Un Noël chez les Cullen
Disclaimer : Tout est à Stephenie Meyer.
Résumé : Bella passe Noël chez les Cullen. Quelques jours aux côtés de son bien-aimé Edward et de sa famille. Le rêve, se dit-elle. C'est sans compter sur le côté déjanté de cette famille vampirique !
Me revoilà chers lecteurs avec une nouvelle fanfiction ! J'espère qu'elle vous plaira. Mais je tiens à m'excuser d'avance et à vous prévenir. Je ne pourrai pas poster régulièrement. J'écrirai cette fiction au rythme de mon inspiration, imagination et humeur. Je ferai quand même de mon mieux pour ne pas vous faire trop attendre. Je renouvelle donc mes excuses. Sur ce, merci de votre compréhension !
Je vous souhaite une bonne lecture !
Chapitre 1 : Comment j'ai atterri chez les Cullen
Bella's pov
Quelle heure était-il ? Je regardai mon réveil. Quatorze heures trente-six. J'avais dormi tout ce temps, pourtant je me sentais fatiguée et ma tête me faisait un mal de chien. Je commençais peu à peu à me remémorer la soirée d'hier. Edward m'avait forcée à aller au bal de Noël du lycée, synonyme de début de vacances. Je n'avais pas eu le choix. C'était triste mais je ne faisais pas le poids face à ces maudits vampires. Alice m'avait torturée toute l'après-midi en compagnie de Rosalie. Toutes les deux m'avaient habillée, coiffée et maquillée. Alice avait même été jusqu'à choisir ma lingerie. J'avais eu l'impression d'être une poupée entre les mains de fillettes de dix ans. Et puis à vingt heures, Edward était venu me libérer pour une autre sorte de torture. Dans l'ensemble, la soirée s'était bien passée. A mon grand étonnement, je m'étais même amusée. Le seul bémol qui avait eu pour conséquence mon mal de crâne était qu'Emmett m'avait fait boire. Je lui ferais payer ça, à moins qu'Edward ne s'en fût déjà chargé. Edward. Où était-il passé d'ailleurs ? Je croyais qu'il devait rester à mes côtés pendant que je dormais. Je regardai autour de moi. Tout me semblait normal dans ma chambre mais il n'y avait personne. Il avait dû rentrer se changer.
Je me levai tant bien que mal et me dirigeai vers la salle de bain. Je me rinçai le visage puis j'ingurgitai un médicament contre le mal de tête. Je pris un bain, me brossai les dents et m'habillai. Une fois cela fait, je descendis au rez-de-chaussée retrouver Charlie. Bien qu'il n'était pas très loquace, je devinai qu'il voulait savoir comment ma soirée s'était passé. Après tout, il avait été un des complices de cet infâme complot. Il m'avait livrée à Alice et m'avait jetée dans les bras d'Edward sans le moindre remord. Le traître. Je détestais ce genre de soirée et il était parfaitement au courant. C'était donc en connaissance de cause qu'il s'était rangé du côté des Cullen. D'ailleurs, quand on parlait du traître, le voilà. Il était assis dans le living room regardant une fois de plus un de ces stupides matchs de baseball à la télé. Lorsqu'il se rendit compte de ma présence, il leva les yeux et me sourit :
- Bonjour Bella, dit-il. Tu as bien dormi ?
- Bonjour papa, oui ça va, répondis-je en bonne fifille à papa.
- Alors comment était ta soirée d'hier ?
Bingo ! J'avais frappé dans le mile. Il n'avait attendu que ça. Il me regardait avec cet air inquisiteur tout en essayant d'avoir un petit air anodin. Je le regardai en plissant des yeux avant de lui jeter en pleine figure :
- Espèce de traître !
- Voyons Bella ! dit-il en riant. Tu vas encore m'en vouloir pour ça ?
- Tu n'as même pas idée !
- En plus, Edward m'a dit que tu t'étais bien amusée.
- Tu as discuté avec Edward dans mon dos !
- Ce n'est pas interdit qu'un père discute avec le petit ami de sa fille.
- Si justement ! Et surtout quand elle n'est pas là ! Traître !
- Il t'a raccompagnée, tu étais toute endormie donc il est allé te déposer dans ton lit, ensuite il est redescendu, nous avons discuté et il est parti.
Bien sûr je savais pertinemment qu'Edward n'était pas tout de suite parti à proprement parler. Il avait certainement dû rester à me regarder dormir assis sur le fauteuil qui l'accueillait d'habitude. Puis il était parti sans attendre mon réveil.
- De quoi avez-vous parlé ?
Mon père et mon petit ami avait tenu une conversation pendant que je dormais. Je n'osai même pas imaginer de quoi ils avaient parlé. A vrai dire, je ne voulais pas le savoir.
- Finalement, laisse tomber, dis-je à Charlie avant qu'il ne réponde. Je vais me préparer de quoi manger. Tu veux quelque chose ?
- Non merci.
Je me dirigeai vers la cuisine et me préparai un sandwich.
ʚʚʚʚʚʚʚʚʚ
Assise sur mon lit, j'écoutais le CD de musique classique qu'Edward m'avait donné tout en lisant un livre, Les Misérables de Victor Hugo. Il était passionnant. En somme, je passais une après-midi tranquille. Lorsque je levai les yeux de mon bouquin, je constatai à mon réveil qu'il était déjà dix-neuf heures et quart. J'abandonnai mon occupation et descendis les escaliers pour préparer le diner. Charlie n'était plus là. En m'aventurant dans la cuisine, je constatai qu'il m'avait laissé un mot sur le réfrigérateur.
Bella, je m'absente un moment.
Ne m'attends pas pour diner.
N'oublie pas de fermer les portes avant d'aller te coucher.
Il avait certainement dû aller la retrouver. Depuis qu'il sortait de nouveau avec une femme, ça lui arrivait souvent. J'étais heureuse que mon père se soit trouvé une copine. En plus, Mina était très gentille. Elle était parfaite pour lui. Quand je deviendrai un vampire, je savais d'hors et déjà que je pourrais laisser Charlie entre ses mains. Elle savait cuisiner, elle faisait bien le ménage, elle aimait le baseball, et elle le sortirait de temps en temps. Et puis Charlie paraissait un peu plus heureux quand elle là. Quant à moi, bien que je fusse contente pour mon père, je ne l'aimais pas. A vrai dire elle m'agaçait chaque fois qu'elle tentait une approche avec moi. Cela faisait cinq mois qu'elle fréquentait mon père, et elle n'avait toujours pas compris que je la laissais vivre sa vie de son côté et qu'il fallait en faire de même avec moi. Chaque fois qu'elle s'adressait à moi, j'avais l'impression d'être une retardée mentale. Elle se comportait avec moi comme avec une gamine de douze alors que j'en avais dix-huit. C'était insupportable. Cependant, je n'en laissais rien paraître car mon père était bien avec elle et je ne voulais pas gâcher son bonheur. Et puis de toute façon, j'abandonnerais bientôt Charlie pour vivre ma future nouvelle vie de vampire aux côtés d'Edward. Alors qu'importait mes sentiments au sujet de Mina.
Finalement, puisque Charlie n'était pas là, je ne voyais pas la nécessité de préparer un diner. Je n'avais pas très faim. Du coup, j'optai pour un yaourt. Et une fois mon diner terminé, je verrouillai les portes et montai dans ma chambre. Je fermai la porte derrière moi puis en fis de même avec la fenêtre sans pour autant la verrouiller – au cas où Edward me rendrait visite. Je mis mon pyjama, rentrai dans mon lit et repris mon petit passe-temps de l'après-midi. Une heure plus tard, je sentis une présence et levai brusquement mes yeux du livre. Edward était assis dans le fameux fauteuil. Il avait une belle mine et sentait bon. Il portait un simple tee-shirt blanc où l'on voyait les formes de son torse musclé et un jean sombre. Qu'est-ce qu'il était beau ! Comment voulait-il que je ne lui saute pas dessus ? Il me regardait maintenant avec ce doux et sublime sourire que j'adorais tant. Oh mon Dieu, je craque !
- Bonsoir mon amour, murmura-t-il.
Je me levai et vins m'asseoir sur ses genoux. Il m'accueillit avec délicatesse et passa ses bras autour de moi m'attirant ainsi contre son torse. Je sentis sa peau froide contre la mienne. Et je frissonnai quelque peu à son contact. Mais c'était si bon de se trouver là, entre ses bras, ma tête contre son torse, respirant sa bonne odeur dont je ne me lasserais jamais. J'étais la plus chanceuse des filles.
- Tu m'as manqué, dis-je les yeux fermés. Tu n'étais pas là à mon réveil.
- Je suis désolé ma belle, répondit-il en déposant un baiser sur mon front. Je suis allé me changer et comme je ne pouvais plus tenir et que je ne pouvais pas revenir dans cet état, je suis allé chasser. Mais je t'assure que je me suis dépêché pour revenir à tes côtés.
- Je te crois mais le temps a été long sans toi.
- Je suis là maintenant.
Il me repoussa délicatement, releva mon visage vers le siens et posa ses lèvres sur les miennes cette fois-ci. Son baiser était froid, intense, doux, sensuel, bon. Tellement bon que je n'arrivais pas à décoller mes lèvres des siennes. Pourtant, l'échange se rompit. Je souris et posai à nouveau ma tête sur son torse.
- Qu'as-tu fait de ta journée sans moi ? me questionna-t-il de sa mélodieuse voix.
- Rien de très palpitant. J'ai lu et j'ai écouté le CD que tu m'as passé.
- Qu'est-ce que tu lis ?
- Les Misérables de Victor Hugo.
- Bon choix littéraire.
Nous restâmes longtemps ainsi à discuter. J'adorais écouter Edward parler. Toutefois, vers minuit, mes yeux commencèrent petit à petit à se fermer. Edward se leva alors en me portant dans ses bras. Surprise, je le regardai avec des yeux ronds fatigués.
- Il est temps pour toi de dormir mon amour, chuchota-t-il à mon oreille alors qu'il venait de me poser sur le lit.
- Non je veux encore rester dans tes bras.
- Je ne te quitte pas Bella, dit-il doucement. Je reste auprès de toi.
Il s'installa sur le lit, allongé à côté de moi. Il passa un bras autour de mon cou, et me serra contre lui.
- Endors-toi douce sirène, tu t'es déjà emparée de mon cœur, murmura-t-il poétiquement cependant que mes yeux se fermaient.
ʚʚʚʚʚʚʚʚʚ
Le lendemain, je me réveillai dans les bras d'Edward. Il était toute la nuit avec moi.
- Bonjour ma dose d'héroïne, dit-il joyeusement.
- Quel romantique ! répliquai-je avec un ton sarcastique. Encore cette expression…
- Pourtant c'est cet effet que tu as sur moi, je te l'ai déjà dit.
- Hmm, marmonnai-je. Pourrais-tu me libérer de ton emprise, il faut que j'aille me rafraîchir.
Il me lâcha et je me levai. Je pris des vêtements et me dirigeai vers la salle de bain. Une quinzaine de minutes plus tard, j'en sortis lavée, habillée, coiffée.
- Tu as fait de beaux rêves mon amour ? me questionna Edward pendant que je venais me lover dans ses bras une nouvelle fois.
- J'ai rêvé de toi.
- Je sais ma douce.
- J'ai encore parlé dans mon sommeil c'est ça ?
- Oui et pour réponse, je t'aime également.
Je recommençai à rougir comme à mon habitude.
- J'ai dit autre chose ? demandai-je d'une petite voix.
- Tu as parlé de la petite amie de ton père, répondit-il amusé. Tu as l'air de plus la détester dans ton sommeil que lorsque tu es éveillée.
- Oh !
Ce fut tout ce que je trouvai à dire. Nous restâmes tous les deux quelques instants silencieux, dans les bras de l'autre, jusqu'à ce qu'Edward rompe le silence :
- Charlie arrive.
- Ça veut dire que tu me quittes ?
- Ne t'inquiète pas, je passerai te chercher cette après-midi, on ira chez moi.
- J'ai hâte, dit en souriant.
Mon amoureux m'embrassa et disparut comme il était entré. Je restai un moment sans mot dire, encore sur le petit nuage de l'amour, avant de descendre à la rencontre de Charlie.
- Alors comment c'était ta petite soirée avec Mina ?
- Mais…qu'est-ce qui te fait dire que…, commença-t-il embarrassé.
- Voyons papa, je te connais déjà assez bien. Et puis, depuis le temps que tu sors avec Mina, tu crois que je ne n'avais pas remarqué tes allers et venues ?
- Mouais…
- Vu l'heure qu'il est, je pense que je vais aller préparer le déjeuner, annonçai-je à Charlie. Gratin de macaronis au fromage et fricassé de poulet aux champignons et aux lardons. Ça te dit ?
- Je me régale d'avance Bella !
Je pris donc la direction de la cuisine et me hâtai à la tache. Vers midi et demi, le repas fut près. Je mis les couverts sur la table et invitai Charlie à s'installer. Le déjeuner commença en silence jusqu'à ce que Charlie prenne la parole.
- Euh…Bella, j'ai quelque chose à t'annoncer.
- Oui ?
- Mina nous a invités à passer Noël chez sa famille à Washington, dit Charlie précautionneusement.
- Très bien, amuse-toi.
- J'ai dit nous Bella, fit-il remarquer en insistant sur le pronom.
- Quoi ! m'exclamai-je prise au dépourvu.
- Fais un effort Bella, reprit-il, ce serait bien que tu viennes. Ça nous ferait plaisir à Mina et à moi.
Je soupirai. Je n'avais aucune envie de me retrouver avec la famille de Mina pour Noël. Je préférerais même rester seule plutôt que d'y aller.
- Écoute Bella. Je sais que tu n'apprécie pas Mina. Tu ne dis rien parce que tu veux mon bonheur.
Charlie me surprenait là. Depuis quand était-il capable de lire en moi comme dans un livre ouvert ? Je me levai et débarrassai la table. Et pendant que je faisais la vaisselle, Charlie continuait d'essayer de me convaincre. Une fois ma tache terminée, je me retournai vers lui.
- Même si tu ne le fais pas pour elle, fais-le pour moi.
- Vas-y et amuse-toi. Moi je vais rester seule ici.
- Dans ce cas, j'appelle Mina pour annuler et je reste avec toi.
- Non c'est hors de question ! répliquai-je. Ne t'occupe pas de moi.
- Non je reste avec toi. C'est décidé.
- Bon d'accord je viendrai, cédai-je irritée.
J'étais énervée. Je venais de me faire piéger et je serais obliger de passer Noël avec Mina. A ce moment, la sonnette retentit. Charlie alla ouvrir. D'après la voix que j'entendis, il s'agissait d'Edward.
- Bonjour Charlie.
- Bon Edward, ça va ?
- Oui monsieur.
- Voyons je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça. Je suppose que tu viens voir Bella ?
- Oui, à vrai dire je viens la chercher. On va passer l'après-midi à la maison à regarder des films.
- Bon programme.
Pendant que mon père et mon petit ami discutaient une nouvelle fois, je montai dans ma chambre et récupérer quelques affaires avant de redescendre. Je trouvai Edward et Charlie, assis sur le canapé en train de discuter baseball.
- Salut Edward, dis-je toujours énervée.
- Bella, mon amour.
- On y va ?
Il se leva et dit au revoir à Charlie – ce que je ne fis pas. Il passa son bras autour de ma hanche pour me pousser dehors, mais je le repoussai d'une manière plus brutale que je ne l'aurais voulu. Le temps d'une seconde, je décelai un air étonné sur son visage. Nous montâmes dans la Volvo grise d'Edward et nous partîmes. Le trajet se déroula en silence, Edward n'osant pas me parler. Nous arrivâmes rapidement à la demeure des Cullen. Je descendis sans attendre qu'Edward vienne m'ouvrir la porte et me dirigeai vers l'entrée de la maison, Edward suivant mes pas. Cette fois-ci, il usa de sa vitesse de vampire pour me devancer et m'ouvrir la porte de la maison. J'entrai sans le moindre mot. Je vis Alice accompagnée de Jasper qui nous attendaient dans le hall. Je leur dis bonjour froidement malgré leur accueil chaleureux et Edward me poussa dans le salon. Je crus le voir faire des gestes discrets à ses frères et sœurs. Dans le salon, Carlisle et Esme s'embrassaient sur le canapé, un film jouant sur le grand écran plat devant eux. Lorsqu'ils nous sentirent arriver, ils s'interrompirent et nous regardèrent. Esme se leva et s'avança vers moi pour me prendre dans ses bras.
- Bonjour Bella, dit joyeusement Carlisle en s'approchant à son tour de moi.
- Boujour Carlisle, bonjour Esme, dis-je morose.
- Ça n'a pas l'air d'aller Bella, remarqua cette dernière inquiète.
- Elle est juste un peu contrariée, répondit Edward avant que je ne puisse dire un mot. Nous allons monter dans ma chambre.
Sans attendre mon consentement, il me prit dans ses bras et usa de nouveau de sa vitesse vampire pour m'emmener à l'étage, dans sa chambre. Il me posa au sol tout en gardant mon bras dans sa main à la poigne de fer.
- Lâche-moi ! lui criai-je.
Il me tenait toujours. Je commençai à frapper son torse. Je savais que ce n'était juste de passer mes nerfs sur lui, mais je me défoulai.
- Bella arrête, ça suffit ! me stoppa-t-il retenant mes bras. Aller, viens dans mes bras mon amour.
Il me tira contre lui et m'embrassa le sommet du crâne. Je pris du temps pour me calmer mais quand il sentit mon corps se détendre, il relâcha sa prise et s'allongea sur le lit. Je le suivis, me mettant face à lui pour pouvoir l'embrasser.
- Alors qu'est-ce qui ne va pas ? me questionna-t-il.
- Charlie m'a juste un peu énervée, lui répondis-je agacée.
- A quel sujet ?
- Il veut qu'on aille passer Noël chez Mina.
- Et comme tu ne l'aimes, ça te pose problème c'est ça ?
- Oui, donc j'ai dit à Charlie de ne pas se soucier de moi, d'y aller et de s'amuser. Je resterai seule à la maison. Il m'a pris de court et m'a dit qu'il resterait avec moi et qu'il décommanderait auprès de Mina. Je me suis sentie tellement coupable de porter atteinte à son bonheur que j'ai cédé et je lui ai dit que je viendrai.
- Pourquoi tu ne passes pas Noël chez ma mère ?
- Parce que j'ai dit à ma mère que je passais Noël chez Charlie. Du coup, elle et Phil sont partis en croisière il y a deux jours. On part dans trois jours pour Washington.
- Je vois. Tu te retrouves encore une fois à te sacrifier pour les autres, dit Edward en me faisant un câlin.
- Tu te rends compte que je devrai la supporter pendant dix jours ? En plus, tu ne seras pas avec moi, marmonnai-je désespérée.
Sans prévenir, il m'embrassa tendrement, passionnément. Je me sentis une fois de plus fondre au contact de ses lèvres sur les miennes. La température de sa peau me faisait frissonner, mais de plaisir. Cette sensation était merveilleuse. Malheureusement, nous fûmes interrompus par quelqu'un qui frappa à la porte. Edward décolla ses lèvres des miennes à contre cœur tout en me gardant dans ses bras, et lança :
- Entrez !
Il s'agissait de Carlisle et Esme. Ils entrèrent tout sourire dans la pièce. Carlisle semblait un peu mal-à-l'aise.
- On vous dérange peut-être ? demanda-t-il gêné – je savais que Carlisle attachait beaucoup d'importance à l'intimité de ses enfants.
- Non c'est bon Carlisle, dit Edward qui cette fois-ci se détacha de moi et s'assit sur le lit. Qu'y a-t-il ?
Je me redressai alors qu'Esme prenait la parole :
- Nous avons entendu votre conversation et nous pensons avoir trouvé une solution.
- Si Charlie est d'accord, nous voudrions bien que tu passes Noël avec nous.
Le visage d'Edward s'illumina. Le mien était rempli de stupeur. Les Cullen étaient vraiment des gens agréable et sympathique. Vivre l'éternité à leurs côtés ne me faisait vraiment pas peur. Je les adorais.
- C'est vrai ?
- Bien sûr Bella, dit Esme. Tu sais que tu es toujours la bienvenue à la maison.
Soudain, Alice et Jasper apparurent par la fenêtre. Alice, excitée, comme toujours. Jasper, lui, paraissait content mais demeurait toujours impassible et cintré. Le connaissant bien, je pensai qu'il n'avait pas encore mangé car ses yeux étaient noirs et il n'osait pas trop s'approcher de moi. Je n'avais pas dû le remarquer tout à l'heure vu mon état. Alice me sauta au cou et s'écria :
- Bella reste pour Noël !
- Alice calme-toi, dit Carlisle compatissant à ma douleur.
- J'ai tout plein de projet pour toi ! poursuivit-elle sur le même ton. On va faire du shopping, et plein d'autres choses encore !
Me voyant effrayée, Edward me tira contre lui et laissa un grognement vampirique s'échapper de sa gorge. Alice lui répondit, et tous deux éclatèrent de rire. Je n'avais tout saisi mais ça devait surement être un truc de vampire.
- Rien n'est encore décidé Alice, dit Carlisle essayant de contenir la bonne humeur de sa fille, il faut d'abord que je parle à Charlie. Alors pour l'ins…
- Bella reste pour Noël !
Il fut interrompu par Emmett qui venait d'entrer dans la pièce avec fracas, suivi de Rosalie qui me fit un petit sourire. Nos rapports s'étaient dernièrement améliorés bien que demeurant quand même un peu distant.
- Comme j'étais en train de le dire Emmett, il faut d'abord que je parle à Charlie pour lui demander son accord.
Emmett et Alice n'écoutaient plus rien de ce que disait Carlisle. Ils sautaient dans tous les sens en répétant sans cesse la même chose.
- Bella va rester pour Noël ! Bella va rester pour Noël !
- Regardez-les, de vrais gamins ! s'exclama Rosalie.
- Je confirme.
ʚʚʚʚʚʚʚʚʚ
Trois jours plus tard, j'avais accompagné Charlie et Mina à l'aéroport en compagnie d'Edward. Ensuite, mon amoureux et moi rentrâmes au manoir Cullen avec tous mes bagages. Ces dix jours en compagnie de la famille d'Edward promettaient d'être folkloriques.
J'espère que ça vous a plu ! N'hésitez pas à faire part de vos réactions !
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