Inséparables

Base : FMA (manga)

Disclaimer : Aucun personnage ne m'appartient, ni même l'histoire originale. FMA est l'œuvre d'Hiromu Arakawa. Moi, je ne vous présente qu'une histoire qui aurait pu se dérouler au sein des pages dont elle est l'auteur. Enfin, qui « aurait pu »... Si nombre de conditions étaient réunies xp

Genre : Romance – Drama – Edvy (Shônen-Ai) – Deathfic

Résumé : Ils volent, ils s'aiment, et meurent ensemble. Je voulais rêver, l'aimer, et mourir à ses côtés. Pourtant, je ne le pourrai pas. Car ce monde me retient. Et ma vengeance aussi.

Note : Bon, je sais que je suis un peu à la bourre questions traductions, mais en attendant... Me revoilà (pour de « vrai » )! Je vous apporte donc une histoire qui m'est venue il y a de cela... Hm... Presque un an ? Je crois... (Envy : Tu vois ! T'as tellement de trucs en cours ou qui traînassent dans tes placards que t'es plus sûre de rien ! Feignasse ! W.A. : Roh, ça va, hein... T'es le mieux placé pour savoir qu'un ou deux ans n'ont jamais tué personne !). Alors, à propos de cette fic... Eh bien déjà, à la base, c'était censé être un OS ! Seulement, comme mes OS ont tendance à être particulièrement longs... Je me suis dit que là, le mieux serait de couper un peu l'histoire x) Résultat, je prévois un prologue, AU MOINS 3 chapitres et un épilogue.

Bon, on a parlé de la forme... Attachons nous au fond : il s'agit, comme mentionné ci-dessus dans le genre, d'une histoire triste. Extrêmement triste. Dépressifs s'abstenir x) Ca ne sera pas un Happy End.

Quoique o.o

Toutefois... Je vous déconseille fortement d'abandonner l'histoire en cours : la fin seule vous apportera les réponses à vos questions ;D (clin d'œil de la mort qui tue)

Sur ce... Bonne lecture !


Note importante : Je dédie cette histoire à mon Vyvy, et lui souhaite un joyeux anniversaire en ce jour du 26 juin 2012 :3


Prologue

« Inséparables.

- Hein ?

- C'est leur nom.

- De quoi tu parles ?

- Les oiseaux, là. Ça s'appelle des inséparables. »

Envy détourna les yeux d'un serpent qui semblait lui faire de l'œil depuis tout à l'heure, remuant doucement sous la tendre chaleur de son vivarium, et les reporta sur le petit blond qui l'accompagnait, et qui se tenait à à peine deux mètres de lui. Petit blond qui répondait évidemment au nom d'Edward Elric, seul être humain qu'Envy tolérait, en vérité, et... aimait. Pourquoi ? Allez savoir. L'alchimiste même ne l'avait jamais trop compris : petit à petit, Envy s'était rapproché de lui. Ça s'était fait sans même qu'il ne s'en rendît vraiment compte. Et à présent, ils étaient toujours fourrés ensemble. Au point, même, qu'ils l'étaient aussi toutes les nuits. En fait, on aurait pu dire qu'Envy faisait à présent partie intégrante de la vie de l'alchimiste. Ce qui expliquait, du reste, leur présence à tous deux dans cette animalerie : l'homonculus, qui semblait ne jamais vouloir se décoller du jeune alchimiste, avait tenu à l'y suivre, alors que ce dernier se tâtait pour savoir si, oui ou non, il allait -finalement!- offrir un chat à son cadet. En effet, depuis qu'Alphonse avait retrouvé son corps, et ce au terme d'une longue quête pourtant couronnée de succès, ils avaient emménagé dans un petit immeuble, au cœur de Central. L'éventualité d'avoir un animal pouvait donc enfin se profiler. Et Alphonse n'avait pas manqué de la saisir. Cependant... Comme l'animalerie ne proposait pas de chats, Edward en eut vite fait le tour.

Alors qu'il s'apprêtait à sortir, néanmoins, il s'était immobilisé devant une vieille cage en fer légèrement rouillée, où deux oiseaux, collés l'un à l'autre, le fixaient. Dits oiseaux sur lesquels il avait attiré l'attention de son partenaire.

Des inséparables. Un rouge et or. Un noir et violet.

« … C'est bizarre », murmura-t-il à Envy sans détourner son regard de l'oiseau noir et violet, qui semblait, lui aussi, le fixer. Il agita ses petites ailes, puis en posa une sur son partenaire doré.

« Oui, je trouve aussi. On dirait qu'il ne veut pas que tu l'approches », constata Envy avec un sourire amusé.

« Oh, parce que tu parles le langage des ailes, toi ? » lança sarcastiquement Edward en croisant les bras, et en toisant l'androgyne du regard. Si, si, même s'il était plus grand. « Je ne te parle pas de ça », reprit-il, plus sérieusement, visiblement inquiet et contrarié. « Je te parle de la couleur de cet oiseau.

- Elle ne te plaît pas ? » s'enquit l'homonculus, qui lui, trouvait un charme certain à cet oiseau noir d'ébène, dont seules les plumes autour du bec et sur le poitrail étaient d'un violet éclatant.

« Je dirais plutôt qu'elle n'existe pas », répondit le plus jeune, en contournant Envy pour se diriger d'un pas rapide et ferme vers le vendeur, qui, derrière son comptoir, les observait à la dérobée. « N'est-ce pas ? » lança-t-il à celui-ci d'un ton acide, en apposant brusquement la paume de sa main métallique sur le vieux meuble en bois qui émit un grincement désagréable.

« Quoi, un problème ? » cracha le vieux commerçant, avant de rajouter, tout en faisant un geste nonchalant de la main, comme s'il chassait une mouche : « Si mes articles te plaisent pas, gamin, t'as qu'à aller voir ailleurs ! Je te préviens, je ne compte pas négocier le prix d'un seul d'entre eux ! »

Envy, en voyant que le ton s'élevait déjà -Edward avait vraiment un don pour provoquer ce genre de situations, il en était sûr-, se rapprocha, prêt à réagir au moindre problème. Enfin, pour l'instant, il laissait Edward se débrouiller.

« Ouais, j'en ai un, de problème ! Plusieurs, mêmes ! » s'exclama Edward, pourtant peu impressionnant au vu de sa taille. « De un, ce ne sont pas des articles mais des animaux, et de deux... Je suppose que vous êtes parfaitement au courant du fait que les expériences alchimiques sur des êtres vivants sont proscrites ? »

En fait, elles ne l'étaient pas vraiment, malheureusement. En tout cas au sein de l'armée. C'était monnaie courante. Cependant, les civils n'y étaient pas autorisés, et Edward n'allait pas laisser couler une telle dérive, car...

« Cet oiseau, là ! Violet et noir, mon œil ! Ça n'existe pas, un inséparable de cette couleur là ! » expliqua-t-il d'un ton sans appel, à la grande surprise d'Envy qui était jusqu'à lors persuadé du contraire.

« Vous avez modifié ses plumes exprès ! Ça se voit ! » renchérit le plus jeune, intraitable.

Le vendeur haussa un sourcil. Les muscles de sa bouche, tendus, tressaillirent, faisant légèrement tressauter les rides qui creusaient son visage abîmé par le temps.

« Et après ? Deux ou trois couleurs de plus pour une espèce donnée n'ont jamais tué personne ! Ça lui va bien, à cet oiseau, non ? Il a protesté ? Il t'a dit qu'il trouvait que ça n'allait pas avec son bec ? Non ? Ben alors ? Où est le problème ? » lâcha nonchalamment le propriétaire de la boutique avant d'éclater d'un rire gras, puis, la mine plus sombre, de rajouter, plus bas : « De toute façon, gamin, t'es pas en mesure de faire grand chose. Va crier ça à qui tu veux, personne ne prêtera attention aux élucubrations d'un morveux de ta taille, et encore moins alors qu'il ne s'agit que de quelques plumes colorées. »

Edward fronça les sourcils, les dents serrées. Pour une fois, la goutte qui fit déborder le vase ne fut pas celle qui appuyait sur sa petitesse, mais celle qui dégradait la valeur d'une des vies animales dont l'infâme boutique regorgeait. Envy, de son côté, restait silencieux et amer. Trop sidéré par l'attitude méprisable de cet homme, probablement, et persuadé que l'alchimiste voulait se faire une joie de clouer le bec -sans mauvais jeu de mots- du vendeur.

« Peut-être pas à celles d'un « morveux », comme vous dîtes, mais à celles d'un Alchimiste d'Etat, sûrement », répliqua-t-il tout de go en sortant de la poche droite de son pantalon sa montre en argent, objet inestimable dont la valeur tant matérielle qu'officielle n'était plus à prouver. « Désormais, vous pouvez considérer votre misérable commerce comme terminé. Je m'assurerai que vous ne puissiez plus exercer un métier au contact d'animaux, et que cette boutique ferme ses portes dès cet après-midi. Pour ce qui est des animaux qui sont ici, je connais quelqu'un qui sera ravi de laisser son travail de côté pour prendre le temps de leur trouver des propriétaires. »

Un certain colonel qui n'en manquait pas une dès qu'il s'agissait de se reposer du travail -in-accompli.

« Croyez-moi, l'armée sera là sous peu », affirma l'alchimiste, déterminé.

Et, laissant le vendeur ahuri et muet -et sous bonne surveillance, Envy y veillerait-, Edward s'empressa d'aller à la cabine téléphonique la plus proche pour prévenir des agissements illégaux de l'individu. Rapidement, l'armée pris des dispositions... Même si l'alchimiste se doutait bien que ce n'était pas tant pour faire respecter la loi que pour éviter que trop de gens aient la même idée que ceux qui manipulaient l'armée dans l'ombre, et le magasin fut saisi. Quant aux animaux, comme l'avait suggéré Edward, ils trouvèrent un colonel -bien fainéant ce jour-ci- pour mobiliser une petite équipe, afin de leur trouver un foyer.

Toutefois, l'alchimiste ne rentrerait pas bredouille. Après en avoir eu l'autorisation, et surtout puisque personne ne voulait d'un animal qui ne collait pas avec la norme, il partit annoncer la bonne nouvelle à Envy, qui avait pris soin de prendre l'apparence d'un quelconque jeune homme, se faisant passer pour une vague connaissance de l'alchimiste :

« Envy, j'ai bien réfléchi, et les inséparables... On les ramène.

-Eh ? Tu es sûr ?

-Certain.

-Et ton frère ? Il voulait pas plutôt un chat ? »

L'alchimiste lui adressa un regard blasé, tout en serrant la cage qui contenait les oiseaux contre lui. Il commença à marcher, tout en disant :

« Soyons sérieux : on sait tous deux qu'il en trouvera un autre d'ici la semaine prochaine. Voire même demain, en fait. »

Lorsqu'Envy revint à sa hauteur en accélérant, il sourit et rajouta :

« Il aura la « surprise » de pouvoir le garder si c'est le cas. Mais bref ! Les oiseaux... C'est surtout parce que personne ne veut du noir... »

Il marqua une pause, puis rajouta :

« Et que j'ai vu que le noir, justement, te plaisait. Je me trompe ? »

Envy, plutôt que de détourner la tête, fit tourner la sienne à Edward de force. Il n'aimait pas lorsqu'il le fixait en devinant ses pensées, comme ça. Ca... L'embarrassait.

« Peut-être. »

Edward, qui luttait pour se dégager de l'emprise d'Envy, finit par y arriver. Il lui adressa une petite moue d'agacement, vite remplacée par un sourire.

« Bon ! Alors c'est décidé ! On les ramène à la maison ! Faudra juste faire attention au(x?) chat(s?), mais bon... Alphonse fera gaffe, je le connais. Et pour ce qui est des soins à leur apporter... »

L'alchimiste leva fièrement la tête, et eut un sourire triomphant, tout en sortant de la poche de son éternel manteau rouge, un petit livre -mais en galérant joyeusement à cause de la cage qu'il tenait contre lui-.

« J'ai pris la liberté de prendre ça. Faut quand même savoir comment s'en occuper. »

Envy haussa un sourcil, un sourire amusé sur les lèvres. Edward était vraiment incroyable. Cependant, il fut intrigué par un point.

« Mais attends... Je pige pas, là... Tu prends les deux ? »

Le petit blond fixa son amant comme s'il venait de lui annoncer que dès demain, il allait donner une nuance rose à ses cheveux, et répondit :

« Évidemment. Pourquoi crois-tu qu'on les appelle « inséparables » ?

- Parce que ça fait joli ? Qu'est-ce que j'en sais ? Je ne suis pas ornithologue ! » se défendit l'homonculus, boudeur.

Edward, tout en contemplant les oiseaux qui se serraient l'un contre l'autre, rajouta :

« Ce couple s'est formé. Si tu les sépares, ou si l'un d'eux meurt... »

Un silence s'installa entre eux, un moment.

« L'autre se laissera automatiquement mourir », termina le plus jeune, avant de souffler, en affichant un sourire triste et légèrement nerveux :

« Et je ne sais pas pour toi, mais je n'aimerais pas être celui qui les sépare. Ce serait de la méchanceté gratuite, et je n'arriverais pas à m'enlever ça de la t-... »

Il fut brusquement interrompu par les lèvres d'Envy contre les siennes, qui, profitant du fait qu'ils s'étaient suffisamment éloignés, avait repris son apparence habituelle.

« … Tu en sais, des choses, chibi.

- Je ne suis pas un c-... !

- Mais ça veut donc dire, que, quelque part, ils vivront aussi longtemps l'un que l'autre ? » le coupa le brun, le regard perdu au loin.

« Sûrement... » souffla le petit blond en jetant un coup d'œil aux oiseaux qui, entre ses bras, se picoraient doucement.

« Ils ont de la chance. »

Il se tourna vers Edward.

« J'espère l'avoir aussi. Je sais que ça a de grandes chances d'être le cas, pourtant... »

Envy emboîta le pas à Edward, et conclut d'une voix étrange, cette fois-ci, de dos :

« Je ne veux pas être celui qui survive à l'autre. »


A suivre...


Bon, un prologue un peu long, j'en conviens o.o En fait, c'est toujours comme ça... Je me fais un petit blanc vite fait, qui fait à peine 3 lignes, et ça part à la dérive...

Bref ! Pour en revenir à l'histoire... J'espère que ce... Ahem, « petit »(?) prologue vous aura mis l'eau à la bouche pour la suite. Car j'en profite pour informer que les prochains chapitres seront hy-per longs O.o'' Vous en aurez pour votre... Euh... Y'a pas d'argent, donc... Plaisir ! Oui, plaisir ! X3

Ou pour vos mouchoirs, au choix xD

A peluche, bisouX à tous et à toutes ! ;p

White Assassin