Titre : Le pacte de la vengeance.
Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à J.K.R. L'histoire, par contre est mon entière propriété.
Chapitre 1 : Première phase.
Je regarde encore une fois le parchemin posé devant moi. J'y vois ma signature maladroite toute fraîche avec la certitude que je fais le bon choix. Je viens de signer un contrat qui me lie au jumeaux Weasley dans chaque entreprise qu'ils entreprendront et que je jugerais acceptable.
Ce qui m'a motivé à accepter UN contrat avec LES jumeaux, ce qui en dit long sur les conséquences catastrophiques irréversibles, mortelles et la liste est encore longue... que cela pourrait provoquer n'est nul autre que : Dolores Ombrage. Grande Inquisitrice, nommée à Poudlard en cette horrible année qu'est 1995, règne en dictatrice sans limites sur tous, élèves comme professeurs. Elle n'hésite pas à employer les moyens les plus sombres et tortueux pour punir les élèves. Son fêtiche préféré: blesser discrètement les élèves au travers d'une punition à la base d'une banalité et d'un ennui affligeant. Et je sais de quoi je parle. J'en ait moi même été victime. A présent mon unique objectif est de protéger les pauvres brebis que sont les élèves contre ce crapaud rose guimauve, mangemorte dans une autre vie.
inflige des punitions physiques aux élèves, je suis de ceux qui ont subi ces maltraitances. Depuis je veux protéger les élèves contre cette mangemorte féminine et rose.
Brrr Oh ! Le rose et ses chats partout, c'est écœurant, plus efficace que les bonbons à vomir des jumeaux, à vous donner des envies de suicides...
Le parchemin disparut brutalement, je relève les yeux et tombe sur deux regards marrons similaires bien connus. Les jumeaux sourient d'un air conspirateur, ne laissant rien présager de bon pour les futures victimes des Weasley et associés.
- Nous sommes fiers de vous annoncer notre nouvelle association. Monsieur Potter nous espérons que vous serez satisfait de notre accord.
Ils me tendirent leurs mains simultanément. Avant que je n'ai pu esquiver un geste ils me saisirent par les bras et me relevèrent. Il se penchèrent vers moi et me murmurèrent :
- « La Grande Inquisitrice » sera notre premier projet. D'accord associé ?
- Je serais plus qu'honoré de participer à votre Noble entreprise.
Nous avions tous murmuré de façon exagérément sérieuse, sans trace d'humour dans la voix. Mais là nous nous reculâmes et explosâmes de rire. Toute notre salle commune nous regarda comme si nous étions fous. S'ils savaient que les plus grands farceurs, après les maraudeurs, venaient d'entraîner le sage et normalement lucide Survivant dans leurs plans peu scrupuleux, ils ne seraient certainement pas aussi passifs.
Hermione me regardait avec suspicion. Ses yeux nous étudiaient, pire que McGonagall.
- Harry, allons-y, me pressa Ron.
- On y va Ron, le rassurai-je.
- Ronald, prononça Hermione avec exaspération. La nourriture ne disparaîtra pas tu sais.
- Mais après on a cours de potion !
Il avait dit ça comme si c'était une raison et une réponse suffisante à son envie pressante de nourriture. Il dut lire notre incompréhension car il précisa :
- Je dois être préparé sinon je suis bon pour qu'on m'enterre ! Je ne pourrais jamais supporter Snape le ventre vide.
Son excuse avait du vrai. Personne ne peut survivre à Snape sans grande préparation mentale et physique.
Ron mangeait comme si sa vie en dépendait, ne faisant pas attention à ce qui l'entourait.
Les jumeaux étaient venus s'asseoir, Fred était assis à ma droite et Georges à la gauche de Ron, ils se faisaient face.
Ron prit un croissant. Mais Georges l'intercepta du bout des doigts et le reposa de manière exagérément lente dans la corbeille comme s'il manipulait une bombabouse prête à exploser à chaque instant. Fred me murmura :
- Évite les croissants,..
- C'est l'aliment fétiche...
- D'une certaine personne.
Cela me faisait toujours un drôle d'effet de les voir finir les phrases de l'autre. C'était toujours étrange qu'ils continuent les phrases de l'autre.
- Si tu vois ce qu'on veut dire.
Celle là, ils l'avaient prononcé dans un bel ensemble.
Ron avait les yeux grands ouvert, on venait de le priver de croissants ?! Mais quel jour pourri !
Nous éclatâmes de rire en voyant le cheminement de pensées de Ron. Quand on parlait nourriture, ce dernier était très... susceptible et... euh... émotif.
Nous continuâmes de manger normalement. Quand brusquement un cri aigu nous déchira les tympans.
Je me tournais vers la table professorale, car c'était bien de là que provenait la plainte.
Je découvris stupéfait, cette chère Ombrage avec des serpents sifflants à la place des cheveux.
Il eut un instant de silence durant lequel personne ne fit un mouvement excepté cette chère Ombrage qui piétinait sur place en laissant échapper quelques petits cris aigus, le visage crispé comme un cochon.
Tout à coup un nouveau hurlement se fit entendre, mais celui ci provenait de la table des Serpentards. Plusieurs d'entre eux avaient aussi opté pour le style « les serpents remplacent les cheveux » !
La Grande Salle fut secouée d'un fou rire général. Pour commencer seul, les serpents apparaissaient au fur et à mesure.
Ce fut la table des Serdaigles qui fut la victimes suivante. Un bec remplaçait la bouche des pauvres victimes de la blague des jumeaux.
Les suivants furent les Poufsouffles. Ils n'arrivent plus à parler... comment peut-on dire... ni anglais, ni français et encore moins russe. Mais plutôt ce qui devait être une langue animale, sûrement celle de leur emblème.
Les Gryffondors n'avaient pas encore été touchés. C'étaient aussi les seuls à rire.
En jetant un regard aux professeurs, je vis que chacun d'eux avaient des attitudes en commun avec une des maisons sauf certains, tel que Dumbledore ou McGonagall. Sûrement qu'ils se rapprochaient le plus de Gryffondors. En regardant les jumeaux, j'eus la certitude que la maison des rouge et or, n'avait pas était épargnée.
Colin Crivey, se leva brusquement, on pouvait voir une queue et des oreilles de lion qui dépassaient de son uniforme.
Beaucoup furent touchés, pourtant Dumbledore ne fit rien pour calmer la situation.
Après un certain temps il se leva et demanda le silence. Il attendit que tout le monde soit calmé pour annoncer d'une voix qui se voulait rassurante mais où pointait de l'ironie :
- Calmez vous. Cela ne sers à rien de paniquer.
C 'est ce moment que choisit Dolores Ombrage pour intervenir.
- Comment cela nous calmer ?! Ne voyez vous pas que des perturbateurs ont causé cette pagaille ?! Croyez moi, quand je connaîtrais l'identité du ou des coupables, ils se feront renvoyer sur le champ !
Une clameur se fit entendre dans toute la salle. Dumbledore reprit la parole avec calme :
- Ne vous inquiétez pas chers élèves, notre chère Inquisitrice du ministère de la magie, devrait pouvoir annuler les effets de ces farces.
En prononçant le dernier mot, le directeur nous regardait. Savait-il qui étaient les coupables ? Venant de Dumbledore, il devait sûrement savoir la vérité.
Fred se pencha vers moi et murmura :
- Première phase terminée.
Quand il se recula, je vis ses yeux brillants avec malice. À priori, cette année, beaucoup de personnes allaient voir les jours passer avec appréhension.
Le soulagement m'envahit, mieux vaut ne pas être l'ennemi des jumeaux Weasley.
Certains allaient le comprendre à leur dépend.
Fin du chapitre 1.
