Disclaimer : Tout appartient à sa Seigneurie dame J.K. Rowling. Malheureusement, même avec les milliards de pétitions qu'on a pu lui envoyer avec d'autres auteurs de fanfictions, elle n'a jamais voulu nous céder ses personnages. Dommage, j'aurai bien voulu disposer d'un Séverus pour moi toute seule !
Titre original : Mistletoe
Auteur : Forever then some
Traductrice : Moi !
Béta : crystalune (Mon nounours!!!!XD)
Etat de la fic en anglais : terminée ! Il y a 7 chapitres mais comme ils sont tous super longs j'ai divisé chaque chapitre en plusieurs parties (oui, c'est embêtant mais je n'ai pas le courage de traduire 15 pages par chapitre d'un coup ! C'était ça ou je prenais 1 mois pour traduire chaque chapitre ! Au moins, en faisant comme ça, je pourrais vous poster un chapitre toutes les 2 semaines voire moins !)
Résumé : La tante de Severus Snape est venue en ville déterminée à rencontrer la fiancée de celui-ci. Le problème ? Severus n'a pas de fiancée et par un malheureux quiproquo, c'est Harry Potter qui doit endosser le rôle !
Bonne lecture à tous ! Et bonnes fêtes de fin d'année !
Mistletoe
Chapitre 1- Partie 1
Sept jours avant Noël et trente minutes avant le début de notre histoire,
notre héros soupirait bruyamment dans sa bibliothèque. Enfin dans sa bibliothèque/bureau/salon...
Severus soupira. Bruyamment.
Décidant qu'il préférait le triste bruit qu'il faisait au somptueux silence de sa maison, il soupira une nouvelle fois, plus fort.
Oui, Severus Snape est notre héros.
Et comme tous les héros, la force de son caractère va être testée,
dans à peu près, oh, dix-neuf minutes à partir de maintenant...
Ces derniers mois, il n'avait pas été capable de s'entendre penser, ni de respirer, à cause de la guerre et, cette raison le faisait toujours se renfrogner, à cause de ses invités. Les maisons qui avaient appartenues aux membres de l'Ordre avaient été les premières détruites par Celui-qui-avait-été-défait-mais-qui-n'était-toujours-pas-nommé-à-cause-de-certains-sorciers-qui-sont-horriblement-fous-et-supersticieux (ce qui englobait la plupart des sorciers).
La petite maison de deux étages de Severus qui comptait exactement 4 chambres et demi ne semblait pas appropriée pour accueillir ses invités et avait dû être aggrandie magiquement pour cette délicieuse occasion. Les derniers d'entre eux, Lupin et la terreur des Aurors aux cheveux couleur arc-en-ciel étaient partis il y avait environ une heure. Sa demeure avait enfin été libérée et allait revenir à la normale. Ce qui n'était pas trop tôt.
Pour ne pas perdre le rythme, Severus soupira une nouvelle fois. Il était assis derrière son bureau, et à la place de ses robes habituelles il portait seulement une chemise blanche, déboutonnée au col, et un pantalon noir. Ses cheveux, qui étaient devenus un peu trop long, étaient retenus en arrière en catogan par un ruban noir. Il avait l'air résigné lorsqu'il prit une pile de dossiers en dessous du bureau.
Au cours des derniers mois, sa maison avait été investie non seulement par les membres de l'Ordre, mais aussi par des renseignements de guerre et des documents confidentiels. Désormais il avait la déplaisante tâche de trier toutes ces informations, ou, dans la majorité des cas, les détruire méticuleusement, afin de purger sa maison de tout ce qui serait lié à l'Ordre ou à Harry Potter.
Il prit à contre-coeur le premier dossier, qui avait été volé à un Mangemort, qui travaillait auparavant comme espion au Ministère pour Voldemort. En l'ouvrant, il découvrit qu'il comprenait principalement des photos du Grand Sauveur lui-même. Il comprit qu'elles avaient été prises dans le but de suivre toutes les allées et venues de Potter. Désormais, ça n'avait plus d'importance, il allait tout détruire de toute façon.
Par curiosité, Severus regarda plus attentivement les photos, celles qui montraient Potter dans différentes situations. Il en prit une, puis ensuite une autre, admirant les cheveux sombres de l'adolescent tout en l'analysant. Il avait grandit par rapport au garçon chétif qu'il était en première année. Il avait désormais le visage et le corps bien dessiné, même lui devait le reconnaître, avec des épaules larges et une mâchoire carrée. Et ces foutus cheveux à la marque déposée Potter lui tombaient devant les yeux.
Un bruit d'un coup violent se fit entendre à la porte d'entrée. Severus n'était pas d'humeur à accueillir quelqu'un, alors il ignora l'indésirable qui osait le déranger.
Notre héros n'avait jamais été un homme particulièrement patient.
Mais, comme on peut le remarquer, il se leve au bout de dix minutes de coups persistants,
avant d'aller voir le visiteur indésirable...
Severus fulminait, lorsque la porte de son sanctuaire s'ouvrit. "Par Merl- Tante Clara ? Nom de Dieu, mais qu'est-ce que tu fais là ?"
Une canne se posa lourdement sur les escaliers en pierre qui se trouvaient devant sa porte. "Pfff. Est-ce une façon d'accueillir sa tante préférée, surtout après m'avoir fait attendre devant la porte pendant Dieu seul sait combien de temps ? Et dans ce quartier en plus ! Vraiment, Severus, je sais que tu as les moyens de déménager, pourquoi insistes-tu tellement à vivre ici, au bout milieu de ce coin sordide, année après année ?"
"Je n'étais pas au courant qu'on pouvait avoir une tante favorite si l'on avait qu'une tante solitaire." Severus parlait sèchement, ignorant la seconde partie des reproches de la vieille femme. Il la connaissait par coeur, et il ne voulait pas entrer dans son jeu encore une fois. A la place, il se poussa pour autoriser la petite femme mince à entrer dans sa maison, sa canne se rapprochant dangereusement de ses orteils.
"Pfff, mon cher Severus, personne n'oserait me parler de la manière dont tu le fais."
"C'est parce que tu effraies toutes les personnes stupides" répondit honnêtement Severus, aidant poliment la femme aux cheveux gris à enlever son manteau et son écharpe. Clara était la grande soeur de son père et, tout comme Severus, était le mouton noir de la famille Snape. Elle était aussi, bien sûr, une moldue. Severus jeta un coup d'oeil rapide à la pièce pour être sûr que rien lié à la magie était sorti. Merci Merlin, l'extension magique de la pièce lancée sur sa maison avait été levée par Lupin le matin même. Il aurait été impossible d'expliquer à sa tante pourquoi sa maison contenait trois fois plus de chambres que ce qu'on pouvait voir de l'exterieur.
La vieille femme acquiesca, et posa sa canne au sol une nouvelle fois dangereusement proche du pied de Severus. "Et tu deviens plus insolent avec l'âge."
"Merci, Madame."
"Ce n'était pas un compliment."
"Alors, vas-tu enfin me dire pourquoi as-tu décidé de m'honorer de ta présence ? Sans prévenir, je devrais ajouter. Tu passes d'habitude tes hiver dans des pays au climat plus chaud et je ne m'attendais pas à te voir avant, eh bien disons, le printemps."
La tante au nez de corbeau entra dans le salon, qui était aussi sa pièce principale, son bureau et sa bibliothèque, faisant comme si elle était chez elle. "J'ai décidé de faire une petite pause dans mon voyage à travers le Maroc pour rendre visite à mon seul neveu, et rencontrer sa fiancée. C'est les vacances après tout." Des yeux marrons regardèrent durement Severus. "Et si je t'avais prévenu de ma visite, tu serais probablement sorti."
Maintenant aurait été le bon moment pour mentionner
que notre héros n'avait pas de fiancée.
Les chances qu'il invente une femme imaginaire étaient désormais minces...
Par la barbe de Merlin, Severus essayait de contrôler son visage pour ne pas montrer la grimace qu'il sentait venir. Il avait mentit à sa tante lorsqu'il lui disait voir quelqu'un. Elle l'avait toujours harcelé continuellement et avait essayé de le caser avec des moldues de son groupe de lecture et des femmes qui s'occupaient d'elle. Il avait finalement perdu patience et lui avait dit qu'il avait trouvé quelqu'un tout seul.
Cela faisait environ un an qu'il avait prit l'habitude d'utiliser des mensonges et des déformations de la réalité flagrantes pour éviter de se disputer avec elle au sujet du fait qu'il n'était plus tout jeune pour mener une vie de célibataire, inventant des histoires au sujet de ses amis sans nom et sans visage et finalement, après une grosse dispute au sujet de la pression maternelle qu'exercait Tante Clara, sur une fiancée.
"Ah, ce n'est pas vraiment possible en ce moment...en voyage d'affaires."
"Humf" renifla bruyamment la vieille dame. "Je vois. En voyage d'affaires à une période si proche de Noël ?" Elle marcha dans le salon/bureau/bibliothèque, son oeil critique ne manquant rien. "Est-ce que c'est lui ?"
"Pardon ?"
Sa tante remua la canne pour montrer les photos éparpillées négligemment sur le bureau, tout en lui jetant un regard noir. "Est-ce ce jeune homme ?"
Severus grogna mentalement, ayant oublié les photos qu'il avait sorti avant son arrivé. "Qui ?"
"Ne sois pas bête, Severus, est-ce ton petit-ami ?"
"C'est juste..." Attendez un moment..."Petit-ami ?"
"Je suis vieille, Severus, pas sénile. J'ai bien vu qu'il existait différentes sortes de relations dans le monde. Le bon Dieu sait que tu n'as jamais aimé aucune femme."
"Je n'ai jamais aimé personne."
Elle renifla. "C'est assez vrai. Eh bien, je suis contente que tu ais fait en sorte de trouver quelqu'un qui puisse t'aimer. Maintenant, dis moi si c'est bien lui ?"
Que pouvait-il faire ? Il ne pouvait pas admettre que ces photos n'étaient pas en réalité celles de son mystérieux petit ami, comment pourrait-il expliquer ensuite la présence de ses photos sur son bureau. "Oui, c'est lui."
Clara sorti un monocle de son sac à mains, prit une photo entre ses mains pour mieux l'observer, rapprochant et éloignant la lunette en plissant les yeux.
"Il a l'air bien formé, un peu chétif au niveau du poids" Severus sourit à cette remarque. "Et tu devrais peut-être lui acheter un peigne pour sa tignasse." Le sourire de Severus s'agrandit. "Il semble un peu trop effronté à mon goût, on peut le voir à ses yeux. Quel est son prénom ?"
"Son prénom ?"
"J'ai posé une question, tu dois me donner une réponse. C'est comme ça qu'on fait une conversation, Severus."
Il se dit qu'il pouvait dire la vérité après tout, personne en dehors du monde des sorciers n'avait idée de qui était Harry Potter.
"Harry."
"Harry quoi ?"
"Harry Potter."
"Est-ce qu'il vient d'une bonne famille ?"
Il y eut une pause. "Oui, d'une très bonne famille. Bien que ses parents soient morts dans un accident alors qu'il était encore jeune."
"Ah, c'est dommage ça." Elle reposa la photo et rangea son monocle. "Maintenant, as-tu quelque chose à manger dans cet endroit lugubre ? J'aimerais dîner vers 7 heures."
La porte arrière, qui se trouvait dans la cuisine, fit un bruit sonore lorsqu'elle s'ouvrit, suivit de bruits de pas.
Severus sentit l'appréhension le gagner. Un sort avait été jeté sur la porte pour toujours laisser entrer certains membres de l'Ordre. Mon Dieu, mais qui ça pouvait être ? Probablement ce chien plein de puces qui avait oublié quelque chose.
"Snape !" appela une voix très très familière. "Snape ! Dumbledore m'a dit que tu avait les dossiers sur les Blacks ! Et j'avais espéré que-" Harry s'arrêta à l'encadrement de la porte du salon, la surprise évidente lorsqu'il se trouva face à la tante de Snape. "Oh, pardon. J'aurais dû...Désolé."
Ses joues avaient une teinte rouge à cause du froid de l'hiver et ses cheveux ainsi que sa longue veste de laine grise étaient parsemés de flocons de neige.
"Et tu disais qu'il travaillait. Le pauvre garçon n'a pu rester éloigné de toi." remarqua Clara, tournant autour de Harry comme un vautour. "Un peu plus jeune que ce à quoi je m'attendais, je l'accorde, mais là n'est pas la question. Je suis sûre qu'on s'entendra bien."
Potter resta figé sur le seuil de la porte, tel un cerf pris en plein phare. Mais à la place d'un véhicule, c'était une tante qui lui fonçait dessus. Elle le prit par le bras et l'emmena au centre de la pièce.
"Severus, s'il-te-plait, où sont tes manières ? Présente-nous correctement."
Ca aurait pu s'arrêter là.
Severus aurait pu prendre cette opportunité pour mettre fin à cette histoire.
Et il aurait réussit.
S'il n'y avait pas eu cette satanée canne...
"Je suis désolé de vous dire qu'il y a eu un malentendu..."commença Severus, se glissant entre les deux. "J'ai peut-être été un peu malhonnête lorsque j'ai dit - Aïe !!!" Severus s'arrêta brusquement lorsqu'une fine canne en bois s'abattit avec force sur ses orteils du pied gauche.
"Malhonnête, en plus !" grommela Clara.
"Je m'en excuse, Tante. C'était un mensonge sans réfléchir." admit Severus, avec gêne. "Il n'y a pas -"
"...De travail auquel il devait se rendre. Je peux le voir par mes propres yeux, Severus. Tu devrais avoir honte de m'avoir menti et d'avoir dit qu'il n'était pas en ville à cause des affaires. Tu devrais assez me connaître pour savoir que ça ne m'aurait pas dissuadé. Non, je vais rester ici jusqu'à ce que je connaisse ton fiancé, même si pour ça je dois devenir une invitée permanente."
Severus blêmit. Quel mot répugnant. Invité. Tante Clara, qui reste. Jusqu'à ce qu'elle connaisse son 'fiancé'. Oh Merlin. Il ferait n'importe quoi pour retrouver la paix dans son foyer le plus rapidement possible. Même si cela signifiait laisser sa tante apprendre à connaître son 'fiancé'
"Excuse-nous. Juste une minute." Severus attrapa Harry par le bras et l'emmena dans l'étroite cuisine. Une fois que la porte se referma derrière eux il lança un sort de silence.
"Snape, qu'est-ce que...?"
"J'ai dit à ma tante que j'allais me marier."
Harry le regarda, d'un air qui disait 'et pourquoi tu me dis ça au juste...?'
Severus lui lança en retour son regard breveté 'Espèce de morveux sans cervelle, une fois de plus vous n'avez rien écouté ?' avant de reprendre. "Elle pense que je vais me marier avec vous."
"Quoi ? Pourquoi pense-t-elle ça ?"
"Elle a vu quelques dossiers du Ministère sur mon bureau et a tout de suite sauté aux conclusions." expliqua brièvement Severus, même si ce n'était pas entièrement honnête.
"Eh bien, vous n'avez qu'à lui dire..."
"Je ne peux rien lui dire." Severus serra les dents.
"...Vous voulez que je lui dise ?" demanda finalement Harry, décidément perplexe.
"Je préfererais que vous ne le fassiez pas."
"Vous voulez qu'elle continue de croire que nous allons nous marier ?"
"Oui. Ensuite, elle pourra me laisser. J'apprécierais...vraiment cela. Potter."
Severus pouvait voir Harry considérait ce qu'il venait de lui dire silencieusement. Vraiment, Severus n'avait jamais demandé quelque chose à Harry auparavant. Et l'homme avait aidé en grande partie Harry et l'Ordre dans la défaite de Voldemort. Et franchement, laisser cette vieille femme moldue penser qu'ils étaient fiancés ne signifiait pas qu'ils allaient vraiment le faire. "Bien sûr, si vous voulez. Maintenant, si je pouvais juste récupérer les dossiers sur les Black..."
"Vous devez rester jusqu'à Noël."
Harry sentit sa tête tanguer et pour la première fois depuis qu'il était entré dans la maison, il regarda Severus droit dans les yeux. "Je dois quoi ?"
"Elle s'attend à ce que vous soyez là pendant sa visite."
"Vous ne pouvez pas juste lui dire que j'ai du travail ou que je dois aller voir ma famille ou juste quelque chose?"
"Ca ne marcherait pas, elle restera jusqu'à ce que vous ayez du temps libre."
"Je ne peux pas rester ici Snape.Certains personnes de bonne foi doivent vivre leur vie."
La mâchoire de Severus se crispa, mais contrairement à son habitude il ne répondit à la provocation. "Je suis disposé à vous dédommager pour votre temps."
"C'est super, mais les Weasleys m'attendent pour les vacances. Et je n'ai pas besoin d'argent, vous savez bien que je suis assez riche pour vivre aisément."
"Je n'ai pas le temps pour cela, Potter. Pour aller plus vite, qu'est-ce qui pourrait vous faire rester ici jusqu'à Noël ?"
Harry resta silencieux pendant un moment. "Comme vous l'avez sans doute entendu, Ginny Weasley demande un poste dans la division des Potions du secteur des soins du Ministère."
Severus fronça les sourcils à l'idée de la plus jeune des Weasley et sa relation hautement médiatisée avec Potter. "Et en quoi votre petite amie pourrait faire quelque chose ? Je vous rassure tout de suite, elle ne découvrira rien au sujet de cette épouvantable farce."
Harry n'avait pas de copine.
De vous à moi, Harry n'était pas vraiment interressé par qui que soit avec des seins...
Harry secoua la tête. Pendant un instant, il pensas révéler à Snape la relation qu'il entretenait avec la soeur de Ron, comme quoi ils étaient des amis proches et rien de plus, mais il décida que ça n'était pas approprié, et que ça n'aurait sans aucun doute pour seule conséquence d'ouvrir les portes à ses moqueries . "Le niveau de compétition pour ce poste est incroyablement élévé"
"Et vous pensez qu'une lettre de recommandation d'un grand Maître de Potions l'aiderait à obtenir ce travail."
"Oh, je veux plus qu'une simple lettre pour une semaine de mon temps. Je veux que vous alliez personnellement tirer quelques ficelles, parler aux personnes influentes. Ginny ne saura rien de tout ça, bien sûr."
"Vous ne voulez donc pas qu'elle sache qu'elle n'aurait pas eu ce travail par son propre mérite, vous voulez dire ?"
"Ginny pourrait avoir ce poste sans votre aide." Harry défendait la jeune femme qu'il considérait comme sa propre petite soeur. "C'est la plus talentueuse et la plus travailleuse des candidates. Je veux juste une garantie."
"Tellement manipulateur, Potter. Est-ce une façon de se comporter pour un Gryffondor ? Ils devraient peut-être vous reprendre votre cravate rouge et or."
"Vous voulez que je joue le jeu ou pas." dit tout simplement Harry.
"Bien. Je m'assurerais que Miss Weasley obtienne ce travail."
"Et je resterais toute la semaine ici, mais je vais toujours chez les Weasley le jour de Noël."
"Bien." Severus alla prendre quelques bouteilles d'alcool et se servit un grand verre de brandy. "Vous réalisez bien que devant ma tante, nous devons faire semblant d'être fiancés."
"Je l'avais compris, Snape."
"Dans ces circonstances, vous devriez peut-être commencer à utiliser mon prénom."
"D'accord, Severus"
Severus prit un air aigre sur le visage, à cause de la longue gorgée qu'il venait de prendre dans son verre. "Voulez-vous quelques chose à boire ? Vous avez l'air...tendu."
"Du scotch." Rien de mieux qu'un verre pour lui donner le courage d'affronter ça, pensa Harry.
"Je voudrais que vous vous relaxiez, pas que vous vous trouviez mal" annonca sèchement Snape en lui tendant un petit verre de vin remplit à moitié par du vin blanc.
Harry plissa les yeux, détestant le fait qu'on le traite comme un enfant.
"Vantard."
"Abruti."
Le vantard et l'abruti retournèrent dans le salon.
Tante Clara les attendait avec un sourire aux lèvres.
Ca n'annoncait rien de bon...
La suite au prochain épisode héhé...
