Ceci est ma première fanfiction que j'ai écrit, donc soyez indulgents !

Je tiens à préciser que tout appartient à JKR. De plus, je n'ai rien copié pour cette fanfiction donc toute ressemblance avec une autre est complètement fortuite.

J'accueillerais toutes les remarques avec joie et les réclamations aussi (et si elles sont justifiées, c'est mieux !).

J'espère qu'elle vous plaira !

Prologue

Harry Potter ne pouvait se décrire que comme quelqu'un de malchanceux, et personne qui connaissait son histoire, sa vraie histoire, celle de sa vie, ne pouvait dire le contraire.

Le monde sorcier le voyait comme l'Elu, celui qui avait survécu, et maintenant comme celui qui avait vaincu. Il était le fils de James et de Lily Potter, connus comme étant des parents exemplaires, qui s'étaient sacrifiés pour lui. Jusqu'ici tout concordait. En tant qu'Elu, il était donc impossible qu'il ait été mal élevé, il devait donc avoir eu une enfance des plus heureuses. Et pourtant c'était à ce moment là que le monde sorcier se trompait de tout au tout.

Après une enfance malheureuse passée dans un placard à balais, à être considéré comme à peine supérieur à un elfe de maison, maltraité par son oncle et sa tante qui le voyaient uniquement comme un monstre, ou encore son cousin Dudley qui le frappait à la première occasion qui se présentait, après avoir sût que sa vie était constituée d'un tissu de mensonges. Après avoir vu le revers du monde magnifique qui s'ouvrait devant lui quand il avait reçut sa lettre de Poudlard, lui révélant ainsi son statu de sorcier, après avoir vu tant de choses horribles, ses amis se faire torturer sous ses yeux, son parrain passer derrière le voile, découvrir que des gens horribles avaient une face cachée beaucoup moins sombre, et surtout que des gens qu'il pensait être du côté du bien n'en avait que l'apparence, personne ne pouvait dire qu'Harry Potter était quelqu'un de chanceux.

Malgré tout, il avait rencontré des personnes qui lui avaient donné goût à la vie, chacun à sa manière. Ron et Hermione, en tant que meilleurs amis, inséparables même après toutes les disputes qui avait secouées le trio d'or. Neville Longdubat, avec sa gaucherie légendaire et son cœur sur la main. Hagrid pour tout ce qu'il avait fait pour lui.

Et il y avait toute ses personnes qui étaient mortes, sacrifiées et qui l'avait aidé à comprendre le monde dans lequel il évolué. Sirius Black son parrain, qu'il avait crû traître alors qu'il n'avait jamais cessé d'aimer ses parents. Remus Lupin, le lycanthrope qui n'avait découvert l'amour que bien tard, débordant de tendresse et d'attention, et qui lui avait laissé un filleul juste avant de mourir. Albus Dumbledore, celui qui avait dirigé sa vie, le manipulant tout en restant une sorte de grand-père bienveillant. Et il y avait Severus Snape, qu'il avait haï à de trop nombreuses reprises mais qui était resté dans l'ombre pour le protéger.

Harry Potter était donc bien entouré, certes, mais sans réelle famille. Son seul lot de consolation était que ces parents était réunis avec leurs amis dans la mort, et qu'ils l'attendaient quand viendra son tour de mourir, dans cela quelques années.

Ce n'était donc pas momentanément la raison de son énervement.

L'Ecole d'Auror était très sélective quand il s'agissait de passer le diplôme. En effet, il fallait passer une batterie de tests plus coriaces les uns que les autres pour pouvoir prétendre au niveau supérieur. L'acquisition pratique était très importante et cela ne posait donc aucun problème à Harry et Ron qui savaient très bien qu'ils l'obtiendraient sans réelles difficultés. Ils avaient bossé très dur pour tout ce qui étaient potions, parvenant maintenant à reconnaître la plupart de celles-ci à leur apparence et à leur odeur. Malheureusement pour les deux héros, il y avait aussi la connaissance théorique où ils avaient tous les deux quelques lacunes.

Le problème d'Harry en ce moment même était justement une épreuve de connaissances théoriques qui était la plus importante dans ces études et donc celle qui avait le plus grand coefficient. S'il l'a raté, il pouvait dire adieu à son diplôme. Il n'aurait à rendre le compte rendu et à faire sa présentation qu'à la fin de l'année suivante, pour la fin de ses études.

L'épreuve consistait à un tirage au sort sur des sujets qui étaient présent pour certains depuis plus de deux milles ans ou d'autre depuis quelque années. Ils devaient ensuite trouver une problématique sur le sujet trouver et faire des recherches les plus poussées possible. Encore faut-il savoir qu'est ce que pouvait bien être le sujet.

C'était bien là le plus grand problème du sauveur du monde sorcier. Il avait tiré le plus vieux sujet, le premier créé, quand le niveau des aurors étaient bien supérieurs à tout ceux qui voyaient le jours depuis des centaines d'années. Un sujet qui n'avait plus était tiré depuis maintenant plus de sept cent cinquante ans. Le nom lui même ne lui disait absolument rien : « Les Absolûtes des limites ». La seule chance qu'avait Harry était Hermione,mais même celle-ci n'avait aucune idée de quoi il pouvait bien traiter.

Il fût donc obligé de commencer ses recherches à la bibliothèque des aurors qui était pour le moins immense, avec pour n'en pas douter des kilomètres de rayonnages plein à craquer. Il trouva qu'un seul livre qui mentionna les Absolûtes mais sans réellement dire ce que c'était.

Il fût proche d'abandonner mais se ravisa. Il n'avait pas trinqué pendant quatre ans, ne comptant même plus les nombreuses blessures à son actif pour abandonner maintenant.

Il eu alors ce qu'on pourrait appeler une idée de génie. Il irait chercher dans les archives du ministère, celui-ci ne pouvant rien lui refuser, et cela encore moins pour ces études.

Après une demande officielle et bon nombre de paperasses à remplir, il pût enfin accéder aux incalculables parchemins que contenait le ministère. À l'immensité qui s'ouvrait devant lui, il était certain que toute la surface étendue devant lui était bien plus grande que celle de Gringotts multipliée par dix. Les derniers rayonnages étaient bien rangés, mais à ce que le bibliothécaire lui avait dit, les autres l'étaient de moins en moins. Et le secteur qu'il devait parcourir afin de trouver ses renseignements ne l'était absolument pas. Certains grimoires dataient de plus de cinq milles ans et la langue qui étaient utilisée dans ces livres était archaïque et seul un puissant sort de traduction permettait de pouvoir comprendre ce qu'il contenait.

Il eut donc la ferme conviction que le temps imparti pour ses recherches serait à peine suffisant pour boucler sa recherche.

Oui, Harry Potter ne se considérait pas comme quelqu'un de chanceux.

Six mois plus tard

Après de longues séances de recherches à travers les dédales de rayonnages, Harry avait enfin réussi à trouver une série de livres parlant de son sujet de recherche. C'est donc avec une excitation non feinte qu'il prit celui qu'il avait trouvé en premier. Après avoir passé une main sur la couche de poussière qui le recouvrait, il pu voir une couverture rouge avec des reflets plus claire, pouvant aller jusqu'au beige. Munis de plusieurs rouleaux de parchemins, il commença à lire la première page.

Pour ouvrir grand les yeux.

Sous ses yeux était décrit ce que voulait dire « Les Absolûtes des limites ». Il fallait qu'il aille chercher Hermione au plus vite. Elle seule pouvait savoir la portée de tout ce qu'il y avait écrit. Tout comme il compri que ce qu'il avait pris pour de la malchance pourrait faire revenir son parrain de derrière la voile.

En effet, sur la première page était écrit « Les Absolûtes ou les voiles menant aux différentes Barrières des Mondes »

Quand Harry expliqua à sa meilleure amie ce qu'il avait découvert, il ne fallut pas plus de trois minutes pour revenir aux archives du Ministère.

Les mains tremblantes, elle commença à lire. Au fur et à mesure qu'elle s'avançait plus loin dans le livre, elle pris une expression de fascination. Elle se demandait comment on avait pu oublier tout ce que les voiles pouvaient signifier. Elle était absolument obnubilée par ce qu'elle apprenait, par tout ce que cela voulait dire.

C'est comme cela qu'elle su qu'il y avait différents types de voiles, tout comme il y a avait un moyen de refaire revenir Sirius. Le voile dans lequel il était passé était une porte menant à un espace entre le monde des vivants celui des morts. Tant que Sirius était entre les deux mondes, il était considéré comme mort, tout en étant vivant. Son corps et son âme était conservés dans l'état dans lequel il était passé à travers le voile. Il n'avait aucune conscience du temps qu'il avait passer là-bas tout comme se qu'il s'était passé entre temps. Il n'aurait eu conscience uniquement de l'environnement dans lequel il était conservé.

C'est avec empressement qu'elle commença le deuxième livre.

Tout ce qu'elle lisait était vraiment fascinant. Au dessus de l'imaginable. Elle ne comprenait pas comment cette partie intégrante de la magie était tombée dans l'oublie. Et au dessus de ça, ils avaient enfin un moyen de refaire revenir Sirius parmi eux : un rituel long et facétieux pouvait être mis en place selon des conditions strictes et très précises. Mais il existait.

Harry était heureux. Sa femme Ginny était enceinte et son parrain allait revenir. Le seul problème qui allait se poser était de lui annoncer la mort des derniers maraudeurs. Autant il savait que la mort de Peter allait le soulager, tout comme la mort d'un certain Lord noir, autant la mort de Lupin allait le ravager.

À l'aide d'Hermione, il répertoria tout ce dont il avait besoin pour le rituel. Hormis quelques petites choses indispensables a celui-ci, il avait tout ce dont il avait besoin pour le faire. Il ne manquait plus que la nuit de pleine lune, au quart de solstice sous des conditions environnementales très sélectives c'est à dire sous un temps nuageux au minimum, orageux le plus recommandé. Une longue incantation était à faire, sans interruption possible. Il devait donc s'entraîner pour pouvoir suivre le protocole correctement.

Bientôt, Sirius serait avec eux, en vie.