Se situe après l'épisode 9 de la saison 1 mais ne suis pas complètement la série, peut-être pour les chasses mais sans plus. ^^ Je sais, je ne suis pas très cool à ce sujet mais je n'aime pas quand le chemin est tout tracé.
Juste pour vous préciser, je dis que ça se situe après l'épisode 9 de la saison 1 sauf que moi, dans l'épisode, je ne vois les choses tout à fait de la même façon. Pour moi, ils ont tous les deux vus le fantôme de leur mère ça y a pas de soucis. Seulement, il me fallait quelque chose de vraiment prenant pour écrire cette fic aussi … et bien, imaginé que le démon (et je parle du démon aux yeux jaunes ou un cousin du même genre) qui squatte la baraque avec maman Winchester et ben, malgré le sacrifice de l'esprit de la madame, il n'est pas mort et que pour le tuer, les frangins doivent foutre le feu à la baraque parce que le démon y est rattaché et qu'il n'y a pas d'autre solution. … Ah et aussi, dans l'histoire, la femme qui vivait dans la maison, celle avec son enfant, et ben dans ma fic, elle a un mari … ce n'est pas des plus importants mais bon, je préférais tout de même le préciser.
Voili, voilou ^^ sur ce bonne lecture !
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-non arrête Sam, tu ne peux pas retourner dans la maison, tu veux mourir ou quoi ?! s'écrie Dean qui tentait difficilement de retenir son frère.
-laisse-moi y aller, c'est ce fumier, laisse-moi aller régler son compte à ce salopard de démon ! crie Sam qui parvient à se défaire de l'emprise de Dean et court jusqu'à leur ancienne maison désormais en flammes.
Dean court aussitôt après son frère et le rattrape un peu avant que ce dernier n'atteigne la porte, l'étreint de toutes ses forces tout en les faisant reculer tous les deux.
-arrête Sam, tu ne peux plus rien faire ! Arrête calme-toi maintenant ! dit Dean mais Sam ne l'entendait pas de cette oreille et tentait toujours de se défaire de l'étreinte gênante de son frère. Ce dernier pouvait voir une rage incroyable dans le regard du cadet, une rage « démoniaque », une rage telle qu'il avait l'impression que ce n'était plus son frère qui parlait mais quelqu'un d'autre, un autre Sam, emplit de rage et de rancœur. ARRÊTE ! Crie une dernière fois Dean en faisant basculer son frère sur le sol.
-LÂCHE-MOI ! hurle Sam sous les yeux de la famille qui vivait désormais dans leur ancienne maison et dont la mère tenait fermement son enfant dans ses bras et dont le mari les entourait tous les deux. Sam tentait vainement de se défaire de l'étreinte de son frère mais sans y parvenir, son frère était plus fort que lui, surtout quand il s'agissait de l'empêcher d'aller se tuer dans une maison en flamme.
Ils se débattent tous les deux quand Dean demande de l'aide au mari qui vient tenir les jambes de Sam pendant que Dean lui fait une clef de bras pour l'immobiliser.
-arrêter, vous allez lui faire mal ! hurle la femme tenant son bébé.
-rassurez-vous, je ne vais pas lui faire de mal, enfin pas trop. Je vais juste …arrête de bouger Sam … je vais juste le sonner assez pour qu'il arrête de vouloir aller faire la torche humaine dans la maison ! crie Dean tandis qu'il maintient toujours sa clef de bras sur son frère tout en l'empêchant de remuer de trop. Il resserre sa prise le plus fortement possible tout en fermant les yeux. Il n'aimait pas voir souffrir son frère mais là, il le fallait.
Il ne relâcha son étreinte qu'à partir du moment où Sam cessa de remuer et qu'il soit tombé dans les pommes. Evanouit, il n'était plus un danger pour lui-même. Une fois sûr qu'il était inconscient, Dean, aidé du mari, transportèrent le cadet jusqu'à l'Impala où ils le déposèrent sur le siège passager. Dean referma la voiture à clef afin d'éviter toute tentative de fuite au cas où il se réveillerait.
….
Quelques heures plus tard, les pompiers avaient éteint l'incendie et la famille avait été prise en charge par les ambulanciers. Sans plus de cérémonie et après que la femme ait remercié Dean, ce dernier prit la voiture pour quitter la ville avec un Sam toujours inconscient sur le siège passager.
….
Le jour était levé depuis longtemps maintenant, et le début d'après-midi pointé le bout de son nez quand Sam, étendu sur le lit, ouvrit enfin les yeux. Sur le coup, il tente de savoir où il est et regarde donc autour de lui, une chambre de motel, il en reconnaitrait une à des kilomètres à la ronde. Il était allongé sur un lit et apparemment, il n'y avait qu'un seul lit dans la pièce. Il tentait de se souvenir de ce qui avait bien pu se passer avant mais tout était flou dans sa mémoire et il avait l'impression que sa tête pesait plus d'une tonne aussi, il tente difficilement de se relever mais sa tête lui tourne et il la laisse retomber. Son souffle se coupe quand deux mains retiennent sa tête pour la reposer doucement sur l'oreiller … ou plutôt ce qui lui servait d'oreiller car, d'après la fermeté de la chose, il ne pouvait tout bonnement pas s'agir d'un oreiller. Ne comprenant pas, il tenta de nouveau de se relever pour voir quoi mais les mains retenaient sa tête, le forçant ainsi à rester couché. Sa tête continuait toujours de lui tourner.
-calme-toi. Dit doucement une voix que Sam reconnaitrait entre milles.
-Dean ? dit-il dans un murmure, se rendant compte par la même occasion que sa voix était fatiguée.
-sshhhhh….. dors, t'en as besoin. Dit le plus vieux tout en posant sa main sur le front de Sam puis sur ses yeux, le contraignant à les refermer pour être plonger dans le noir.
-qu'est-ce que…
-ssshhh… dors, on verra plus tard pour les questions, dors maintenant ou je t'assomme. Dit doucement Dean avec un petit rire dans la voix tandis qu'il maintenait sa main sur les yeux de Sam tout en caressant ses cheveux avec l'autre pour le calmer.
Sous un tel traitement, Sam qui sentait sa tête ainsi que son corps complètement ankylosé, ne put résister plus longtemps avant de replonger dans les bras de Morphée. Le tout sous les yeux de Dean qui s'était allongé sur le lit après y avoir déposé Sam. Heureusement que personne ne passait dans ce motel sinon, quelqu'un aurait trouvé bizarre qu'un jeune homme transporte un corps inerte à bout de bras pour l'amener dans la chambre. Il s'était placé de sorte à ce que le corps de son petit frère se retrouve coincé entre ses jambes, simple mesure de précaution quand on savait comment pouvait sortir du sommeil Sam après un de ses terrifiants cauchemars. Il avait étendu ses jambes en long, le dos appuyé contre la tête de lit de sorte à se retrouver à semi-assis sur le lit, la tête de Sam reposant sur son ventre, bercée au rythme de ses respirations pour mieux l'endormir. Les bras de Sam étaient sous les jambes de son frère, les mains plus loin sur les couvertures du lit, le tout pour éviter un départ de feu du cadet et ses jambes en long elles-aussi, positionnées en parallèle avec celle de Dean.
Je suis désolé Sam, je suis l'ainé, j'aurais dû savoir te protéger. Même si maman n'a pas réussi, moi j'aurais dû y parvenir, je suis ton grand-frère et, accessoirement, l'homme qui t'aime le plus. Si j'ai mis pas mal de temps à me l'avouer, sachant que c'était mal, tu sais que j'ai mis encore plus de temps à te l'avouer à toi. Si tu ne m'y avais pas poussé, je pense que jamais je ne te l'aurais dit parce que je ne voulais pas t'enchaîner à moi, alors que tu aurais pu aimer d'autres gens, d'autres femmes notamment. Mais tu as achevé de me convaincre ce jour-là, dans cette église alors qu'on chassait l'homme au crochet.
Quand toi et moi nous nous sommes retrouvés dans cette église avec cette fille. Mais le moment le plus important pour moi, ça a surement été quand je suis revenu de la chaudière où j'avais brûlé la croix en argent qu'elle avait porté autour du cou, ce qui avait définitivement éradiqué l'homme au crochet sans possibilité de retour. Ce moment où, quand je suis parvenu à vous, tu étais à terre et tu t'éloignais de cette fille alors que tu étais blessé. A ce moment-là, je me suis précipité vers toi et, sans savoir le comment du pourquoi, je t'ai pris dans mes bras tellement j'avais eu peur. Sur le coup, j'avais cessé de réfléchir jusqu'à ce que je réalise ce que j'avais fait et que je tente de te rendre ta liberté pensant que tu allais sans doute me repousser. Quelle n'aura pas été ma surprise quand, en m'éloignant, j'ai senti tes bras me retenir tandis que tu resserrais notre étreinte, plongeant ta tête dans ma veste ouverte pour se poser sur mon torse. Instinctivement, je me suis de nouveau collé à toi. À ce moment-là, la barrière entre l'amour fraternel et l'amour le vrai s'est effondré d'un coup d'un seul. A peine avais-tu relevé la tête que je t'embrassais. Quand j'ai compris mon erreur, je me suis aussitôt excusé avant de te relâcher. Et là, deuxième grosse surprise quand tu m'as retenu et que tu m'as toi-même embrassé. Notre premier baiser, intense et pourtant si doux et chaste. Nous ne savions pas trop comment faire. Nous avons beau avoir eu des femmes dans nos vies, et notamment Jessica pour toi, entre nous, ce n'était pas comme ça, c'était encore plus proche, plus intime, quelque chose dans un domaine encore inconnu pour nous. Quand nous avons cessé le baiser pour respirer, nous nous sommes regardés longuement les yeux dans les yeux. Jamais je n'avais encore échangé un tel regard avec qui que ce soit sur cette terre et j'ai même cru que j'allais me noyer dans les prunelles marrons cerclées de vert autour de la rétine, que m'offraient tes yeux. Nous étions dans notre moment magique jusqu'à ce que la jeune fille se rappelle à nous.
Pendant que l'ambulance s'occupait de toi, j'ai vu la jeune femme s'approcher et j'ai compris que j'étais de trop dans le décor. Même si nous nous étions embrassés plus tôt, je n'étais pas sûr encore de la réciprocité de nos sentiments aussi, même si je t'aimais comme un fou, j'étais avant tout ton grand-frère et je me devais de m'effacer pour vous laisser discuter. Et puis, je voyais bien qu'elle ressentait quelque chose pour toi et je n'avais pas le droit de t'empêcher d'avoir des aventures ou autres sachant que je ne savais pas trop où nous en étions toi et moi, et que je voulais te laisser ta liberté malgré-tout, malgré le fait que cela me fasse mal au cœur. Je suis alors monté le premier dans l'Impala et je t'ai attendu sans pour autant pouvoir m'empêcher de t'espionner dans mon rétroviseur. Mes sentiments étaient partagés concernant cette fille qui était trop près de toi à mon goût. Et oui, je suis quelqu'un de particulièrement jaloux mais, par amour pour toi, je me suis contenu en me rappelant que je ne pouvais pas prendre de décision à ta place. Tu étais seul juge de ta vie et de ton futur. Mais je dois avouer que, quand tu es revenu dans la voiture sans la fille, intérieurement je jubilais mais sans le montrer. Je t'ai proposé de rester plus longtemps pour cette fille mais tu m'as fait non de la tête alors j'ai mis le moteur en route, tout en regardant dans le rétroviseur le visage de la fille s'assombrir voyant que tu ne resterais pas pour elle. Puis nous nous sommes mis en route. Je conduisais tranquillement pendant que tu tentais de mettre ta veste avec ton bras blessé, je t'aide et tu y parviens. Tu me souris pour me remercier et mon cœur explose dans ma poitrine mais je dois rester calme. Enfin calme du moment que tu ne te penche pas vers moi, que tu tournes ma tête quelques secondes, le temps de m'embrasser, que je te rende ton baiser et que tu ne me libères pour que je remette la voiture dans le droit chemin après avoir dévié sur l'autre voie. Nous en avons ris ensemble et depuis, je sais ce que je ressens pour toi comme tu sais ce que tu ressens pour moi. Nous ne sommes pas encore allé plus loin, cela ne fait qu'un mois tout de même et je ne veux pas te forcer. Quand tu seras prêt, alors à ce moment-là, je te montrerais à quel point je t'aime et que je tiens à toi plus qu'à ma propre vie. Mais pour le moment, la situation est parfaite et je ne ferais rien qui pourrait tout gâcher.
Le jeune homme sort de ses pensées quand il se rend compte que lui-même s'est endormi et que son frère dort toujours tout contre lui … sauf qu'il est maintenant sur le ventre, les bras autour du corps de son frère, la jambe gauche repliée sur la sienne tandis que l'autre est droite et collée à son autre jambe.
Il a dû bouger, sans que je ne m'en rende compte, pendant que je dormais.
Dean achève de se réveiller en secouant légèrement la tête pour se remettre dans le bain et aussi … ben parce qu'il avait faim. Un coup d'œil par la fenêtre, la nuit est tombée, la soirée est déjà bien entamée et pourtant son frère dort encore comme un bébé. Quelques gargouillis se font entendre depuis son estomac, il doit aller chercher quelque chose à se mettre sous la dent. Il s'apprêtait à se lever quand d'autres gargouillis se font entendre, et cette fois-ci, ce n'est pas lui mais Sam qui dort toujours. Pas d'autre choix, il va devoir le réveiller, il aurait aimé pouvoir le laisser dormir car il était rare maintenant pour son petit frère de fermer les yeux sans problème ces derniers temps, mais il fallait qu'il mange, ce qu'il faisait rarement également en ce moment. Ne voulant pas gâcher une chance de le faire manger, Dean secoue légèrement le corps de Sam.
Ce dernier, non content d'être réveillé, émet des grognements endormis avant de resserrer son étreinte autour du corps de son frère qui sourit bien malgré lui devant ce comportement. Malgré tout, il réitère l'aventure mais ce coup-ci, il soulève du mieux qu'il peut son petit-frère-plus-grand-que-lui-d'au-moins-quinze-centimètres pour déposer un baiser sur ses lèvres. Une fois le contact établi, les lèvres de Sam se referme sur les siennes pour prolonger le baiser qui se fait doux et duquel ils se séparent à contre cœur pour reprendre leur souffle. Dean ne peut s'empêcher de rire face à l'expression du visage de Sam qui mêle sourire et tête d'endormi montrant sa difficulté à émerger du pays imaginaire.
-aller debout Sam, j'ai faim alors on va aller manger un truc. J'ai vu un fast-food un peu plus loin sur la route.
-mais j'ai pas faim moi. Je préfère rester là et dormir pour le coup. Répond Sam d'une voix encore endormie tandis qu'il tente de replonger la tête dans le cou de son frère pour se rendormir.
-j'ai entendu ton estomac gronder pendant que tu dormais alors arrête de dire que tu n'as pas faim. Aller profite, c'est moi qui invite et puis, j'ai vu qu'il y avait des salades dans ce fast-food donc tu pourras manger ce que t'aime, promis je dirais rien. Dit Dean en retenant la tête de Sam pour le garder éveillé.
-tu promets qu'tu diras rien ?
-promis.
-pf… ok, on y va alors. Dit Sam en se relevant de sur son frère pour s'asseoir au bord du lit tout en se frottant les yeux. –bon sang, ça faisait longtemps que je n'avais pas dormis aussi bien.
-qu'est-ce que tu crois, je suis le meilleur oreiller du monde, je te signale ! Fait remarquer Dean à peine vantard.
-ouais ben dans ce cas, tu me serviras aussi d'oreiller ce soir alors, je veux dormir comme ça de nouveau, ça fait trop du bien. Dit Sam tout en se levant pour chercher après ses chaussures qu'il finit par trouver au bout du lit. –mais j'y pense, comment ça se fait qu'on dormait. On n'était pas à Lawrence quand …
Mais il ne finit pas sa phrase car les souvenirs lui revenaient en mémoire. La maison en feu, l'esprit de sa mère qui se sacrifie pour rien, le démon qui continu de rôder dans la maison, l'incendie. Lui qui tente d'aller détruire lui-même le démon pensant que le feu n'y parviendrait pas, son frère qui le retient comme il peut, tous les deux qui finissent au sol, une femme qui crie, le manque d'air … et puis plus rien jusqu'à son réveil, quelques minutes plus tôt.
Voyant le malaise de son frère, Dean se lève à son tour s'attendant à se faire engueuler par son cadet de l'avoir empêché d'aller se faire tuer dans cette maison. Bien que cela ne soit pas sa faute, c'était à lui de faire attention à Sam donc, s'il l'engueulait, il ne lui en voudrait pas sachant que Sam ne penserait pas une once de ce qu'il dirait.
-je suis désolé. Dit Sam tout en se passant une main dans les cheveux sans pour autant regarder son frère.
Frère qui d'ailleurs, tombe des nues. Tellement surpris qu'il est, il est obligé de se rassoir sur le lit.
-attends euh…quoi ?
-je suis désolé, je me suis comporté comme un idiot, comme un débutant et je nous ai mis en danger tous les deux. Si tu n'avais pas été là, bien que je ne me souvienne pas de tout exactement, je serais sûrement mort ou gravement blessé à l'heure qu'il est. Si j'étais parvenu à entrer dans la maison en flamme en tout cas ... Je suis vraiment désolé.
Dean est bouche-bée, son petit-frère qui lui fait des aveux complets. Mais ce n'est pas cela qui le surprend le plus, c'est que lui-même, malgré le danger auquel ils ont étés exposé, il ne parvient pas à lui garder rancœur. Bien au contraire, savoir que Sam est là, qu'il était même dans ses bras quelques temps plus tôt, était tout ce qu'il lui fallait pour être heureux. Décidé, il se lève pour s'approcher de son frère. Il sait que Sam attend de se faire réprimander mais quelle n'est pas sa surprise quand son grand-frère le prend dans ses bras.
-je sais que t'es désolé Sam et je sais que je devrais t'en vouloir d'avoir agi comme le dernier des idiots. Mais tu vois, le fait de savoir que tu es là, maintenant, entre mes bras, me rassure du fait que j'ai bien fait mon boulot de grand frère. C'était bête même carrément stupide de vouloir retourner dans la maison mais en même temps, comment t'en vouloir quand j'avais la même rage que toi à l'intérieur de moi. Je me suis contenu contrairement à toi, mais, si je décidais de t'en vouloir, comment est-ce que tu ferais pour comprendre ton erreur et ne plus jamais recommencer ? Je ne t'en veux pas mais je suis tout de même en colère, à la fois contre toi pour ton comportement mais aussi, contre moi parce que je n'ai pas su t'apprendre à réagir comme il le faut en toutes circonstances.
-t'y es pour rien Dean arrête, pour le coup, je suis le seul responsable et tu le sais très bien. Dit Sam tout en resserrant ses bras autour du corps de son frère auquel il a répondu au câlin.
-non tu n'es pas le seul responsable même si tu tentes de t'en convaincre. Nous sommes fautifs tous les deux aussi, on va se faire une promesse ok ? Je vais t'apprendre à contrôler tes émotions et tes sentiments, et en échange, toi tu me le diras dès que quelque chose ne va pas et que tu sens que tu vas perdre le contrôle, ok ?
-euh…ok.
-bien. Dit Dean en caressant la base de la nuque de Sam du bout des doigts.
Tous les deux restent ainsi une voire deux minutes avant de se séparer pour se préparer à sortir. Sam enfile chaussures et veste tandis que Dean sort de la pièce pour aller vers la voiture en attrapant sa veste au passage. Une fois la porte fermée, les deux comparses de toujours se rendent dans le fast-food pas très loin du motel.
-ah bon sang, ce que ça fait du bien de manger un bon cheeseburger avec une bonne paire de frites, le tout accompagné d'une bonne bière bien entendu. Sourit Dean devant le plateau surchargé qui se présente devant lui, en se frottant les mains.
-je ne saurais définitivement jamais où est-ce que tu vas aller mettre tout ça dans ce petit corps qu'est le tien. Rit Sam tandis que son plateau ne comportait qu'une salade et une bière.
-cherche pas à savoir p'tite tête. Rit doucement Dean en tapotant le dessus du crâne de Sam avant de se remettre à sa place. N'empêche, t'aurais pu prendre au moins un hamburger avec ta salade.
-Dean…
-oui je sais, j'ai promis de rien dire mais n'empêche. Je ne sais pas comment tu fais pour tenir toute la journée avec juste ça dans le ventre. Impossible pour moi en tout cas.
-tu m'étonnes, t'es tellement habitué à manger toutes ces cochonneries que je suis sûr que tu ne sais même plus quel goût peut avoir une salade. Rit Sam en piquant une frite sur le plateau de son frère pour rapidement la mettre dans sa bouche.
-Hé ! Mes frites ! Si t'en voulais, fallait en prendre vieux ?! Dit Dean consterné par le comportement de son frère qui continu de lui sourire comme une andouille (d'après lui en tout cas). Dans ce cas …
-Hé ! Ma salade ?!
-ben quoi, dit Dean en enfournant la fourchette de salade qu'il a piqué dans l'assiette de son petit-frère. Tu me demandais si je me souvenais du goût que pouvais bien avoir ce truc vert…
-c'est de la laitue.
-ouais bref, et ben, comme j'étais pas sûr, fallait que je vérifie … ce que je viens de faire, finit Dean en avalant le tout avec une moue dégoutée. Beurk ! Je comprends pourquoi j'en mange plus, c'est vraiment dégueulasse. Je préfère de loin mes frites et mon cheeseburger.
-tu ne sais plus ce qui est bon pour ta santé. Rit Sam en prenant une fourchette de salade couverte de vinaigrette.
-oh si, je sais très bien ce qui est bon pour ma santé … c'est d'aller me mater un bon film à la téloche avec une bonne bière dans une main et toi dans mes bras pour être comblé. Rit Dean face aux soudaines rougeurs des joues de Sam qui baisse aussitôt la tête, mort de honte. –roh…aller, panique pas, je l'ai pas dit assez fort pour que toi seul l'entende.
Malgré sa gêne, Sam relève la tête pour faire un tour des yeux du restaurant. Personne ne se préoccupait d'eux apparemment, ils n'avaient rien entendu. Non pas qu'il soit gêné par ce que son frère avait dit mais il n'était pas encore habitué à ce genre de tendresse venant de sa part. Finalement rassuré, il fait de nouveau face à Dean à qui il sourit. Ce dernier lui rend son sourire et Sam en profite pour lui piquer une autre paire de frite mais bizarrement cette fois-ci, son frère le laisse faire et continu de lui sourire. Pour lui faire plaisir, Sam commande un hamburger qu'il avale en trois bouchées à peine sous un petit cri de joie de son frère qui dit « gagné ! ».
…...
