Disclaimer : tous les personnages appartiennent à J.K. Rowling.
Pour toutes celles (et ceux?!) qui ont été frustré(e)s par la relation de Ron et Hermione!....
Se passe au cours de leur sixième année.
Lemon à prévoir pour la suite. Bonne lecture!
Révélation
PDV externe
Oh par Merlin! Elle me lâchera jamais! Mes lèvres sont gercées et toutes gonflées à cause d'elle!, se plaignit Ron.
Ron était en train de courir dans les couloirs de Poudlard, tentant d'éviter sa petite amie, ou plutôt sa vampire de petite amie, j'ai nommé Lavande Brown. Il cherchait désespérément un moyen de lui échapper. Il était faible. Oui, faible de l'avoir choisi elle, alors qu'il la voulait ELLE. Qui? Me demanderez-vous. Hermione bien sûr!
Quand il a appris par sa traîtresse-de-sœur Ginny que SA Hermione avait embrassé ce canard boiteux de Victor Krum, son sang n'avait fait qu'un tour. Ils s'étaient disputés, encore une fois, et il s'en voulait ,sans toutefois savoir comment se faire pardonner sans créer de nouvelle dispute, encore une fois. Comme d'habitude.
Ron s'était toujours demandé pourquoi Hermione et lui avaient tant de mal à communiquer. Mais quand il s'est rendu compte qu'il était le seul de la bande (et probablement de tout Poudlard, ou du moins, ceux de son année) à n'avoir jamais embrassé personne, il avait jeté son dévolu sur la première fille qui voudrait bien de lui, aussi superficielle soit elle. Tant qu'elle était jolie...
C'est vrai que grâce au Quidditch, Ron n'avait plus rien de cet adolescent gringalet et dégingandé qu'il était avant. Désormais, ses muscles s'étaient nettement développés, même si Ron ne se rendait compte de rien.
Bref, Ron était essoufflé d'avoir couru pour semer Lavande. C'était à se demander si les filles n'avaient pas de radar intégré, ou alors était-ce seulement elle. A chaque fois qu'il avait voulu lui échapper (et croyez-moi, c'est arrivé plus d'une fois!), elle l'avait toujours retrouvé, et lui lançait une réplique du genre «Oh mon Ron-Ron, je t'ai eu! Je t'ai retrouvé!», à croire qu'ils faisaient une partie de cache-cache. Il se sentait coupable et faible, mais il voulait à tout prix éviter la crise de larmoiement qu'occasionnerait à tous les coups une rupture. Lâche, oui il l'était. Il avait vainement espéré que Lavande se lasserait de lui en le voyant si distant, mais non, elle le collait toujours autant, comme si de rien n'était. Une vraie sangsue.
Ron était désormais devant une tapisserie, qui cachait une ouverture dans le mur. Comme un placard, dont la tapisserie ferait office de porte. «Parfait», se dit-il. Il avait fait tellement de détours, qu'il ne savait même pas à quel étage il se trouvait, ou comment il avait fait pour arriver jusqu'ici. Il était bien trop occupé à fuir Lavande comme la peste.
La fête de Slughorn battait son plein au sixième étage, et Harry et Hermione ayant été invités, contrairement à lui, ce ne serait sûrement pas l'un d'entre eux qui viendrait le tirer de là tout de suite. Il allait attendre encore un peu, histoire d'être sûr qu'il l'avait bien semée et ne risquait pas de tomber sur elle, puis il repartirait à son dortoir. Il regrettait de ne pas avoir la carte du Maraudeur de Harry avec lui. Ainsi, il aurait aisément retrouvé son chemin, et il aurait pu faire en sorte de ne croiser personne.
Il se mit ensuite à penser à Hermione, à tout ce qu'ils avaient vécu ensemble, depuis leur première rencontre plutôt explosive dans le Poudlard Express, avec le troll des montagnes en première année, le polynectar qu'ils avaient bu l'année suivante dans l'espoir de soutirer des informations sur l'héritier de Salazar Serpentard à Malefoy et à ses deux acolytes Crabbe et Goyle, leur rencontre avec Sirius/Patmol et Buck en troisième année. Ils s'étaient peu à peu rapprochés...jusqu'à ce fameux bal de Noël en quatrième année, où Hermine était allée avec Krum. Grr...Krum. Rien que le fait d'entendre son nom le retournait. D'abord, c'était quoi ce nom?! Pff...
Depuis, et il en ignorait la cause, Hermione et lui se disputaient de plus en plus, encore plus maintenant qu'elle sortait avec Cormac MacLaggen et lui avec Lavande, ou Lav-Lav comme Hermione aimait l'appeler pour se moquer.
Elle lui manquait.
Il repensait à ses magnifiques yeux chocolat qui se plissaient en même temps qu'une ride de concentration se formait sur son front, à son nez tout mignon qui se fronçait quand il y avait trop de bruit dans la Salle Commune de Gryffondor, à ses lèvres qui suçotaient nerveusement le bout de sa plume quand elle révisait (c'est-à-dire assez souvent, pour le plus grand plaisir de Ron!). Ah! Combien de fois il avait rêvé d'être à la place de cette plume!...
Puis il y avait ses cheveux. Indisciplinés, il lui donnaient un petit côté rebelle tout à fait adorable. Il avait toujours voulu passer sa main au moins une fois dans ses boucles indomptables, tout comme elle. Ron rosit quand il pensa à sa poitrine. Il l'imaginait parfaite pour ses mains. Ni trop grande, ni trop petite.
Sa taille était fine, il était sûr qu'il pourrait en faire le tour avec les deux grandes paluches qui lui servaient de mains.
Et enfin ses jambes fines, élancées. Comme il aimerait lui descendre ses affreuses chaussettes («remontées jusqu'au-dessous du genou, à la hauteur réglementaire»). Il entendait d'ici sa voix de préfète en chef. Aiguë, agacée. Ron adorait aussi quand elle tapait du pied, signe d'impatience quand Harry et lui rechignaient à faire leurs devoirs, ou les magnifiques rougeurs qui coloraient ses joues quand on lui faisait un compliment sur ses excellent résultats.
«Stop!» lui cria sa conscience, avant que la situation ne lui échappe complètement, et que son corps ne puisse plus se contrôler, comme venait de le faire son esprit de jeune adolescent, dont les hormones le titillaient. Il souffla, tentant de reprendre un semblant de calme. Il repense alors à sa situation actuelle.
Pendant qu'il réfléchissait, toujours tapi dans sa «cachette» improvisée, il n'avait pas vu une ombre se diriger silencieusement vers lui. Ron ne reconnaissait pas cette personne. Il tâta sa poche, pour voir s'il avait sa baguette sur lui. Seulement, s'il s'agissait d'un professeur, de Rogue de surcroît, ou alors de Rusard (avec la chance qui le caractérisait, il y avait de fortes chances que ce soit l'un ou l'autre!), il était fichu.
En effet, il avait largement dépassé le couvre-feu autorisé, à savoir 21 heures. Si on le surprenait à sa promener dans les couloirs du château si tardivement, il écoperait à coup sûr d'une retenue. Mais quand il entendit l'ombre «pester», il n'eut plus aucun doute sur l'identité de cette voix...
Accio........tout plein de reviews pour la suite!!!
