus tard avait découvert un petit garçon, au dernier plan.

Le Survivant aperçu dans un parc moldu.

L'article l'avait attiré immédiatement, et il l'avait tellement lu et relu qu'il pouvait le réciter dans son sommeil. Harry avait été vu, malgré tout les efforts que faisait Dumbledore pour le tenir éloigné de la communauté magique. Ses coordonnées exactes étaient inconnues, mais Sirius savait parfaitement où il était. Comment pourrait-il oublier, après avoir vu Lily pointer tant de fois la maison de sa sœur sur une carte, avec un petit sourire blessé ?

Sirius ne voulait rien de plus qu'être dans ce petit parc, avec le petit garçon. Il donnerait n'importe quoi juste pour s'asseoir quelques minutes à ses côtés. Sirius sourit, passant une fois de plus ses doigts sur la photo.

Une nouvelle personne apparu soudain dans le cadre, poussant un énorme ventre. Il écrasait l'herbe avec une démarche impatiente, dégoutée, arrogante. Sirius se renfrogna de surprise, pendant tout le temps qu'il regardait la photo, jamais il n'avait vu l'homme. Harry se statufia de peur, tandis que l'homme aggripait son bras ferme avec une main grasse et dure. Il le tira de sur le banc, si rapidement que Harry tomba, et se fit traîner sur la pelouse. Les deux personnes disparurent.

Sirius grogna, la colère bouillonnant dans ses veine plus chaudement qu'à l'ordinaire. Sa poigne sur la photo se durcit, si forte qu'elle se déchira en deux. Les restes tombèrent sur le sol alors que Sirius regardait pas la fenêtre de sa cellule. Il secoua les solides barreaux avec toute l'énergie de son désespoir.

« Laissez-moi sortir ! »Sa voix fut perdue parmi les autres. « Laissez-moi sortir ! Laissez-moi sortir ! Laissez-moi sortir ! »

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Sirius fit quelques pas incertains, le monde tanguant dangereusement. L'eau de la rivière dégouttait encore de sa fourrure, peu importe combien de fois il s'était secoué. Il pouvait sentir l'humidité contre sa peau. Même à Azkaban, il n'avait jamais eu aussi froid.

Mais au moment même où il posa le pied sur la terre ferme, il sentit l'euphorie monter en lui. C'était comme la première fois sur un balai. Il aspira une grande inspiration, de l'air frai et propre, pour la première fois depuis six ans. Il rit, ce qui donnait un son étrange sous sa forme de chien. Il rit quand même. Il était libre !

Sirius sauta de joie, mais ses pattes faibles s'affaissèrent sous lui. Il essaya de rester debout, mais c'était peine perdue. La fatigue de sa traversée dans l'eau glacée le prit à la gorge. Il força ses jambes à bouger, ses membres tremblants de tout cet exercice après tout ces mois de léthargie.

Il ne fut pas sûr de combien de temps il marcha alors. Son esprit était un condensé de pensées informes, et sa vision s'assombrissait de minute en minute. Quand il refit réellement attention à où il se trouvait, il était près d'une étendue noire où l'herbe disparaissait brusquement. De grosses boîtes sur roues étaient alignées sagement côte à côte. Après un instant de réflexion, Sirius réalisa que c'étaient des camions, en plein chargement, avec le conteneur arrière encore grand ouvert.

« Où il va celui-là ? »

Sirius sursauta, et se cacha dans les ombres du parking. Un homme apparut dans son champ de vision, émanant une odeur de cigarette telle, que l'odorat fin de Sirius faillit le faire éternuer.

« Little Whinging. » Dit un autre camionneur. « Et ne te perds pas cette fois. C'était la chose la plus pathétique que j'ai jamais… »

Little Whinging.

Sirius sourit.

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Un petit garçon trop petit pour être agé de six ans et demi était assis au milieu d'un parc désert, ses jambes ne touchant pas le sol du haut du banc sur lequel il était perché. Ses yeux était d'un vert peu commun, et ses cheveux pointaient dans toute les directions imaginables. Ses vêtements étaient tachés et usés, et avaient l'air d'appartenir à quelqu'un aussi large que haut, mais certainement pas au petit garçon tout maigre assis sur le banc.

Beaucoup d'enfants se tortilleraient, ou balancerait leurs jambes, s'ils se trouvaient jamais assis comme Harry l'était, mais Harry était parfaitement immobile. Il tripota le sac de nourriture pour chat qu'il avait à ses côtés, et considéra l'idée de retourner chez MrsFigg. Les Dursley étaient sortit, ce jour-là, et l'avaient laissé chez la vieille femme sénile. Elle l'avait envoyé dehors pour faire des courses au moment même où il était arrivé, et maintenant, il hésitait pour y retourner. MrsFigg n'était pas une compagnie très agréable.

Un petit vent fit bruisser les feuilles et voleter sa frange.

Il se leva brusquement. Il y avait quelque chose dans les buissons derrière le banc. Quelque chose d'invisible qui le guidait. Harry se faufila entre les grosses branches feuillues, et se figea.

Il y avait un gros chien, peut-être bien aussi grand que lui, avec une fourrure noire et toute collée, allongé dans l'herbe à l'abri des regards. Même à travers l'épaisse fourrure, Harry pouvait voir les côtes de l'animal, et sa maigreur. Son instinct lui dit qu'il devrait être effrayé par les grands chiens inconnus, mais d'une certaine manière, Harry ne pouvait exclure une sorte de familiarité qui le liait à ce chien. Il le connaissait, d'une certaine manière. Le chien ne lui ferait pas de mal.

« Uuuuuhh…Bonjour ? »Dit Harry tout doucement. Il se sentait un peu ridicule. Mais il n'avait pas rencontré beaucoup de chien dans sa vie, et il ne pouvait penser à quelque chose d'autre à dire. Il s'approcha, posant une petite main sur le museau sombre.

Le chien tiqua au touché, et s'éveilla en sursaut, babines retroussées montrant les dents. Harry se recroquevilla, ayant tout d'un coup très peur. Le chien se glaça que il le vit, avec une expression proche de la surprise. Pendant un long moment, il ne cilla pas, observant le petit garçon avec une attention presque humaine. Pour un petit garçon faisant face à un chien presque de sa taille, c'était très effrayant. Toute la familiarité qu'il y aurait pu y avoir s'évanouit quand le chien se fut éveillé.

Il va me manger ! Pensa Harry, en reculant d'un pas.

Doucement, le chien avança d'un pas. Avec un éclat de peur panique, Harry tourna sur ses talons, s'enfuyant vers la sécurité du parc ouvert. Une force brute le plaqua au sol. Les lunettes fragiles de Harry s'envolèrent de son nez, et tout se floua en noir. Harry eut un couinement étranglé, cherchant désespérément ses lunettes.

Il cria presque quand sa vision redevint nette. Le chien était au dessus de lui, une de ses pattes le maintenant par l'épaule dans l'herbe. La respiration soufflait sur son visage, et les dents comme des rasoirs scintillait dans le noir. Il se débattit, mais le chien était trop fort. Il baissa la tête, et Harry frémit.
Il allait le manger ! Il allait mourir !
Harry fit un son désespéré, et porta ses mains devant son visage pour se protéger.
N'importe quel enfant crierait, mais les années de confinement, et de négligement l'avaient entraîné à ne jamais pleurer. Harry ferma les yeux, attendant la douleur.
Il y eut une petite pression sur son front. Le contact était gentil, et chaud, presque comme le toucher d'un parent.
Les yeux d'Harry s'ouvrirent. Le chien le regardait, les lèvres tirées en ce qui semblait être une tentative canine de sourire. Il toucha sa jour et couina.
Harry le regarda abasourdi : « Tu ne vas pas me manger ? »
Le chien eut un grondement dans sa gorge, et Harry se replia aussitôt en une boule compacte. Il fut surprit en sentant le poids sur son épaule s'en aller, et de sentir le chien s'éloigner. Harry s'assit contr le tronc d'un arbre, les yeux grands ouverts. Le chien couina de nouveau, secoua la queue, essayant de toute ses force de ne pas avoir l'air dangereux. Timidement, il s'approcha, posant sa tête sur l'épaule de Harry et tournant ses étrange yeux bleus vers lui.

Harry était tendu, encore sous le choc. Il tresailli en sentant le museau humide contre sa joue, et serra les dents sous la douleur de son épaule.

« Non ! Vas t'en ! » Cria Harry, se couvrant le visage de ses mains.

Le chien s'éloigna, comme brûlé, et Harry s'enfuit.

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Uhuhuhuhu...Finalement, je ne résiste pas, je vous le met tout de suite...Profitez-en bien!