Me voilà de retour avec une nouvelle histoire !

Alors, je tiens à prévenir de suite mes habitués, ça n'est pas une romance comme j'écris d'habitude et c'est beaucoup moins léger. Il y aura pas mal d'action, vu le contexte. Pour faire simple, c'est un UA en gardant le côté shinobis etc. C'est assez décalé, je pense, il ne doit pas y avoir beaucoup de fictions comme ça et j'espère grandement que ça plaira. J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire cette fiction, autant à la faire lire à Alviss qui m'a régalée de pas mal de compliments (Merci Alviss :D) et j'espère que vous en prendrez autant à la lire ! J'étais pas vraiment inspirée pour le résumée ni le titre, alors veuillez me pardonner si ça n'est pas très parlant ;)

Pas de warning particulier, je ne pense pas que certaines scènes puissent choquer (contrairement à l'histoire que je suis en train d'écrire).

Ce premier chapitre est court mais voyez le comme un prologue, qui met les bases de mon univers en place plutôt qu'un chapitre en lui même. La fiction est composée de 16 chapitres en tout (épilogue inclus), les publications se feront les lundis et les jeudis, comme d'habitude maintenant et je crois que j'ai tout dit.

Et comme d'habitude, les personnages ne m'appartiennent pas !

Bonne lecture !

(J'ai pas mal réfléchis, ces derniers temps et il m'est venu à l'idée de créer une page facebook ou un blog ou quelque chose pour annoncer mes phases d'écriture, parler de mes fictions etc. Ca fait peut être arrogant comme ça mais je pense que ça m'aiderait beaucoup. Est ce que ça intéresserait quelqu'un ? ^^)


Aujourd'hui était la rentrée des classes partout dans le Pays du Feu. Tous les élèves découvraient leurs nouveaux camarades, leurs professeurs. Certains étaient heureux de rentrer, d'autres auraient préféré rester en vacances pendant encore quelques jours.
Certains élèves étaient moins chanceux, dans un sens, parce qu'ils avaient passé l'été à l'école. Mais c'était une école très spéciale.
Cela faisait depuis maintenant cinquante ans que le projet « Akatsuki » avait été mis en place par le gouvernement et il fonctionnait au mieux depuis quelques années. Jamais les dirigeants n'avaient vu des élèves aussi doués.

Le but de ce projet était simple. Une guerre invisible aux yeux des civils avait éclaté, une soixantaine d'années plus tôt et il fallait des soldats plutôt spéciaux pour la mener. Ces soldats utilisaient ce que les autorités appelaient le « chakra ». C'était une sorte d'énergie naturelle présente dans tout être vivant en quantité plus ou moins limitée. Les gens normaux, ceux qui n'avaient pas conscience de cette guerre en possédait très peu, mais les élèves, les soldats, eux, en possédaient souvent des quantité phénoménales.

Mais ils devaient apprendre à l'utiliser et pour ça, il y avait l'école, dont les professeurs étaient des anciens élèves, réformés de la guerre à cause de blessures trop importantes ou d'un âge avancé ou juste parce qu'ils étaient assez bons pour enseigner ce que les élèves devaient apprendre.

C'était le cas de Madara Uchiha, actuel directeur de l'école. Il avait été un héros durant la guerre, sauvant Konoha, la capitale du pays, de la destruction et après maintes décorations, l'Hokage de la ville, génie médical et général des armées, Hashirama Senju, lui avait attribué le poste prestigieux de directeur, bien que ça ne convenait pas vraiment au shinobi.
Celui ci était taillé pour la guerre. Il était passé par le lycée, lui aussi, et c'était un prodige. Jamais on avait vu de jeune aussi doué que lui. Et malgré sa technique héréditaire, le sharingan, il s'était toujours entrainé sans relâche pour devenir meilleur. Meilleur que les autres, que les ennemis, et même s'il approchait maintenant les quarante ans, son nom faisait toujours frissonner de peur tous ceux qui l'entendaient.
Une légende.

Il avait vu la guerre, avait combattu sous les bannières de Konoha et du Pays du feu, avait tué, mais il n'avait pas apprécié la récompense. Pire, il s'ennuyait, depuis qu'on l'avait obligé d'accepter le poste. Les autorités l'avaient volontairement éloigné du combat et il détestait ça, même s'il s'en contentait depuis dix ans. Il savait que c'était mieux comme ça.

Il se préparait, depuis une bonne semaine, à recevoir les nouveaux élèves. Le problème principal était que l'école était une organisation secrète, cachée à la vue de tous par une illusion puissance qu'il avait crée. Ceux qui n'avaient pas l'autorisation d'y entrer pouvaient voir l'ancien centre commercial en restauration, dont le projet avait été mis en pause sans date de reprise. Certaines personnes essayaient d'y pénétrer, des fois, mais elles se retrouvaient dans un sommeil profond où des shinobis sensitifs modifiaient leur mémoire afin qu'ils croient qu'ils n'avaient vu qu'un hall délabré et quelques ouvriers sans visage.

Ensuite, les nouveaux élèves étaient en général éparpillés dans tout le pays, et là aussi, les shinobis sensoriels entraient en jeu. Leur travail était de détecter, sur de grandes distances, toute personne susceptible de convenir à l'école et à l'entrainement qui y était prodigué afin de les rapatrier sur la capitale et qu'ils intègrent l'école. Madara était ainsi chargé de les accueillir, leur expliquer pourquoi ils avaient été séparés de leur famille et ça n'était pas toujours de tout repos. Les familles savaient seulement que leur enfant avait été sélectionné pour leurs capacités afin d'intégrer une université prestigieuse, dont le site internet factice suffisait en général pour les rassurer. Ainsi, il leur était expliqué qu'ils ne pourraient plus voir leur enfant pendant les dix années que duraient l'entrainement, mais ils auraient un courrier tous les mois leur indiquant l'état de santé de l'enfant ainsi que leur notes importantes.

À part l'accueil des nouveaux, Madara s'occupait de préparer les emplois du temps, s'assurait que chaque élève était dirigé vers la spécialité qui lui convenait le mieux, et bien entendu, il testait l'équipe pédagogique avec sévérité, parfois, afin d'être certain qu'ils étaient à la hauteur de l'enseignement qui leur était demandé de fournir.

L'école était gigantesque pour le peu d'élèves qui y entraient et pour cause, il fallait qu'elle soit totalement indépendante de la ville. C'était comme un village au beau milieu de la capitale. Des animaux y étaient élevés pour la nourriture, il y avait des jardins importants éparpillés tout autour de l'enceinte. Mais, plus important, il fallait loger environ cent cinquante élèves, ainsi que les professeurs et un peu de personnel administratif et technique.
Mais comme tout village, il y avait des boutiques, certaines vendant des vêtements résistants pour les élèves, fabriqués à l'extérieur par une société spécialisée, des armes en tous genre, ou même des spécialités gastronomiques. Chaque élève gagnait son crédit de consommation en fonction des notes qu'il recevait à ses examens, ce qui motivait les plus réticents à travailler au mieux, et ceux qui tenaient les boutiques, qui étaient en général les élèves les plus âgés, devaient se débrouiller pour le personnel dont ils avaient besoin, les matières premières ainsi que la fabrication de leurs produits finis.
Ils ne pouvaient pas se permettre de dépendre de l'extérieur afin de ne pas éveiller les soupçons. Les civils n'étaient au courant de rien et savoir que des enfants étaient formés à la guerre, envoyés au front et se faisaient parfois tuer là bas aurait engendré un mouvement de panique important et pour Hashirama Senju, c'était hors de question.

La guerre, en elle même, se déroulait aux frontières du pays. Les nations limitrophes essayaient d'envahir le Pays du Feu depuis des dizaines d'années, en utilisant, eux aussi, des shinobis, et seuls des shinobis pouvaient les contrer, d'où la création de l'école. Des négociations avaient eu lieu des dizaines de fois, mais elles aboutissaient toutes à la même chose : la paix était impossible, parce que trop de rancoeurs avaient été accumulées depuis des années.

Madara relisait le discours qu'il allait devoir prononcer le lendemain, pour la rentrée.

Celle ci était symbolique, étant donné que les élèves n'avaient pas de vacances mais c'était la date à laquelle ils entraient dans la classe supérieure. La plupart d'entre eux s'étaient fait à ce système, même s'ils avaient été habitués au système civil et le peu de plainte que l'administration recevait était toujours réglée avec soin par le directeur lui même, qui inspirait un profond respect.
C'était simple, pour l'Uchiha de savoir quoi dire. Il avait vu la guerre, ses horreurs et savait trouver les mots qui fallait.

Mais cette année était différente. Après maintes négociations avec Hashirama, il avait pu former une classe spéciale, dans laquelle seuls les meilleurs éléments, l'élite, le haut du tableau, allait être entrainée et il avait convaincu son vieil ami de le laisser s'occuper lui même de l'entrainement des élèves qui en ferait partie. Et ça le ravissait. Il était peut être un peu rouillé de ne pas avoir combattu réellement depuis plusieurs années même s'il n'avait jamais stoppé son entrainement, mais il n'avait rien perdu, et il le savait. Et quiconque le connaissait depuis qu'il était lui même à l'école aurait même pu dire qu'il n'avait pas changé d'un cheveux depuis cette époque. Comme si le temps n'avait pas la moindre influence sur lui.
La liste d'élèves choisis pour cette classe était courte et ne comportait que six noms. La composition de cette classe était explosive, il le savait et les caractères étaient bien trempés, ce qui allait sûrement engendrer des tensions, mais il savait que la cohésion du groupe serait primordiale pour qu'ils puissent arriver à un niveau que personne avait jamais atteint. Ils seraient crains, comme on devait craindre les élèves du grand Madara Uchiha et personne ne les vaincrais jamais.

Pourtant, deux noms sur la liste étaient déjà reliés. Le directeur savait que les mettre ensemble lors des duos serait très risqué, qu'ils pourraient s'entretuer si un mot était prononcé de travers mais il n'y avait pas d'autre choix possible. Ils devaient être ensemble.

Le directeur vérifia une dernière fois ses papiers pour être sûr qu'ils étaient prêts pour le lendemain matin avant de s'allonger dans son lit et soupirer en regardant le plafond.

Les lignes ennemies s'approchaient de plus en plus du pays et c'était mauvais signe. Il avait souvent des nouvelles du front, vu que son esprit tactique était souvent mis à contribution et il était parfaitement conscient que la guerre ne pourrait pas durer éternellement, sinon, ils allaient la perdre.

Il rêvait de retourner au combat, retrouver son équipe. Il n'avait jamais été blessé et il se sentait inutile en tant que directeur et Hashirama le lui avait répété assez souvent :

- Tu es un shinobi talentueux Madara, et c'est exactement pour ça que je te veux comme directeur. Si tu te fais tuer, tout ça n'aura servi à rien.

Et Madara répondait toujours en disant qu'il s'ennuyait à mourir, et c'est comme ça qu'Hashirama avait cédé en le laissant créer l'unité d'élite.

- Mais je te surveillerais, avait-il ajouté.

Ca ne dérangeait pas Madara. Il allait pouvoir s'occuper avec ce qui lui plaisait, à savoir, se battre.

Il s'endormit sur la pensée que le lendemain, il allait devoir convaincre six jeunes adultes que leur destin était exceptionnel et qu'ils allaient changer le cours des choses.