Un plaisir, mais surtout un stress, de publier de nouveau.
Je reviens avec un recueil d'OS, un recueil de ruptures et de coeurs brisés. 6 OS d'écrits, 3 en prévision, différents couples, différents histoires, différentes fins... Un projet qui me tenait à coeur, que j'écris par à-coup depuis un an, et que j'ose enfin montrer (avec tellement d'appréhension).
En espérant qu'il vous plaira autant que j'ai aimé l'écrire, je vous laisse avec ce premier OS !
"Quand deux personnes s'aiment, il ne peut y avoir de fin heureuse." - Ernest Hemingway
Elle se planta devant lui, les poings sur les hanches, au beau milieu de la Salle Commune, un peu trop flamboyante pour qu'il soit heureux de la voir. Fred n'essaya même pas de la convaincre d'aller discuter ailleurs, de ne pas faire le spectacle, c'était inutile, il ne le savait que trop bien. Elle était comme ça, Angelina, elle se moquait bien d'être le centre de l'attention, d'attirer les regards. Lui aussi d'ailleurs, c'est peut-être pour ça qu'ils étaient si bien ensemble. Quand elle avait cette lueur dans les yeux… Il redressa la tête, et se leva de son fauteuil en soupirant doucement. Il n'avait pas envie de se battre avec elle, vraiment pas, et il était fatigué en plus. Lee lui pressa l'épaule dans un encouragement, et s'en allant discrètement, avec sa démarche un peu sautillante, comme un gamin trop heureux. Fred pointa ses yeux bleus dans les yeux flamboyants d'Angelina, et se demanda brusquement comment ils en étaient arrivés là.
Elle brillait, elle avait les yeux rageurs et le toisait fièrement. Elle était plutôt petite pourtant, mais son regard… Fred aurait voulu l'embrasser, là, maintenant, tout de suite, pour que cette passion qu'elle avait, destinée pour l'instant à lui crier dessus, soit reportée vers autre chose. Il aurait voulu la prendre dans ses bras et l'embrasser passionnément, parce qu'elle était belle, Angelina, très belle, trop belle. Un peu sauvage, légèrement négligée, complètement naturelle. Belle à en crever, il avait dit à Georges quelques jours plus tôt. Et Georges avait ri, doucement.
Il ne se souvenait plus vraiment quand elle avait commencé à lui plaire. Peut-être quand il s'était aperçu qu'elle le différenciait parfaitement de Georges… C'était à un entraînement de Quidditch, et il lui avait malencontreusement envoyé un cognard dans le dos qu'elle l'avait esquivé de justesse, avant de commencer à lui hurler dessus. Elle était furieuse, complètement décoiffée et rougie par l'air frais, et elle lui hurlait dessus. Alors il avait dit qu'il était Georges, et elle l'avait incendié du regard.
"Parce que tu crois que je ne sais pas vous différencier ? Prends moi pour une imbécile, Freddy, je ne te dirai rien ! Tu es Fred, n'ose même pas me mentir ! Tu as un grain de beauté là, dit-elle en pointant la base de son cou, et tes cheveux ne sont pas comme ceux de Georges. Alors maintenant, Fred, siffla-t-elle, tu me fais quatre tours de terrain. À pied, et au pas de course."Et il l'avait fait, parce qu'Olivier avait approuvé. Connard de Dubois. Et il s'était juré de ne plus dire à Angelina qu'il était Georges, parce qu'elle les différenciait trop bien pour sa sécurité à lui.
Angelina avait été une des rares personnes à connaître Fred tout seul, tout simplement parce que Georges était amoureux d'Alicia, et qu'Alicia était amoureuse de Georges. Et les deux délaissés se retrouvaient donc dans la salle commune à discuter, en les attendant. Parfois en silence, parfois en riant, rarement en travaillant. Sous les ombres que le feu projetait sur les murs, il avait appris à la connaître, et il en était tombé amoureux. Lui, Fred Weasley, amoureux. Georges en avait ri, aussi.
Fred se souvenait de son invitation au bal de Noël. Il ne l'avait pas vraiment planifié, mais quand Ron lui avait demandé avec qui il y allait… ça s'était imposé. Harry lui avait lancé un regard admiratif, et Georges avait grogné quelque chose sur l'entente dans l'équipe de Quidditch, Lee avait souri, tout content. Mais il irait au bal avec Angelina, alors tout allait bien.
Angelina lui avait déjà reproché en riant un manque de romantisme dans sa demande. Il avait haussé les épaules en souriant avant de l'embrasser. Du romantisme, franchement.
Le bal avait été merveilleux. Elle était sublime dans son fourreau rouge, ils avaient ri, il l'avait faite tourner, danser, et elle souriait, et il riait, et ils étaient heureux.
Ils étaient restés danser jusqu'à la fin, quand tout le monde ou presque était déjà parti, qu'il ne restait que quelques couples à tournoyer sur la piste. Elle s'était blottie contre lui, la tête sur son épaule, il avait fourré son nez dans ses cheveux, et n'avait pu s'empêcher de penser qu'elle sentait terriblement bon.
Et sans savoir pourquoi – sûrement les quelques verres de Bierreaubeurre qu'il avait bu, il avait fait la première chose qui lui était passée par la tête. Il l'avait embrassée. Doucement, tendrement, timidement. Et elle avait répondu. Fougueusement.
Fred avait pu voir, après avoir relevé la tête, avoir regardé Angelina dans les yeux, s'être perdu dans ses grands yeux bruns, après avoir souri doucement, tout simplement, Fred avait pu voir Georges, de l'autre côté de la salle lui adresser un sourire heureux, avant de s'éloigner tranquillement. Et ce sourire de Georges avait rendu Fred encore plus heureux. Alors, il avait embrassé Angelina une nouvelle fois.
Et ils étaient sortis ensemble. Et ça se passait bien. Du moins, il le pensait. Mais à voir sa petite amie devant lui, le foudroyant des yeux comme si elle venait de le surprendre avec une autre fille, il remettait le bien-fondé de cette relation en doute…
Il l'aimait, pourtant, Angelina. Elle était belle, amusante, sportive, elle aimait le Quidditch et les blagues, elle n'était absolument pas sérieuse, elle n'aimait pas Rogue et adorait embêter Harry. Elle était douce et tendre, parfois passionnée, et elle ne prenait rien trop sérieusement. Il l'aimait, Angelina, mais il ne savait pas comment ils en étaient arrivés là. Pourquoi elle avait l'air de lui en vouloir autant.
Pourtant, la dernière fois qu'ils s'étaient vus, ça s'était bien passé… Fred se souvenait que c'était la soirée après la deuxième tâche du tournoi, où Harry avait brillé d'ailleurs, quand Ron avait été sauvé et qu'il racontait encore et encore son histoire. Ils avaient passé une bonne soirée, et Fred avait même regretté ne pas pouvoir monter dans les dortoirs des filles.
Seulement voilà. La deuxième tâche était passée depuis trois semaines.
Fred sentit une chape de plomb tomber sur ses épaules. Il connaissait le problème, et savait d'avance qu'il n'y aurait rien qu'il pourrait dire qui calmerait Angelina.
Et comme il s'y attendait, Angelina se lança dans un discours. Elle ne parlait pas trop fort, et quiconque n'y regarderait pas de trop près ne se rendrait pas compte de l'ambiance tendue. Elle sifflait juste, et dans sa voix passaient toute sa colère et sa tristesse. Elle lui disait combien elle aurait voulu le voir, qu'il avait oublié leurs deux mois, qu'ils ne s'étaient pas vu tous les deux seuls depuis tellement longtemps, qu'il était toujours avec Georges, ou Ron, ou Lee, ou même Ginny. Qu'il avait plus vu Alicia qu'elle, qu'elle s'était sentie seule, qu'il lui avait manqué, qu'elle pensait qu'il l'évitait, qu'elle ne comprenait pas.
Il aurait voulu lui expliquer qu'il avait tenu à supporter et aider Harry dans le Tournoi, que Ginny était un peu perdue cette année entre son amour pour Harry et ce Corner qui lui tournait autour, que Georges n'allait pas très bien parce qu'Alicia était distante, que leurs farces et attrapes lui prenaient tout son temps parce que les commandes marchaient trop bien, qu'ils avaient fait tourner Hermione en bourrique et envoyé des Bombabouses à Percy, et une longue lettre à Olivier aussi, pour son anniversaire, qu'ils avaient faite signer à tout le monde, et qu'elle aurait du le savoir, ça. Et qu'ils avaient travaillé aussi, un peu, et qu'ils étaient en cours, et que… Il n'avait pas eu le temps.
Il n'avait pas vu passer le temps.
Il savait qu'Angelina ne l'aurait pas laissé parler, qu'elle n'aurait pas compris. Elle lui aurait dit d'arrêter un peu de faire des farces et de grandir, que Georges était assez grand pour régler ses problèmes avec Alicia seul, pareil pour Ginny, que Harry allait très bien et n'avait pas besoin de leur aide pour le tournoi, et… Elle aurait trouvé des contre-excuses, elle l'aurait fait se sentir minable.
Il savait que tout ce qu'il avait à dire n'était que des excuses bancales qui sonnaient faux. Il ne se voyait pas lui expliquer tout l'importance des farces qu'il faisait avec Georges, des gadgets qu'ils vendaient. Il ne lui avait jamais parlé de leurs rêves à tous les deux d'avoir une boutique comme Zonko, mais mieux que Zonko.
Angelina aurait dit que c'était un rêve de gamin, et qu'il fallait grandir un peu. Comme l'avait dit MacGonnagall l'année dernière, sauf que MacGonnagall avait dans le regard une lueur de déception de leur dire ça, et dans son sourire transparaissait l'envie de leur dire de s'accrocher.
Et le support de MacGonnagall était tout ce qui leur manquait, alors ils s'y étaient accrochés, et ils s'y mettaient à fond.
"J'aimerais qu'il y ait un Fred et Angelina, pas seulement un Fred et Georges ! Tu comprends ça ? Tu ne vas pas pouvoir vivre ta vie entière avec Georges ! En ménage à quatre, avec des gosses communs, dans une même maison ?"
Fred ferma les yeux rapidement, et se pinça le nez entre le pouce et l'index. Oui il comprenait, oui il savait. Il ne put s'empêcher de remarquer que "Fred et Georges", ça sonnait mieux que "Fred et Angelina".
Et Angelina continuait de parler, de parler, de parler, et il ne l'écoutait plus. Il était conscient que ça devait être dur pour elle de sortir avec un jumeau, la moitié d'un tout. De sentir à part, un peu exclue. Qu'elle voulait plus, qu'elle voulait mieux. Il ne savait pas comment faisait Alicia, comment faisait Georges, ils n'en avaient jamais parlé. Quand Georges avait commencé à sortir avec Alicia, il lui avait seulement annoncé. Après, il lui disait quand il allait la voir. Quand il revenait, il disait "c'était bien oui" ou "on s'est engueulé…". Il ne lui disait jamais pourquoi. Fred voyait le sourire sur le visage de son jumeau, et parfois, plus rarement, son absence et l'ombre des regrets dans son regard. Leurs couples, c'était la seule chose que les deux frères ne partageaient pas, et Angelina ne s'en rendait pas compte. Qu'elle était la seule chose qu'il vivait seul, sans Georges, et que c'était un privilège énorme.
Il sentit dans l'intonation de sa voix qu'Angelina faiblissait. Il sentit qu'il fallait qu'il intervienne, qu'il fasse quelque chose parce que c'était le moment où il pouvait sortir de cette engueulade sans trop de vases cassés. Il n'avait qu'à avancer, et la serrer contre lui, et respirer ses cheveux, et la laisser se débattre, ne pas la laisser partir. La laisser pleurer sur sa chemise, l'embrasser doucement, et lui dire qu'il avait compris, qu'il était désolé, qu'il l'aimait. Il savait qu'elle se fichait de ses excuses, qu'elle n'attendait qu'une preuve qu'elle comptait.
Elle s'était tut, elle le fixait juste, elle attendait.
Qu'attendait-elle ? Qu'il se défende, se justifie ? Qu'il fasse des promesses qu'il ne tiendrait jamais ? Fred se sentit s'énerver doucement, de cette colère de celui qui vient d'essuyer des reproches qu'il considère injustes, et dont il ne veut pas se justifier pour ne pas leur donner de légitimité. Il avait envie de lui dire ce qu'il avait sur le cœur, de lui faire comprendre qu'elle aussi n'était pas parfaite…
"Je sais. Tu m'as manqué aussi… J'avais des choses à faire avec Georges, mais je vais me rattraper… On mange ensemble demain soir, juste tous les deux, dans les cuisines ? " proposa-t-il avec un sourire contrit.
Et voilà. Mentir un peu, se calmer doucement, pour ne pas s'énerver et lâcher des choses qui le dépasseraient. Rattraper le coup, lui dire ce qu'elle voulait entendre, pour qu'elle arrête de crier, qu'elle arrête de pleurer, lui promettre ce qu'elle voulait…
Il l'aimait, Angelina. Suffisamment pour avoir envie de la garder, pour rester sérieux quand elle lui criait dessus, pour faire des efforts pour elle. Assez pour ne pas s'énerver, pour grandir un peu comme elle le voulait, pour faire ce qu'elle attendait de lui. Pour se dénaturer, d'une certaine façon. Elle lui sourit doucement, et Fred sentit que c'était bon. Que l'orage était passé, que tout allait bien de nouveau.
Il allait juste devoir faire attention à la voir plus souvent.
Il savait que ça allait être dur, parce qu'il ne s'était pas rendu compte du temps qui passait quand il ne la voyait pas. Elle ne lui avait pas manqué, finalement, il n'avait pas eu l'envie irrépressible de la voir. Il avait pensé à elle pourtant, souvent. Mais le temps avec Georges était toujours plein, occupé, ils ne s'ennuyaient jamais. Et il ne lui venait pas à l'idée de laisser Georges pour aller la voir, elle.
Elle aurait du le savoir, elle les connaissait depuis six ans maintenant ! Elle était leur coéquipière de Quidditch, leur amie, la meilleure amie d'Alicia, elle aurait du comprendre ce que ça signifiait, sortir avec un des jumeaux. Il pensait qu'elle savait que c'était pour ça que ça n'avait pas marché avec toutes ses copines précédentes.
Mais elle n'avait pas compris.
Elle voulait être plus importante que Georges. Mais c'était impossible.
Mais elle ne l'avait pas compris.
Mais Fred l'aimait, alors il était prêt à le lui laisser croire, à mentir par omission. Il s'approcha d'elle, la serra dans ses bras, l'embrassa sur le haut du crâne. Il se détacha rapidement d'elle, la regarda dans les yeux, caressa son visage du bout des doigts, replaça une mèche de cheveux derrière son oreille…
Il ne put s'empêcher de la trouver belle, et de se trouver chanceux de l'avoir.
La porte de la Salle Commune s'ouvrit, et laissa passer Georges, suivi d'Alicia, qui fila dans son dortoir sans un regard en arrière pour Georges, Fred ou Angelina, la tête baissée. Georges avait le visage mortellement sérieux, il marchait en regardant par terre, ignora Ron qui l'appelait, ne répondit pas à Lee…
En passant derrière Angelina, il regarda Fred. D'un regard, lui indiqua qu'il montait, d'un geste de la main, de prendre son temps avec Angelina parce que ça allait. Mais tout en Georges indiquait que ça n'allait pas, qu'il allait craquer. Ses cheveux un peu trop coiffés, sa posture trop voûtée, ses lèvres trop serrées, ses yeux trop brillants. Georges disparut dans les escaliers, et Fred murmura :
"Qu'est ce qu'il s'est passé?"
"Alicia voulait le quitter… Je pense qu'elle l'a fait" lâcha Angelina d'un ton égal en se rapprochant de lui, comme si elle parlait d'un potin quelconque, d'un couple lambda.
Fred fit un pas en arrière et la regarda, horrifié. Il voulait savoir pourquoi, comment, depuis quand. Pourquoi elle ne lui avait pas dit plutôt. Mais il ne demanda rien. Elle ne lui répondrait pas.
Il l'embrassa rapidement, les yeux dans le vague, et refit un pas en arrière, vers les escaliers, vers Georges. Angelina fronça les sourcils, et il commença à lui expliquer, qu'il devait aller le voir, qu'il devait être mal, qu'il ne devait pas rester seul, qu'il avait besoin de lui… Il parlait, parlait, expliquait, justifiait, alors qu'il ne pensait qu'à courir vers son dortoir, vers son jumeau dont il sentait la douleur d'ici.
Angelina fronça les sourcils encore plus. Le reste de son sourire disparut, ses yeux flamboyèrent et des plis apparurent sur son front.
"Reste avec moi."
Fred la regarda, interloqué. Il ne comprenait pas. Georges, Georges avait besoin de lui ! Il aimait tellement Alicia, il voulait l'inviter en vacances chez eux cet été ! Il lui avait déjà acheté son cadeau d'anniversaire qui était dans un mois, un superbe collier qui lui avait coûté tous ses gains de vente de produit depuis quasiment le début de l'année. Il en était fou amoureux, et elle venait de le quitter, il devait aller le voir !
"Si tu vas le voir, c'est fini entre nous. Tu as dit que tu ferais des efforts, prouve le, c'est le moment."
Fred se redressa alors, doucement. Ses lèvres s'étaient serrées en un pli forcé, ses yeux brillaient d'une colère contenue. Il darda sur Angelina ses yeux bleus, et demanda à voix basse :
"C'est un ultimatum ?"
Elle ne répondit pas. Elle n'en avait pas besoin, ils connaissaient tous les deux la réponse.
Alors Fred sentit ses épaules s'affaisser et son ventre se nouer. Il se sentit fatigué, d'un coup. Il avait compris.
Mais la colère reprit ses droits, et il fit un pas vers elle, vers Angelina qui eut un sourire victorieux. Fred la regarda, l'observa une dernière fois.
Angelina et ses grands yeux bruns, et ses petites tresses qui se balançaient autour de son visage, avec quelques perles de couleur qui parsemaient sa chevelure. Angelina et sa taille fine, et ses jambes musclées. Angelina et sa beauté sauvage, et son sourire amusé, et son sourire tendre. Et ses mains qui pianotaient sur son jeans, impatientes.
"Tu ne passeras jamais devant Georges. Jamais. Tu ne serais même pas passée devant Percy s'il avait eu besoin de moi comme Georges en ce moment. Je n'ai pas envie de te quitter. Je t'aime, Angelina. Ne me force pas à choisir, je t'aime, mais tu n'as pas la moindre chance."
Il laissa sa main frôler son visage, et sa peau si douce, et il tourna les talons. Il retourna vers Georges, sans un regard en arrière.
Plus tard, ce fut Lee qui lui apprit en rentrant dans le dortoir qu'Angelina se considérait comme seule, célibataire. Et qu'elle lui en voulait. Qu'elle pleurait, dans les bras d'Alicia. Et Fred, qui était en train de mettre au point leur dernière invention, ferma les yeux, fort fort fort. Il se rejeta en arrière contre le mur, la tête tournée vers le plafond Et quand une larme réussit à passer la barrière de ses paupières, il ne l'essuya pas. Il sentit juste une main sur son bras, et si ça ne le fit pas se sentir mieux, il sut qu'il avait fait le bon choix. Si bon choix il y avait. Et quand un bras passa autour de ses épaules, il sut qu'il n'était pas seul. Et qu'il ne le serait jamais.
Je m'excuse pour les gros pavés, je n'arrive pas à donner la mise en page que je veux avec ce site (comme quoi il y a des choses qui ne changent pas !) J'espère que ça n'a pas été trop gênant pour la lecture...
Merci d'avoir lu :)
