Je ne possède aucun des personnages de la sérue TV.
Au départ, ce n'était qu'une opération banale, échanger un coffret ancien contre une mallette d'argent et boucler les trafiquants d'art sauf que Peter n'avait pas prévu un détail et que ce détail risque bien de changer la donne
Ce texte a été écrit dans le cadre des Nuits du FoF sur le thème "Echanger"
(Rappel des règles : 1 thème pour une 1 heure entre 21h et 4h du matin)
Bon et bien voilà ! ça devait arriver mais c'est la première fois qu'un texte pour les Nuits va donner naissance à une fic à chapitres. Alors voilà le premier chapitre !
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
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UN ECHANGE BANAL
chapitre 1 : Une opération qui dérape
Au départ, tout était simple. Du moins sur le papier ! Un échange banal. Une opération comme le FBI en montait des centaines chaque année, de la routine. Avec une certaine excitation peut-être, une petite poussée d'adrénaline, mais la routine.
Dans le fourgon, Peter avait donné la mallette contenant le coffret de nacre à Neal qui lui avait fait un grand sourire.
- Je savais bien qu'un jour le FBI me payerai enfin à ma juste valeur.
- N'en rajoute pas s'il te plaît, avait marmonné Peter. Je te rappel que cet objet doit juste suffire à leur faire sortir l'argent. Il retourne dans le coffre des saisies de l'unité des Col Blancs du FBI dés ce soir, alors ne t'y attache pas trop !
Neal avait souri tout en émettant ce petit rire que son ami lui connaissait si bien.
- Même pour moi le FBI ne peut pas faire d'exception ?
- Surtout pour toi, lui avait répliqué Peter en lui demandant de lever la jambe.
Neal avait posé son pied sur la chaise, le temps que Peter lui enlève son traceur en frémissant. Quelque chose ne lui plaisait pas dans cette histoire. Il ne pouvait pas dire ce que c'était, mais il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait raté un élément important. Alors, enlever le traceur de Neal l'avait contrarié un peu. Pas qu'il eu craint qu'il se sauve avec l'argent, mais le traceur s'était aussi la garantie de savoir où il était et ça… Il comprendrait plus tard à quel point c'était important.
...
Il comprendrait plus tard, quand l'échange allait prendre une tournure particulière, quand leur cible d'abord sous le charme de Neal, avait fait rentrer dans le hangar ses hommes de main, mais surtout son spécialiste.
Un spécialiste que Peter reconnut à la voix quand il lança sur un ton enjoué qui le glaça sur place.
- Regardez-moi ça ! C'est lui votre vendeur !
Peter avait sursauté, se tournant vers Jones avec un air paniqué.
- Keller !
Jones aussi avait sursauté. Keller, la Némésis de Neal. Cet ancien partenaire violent qui le haïssait plus que n'importe qui sur Terre. Il était là, dans ce hangar. C'était lui qui était chargé d'identifier le coffret et une terreur sans nom s'était emparé des deux hommes qui avaient ordonné de prendre d'assaut le lieu de l'échange.
...
Il y avait eu des échanges de coups de feu et dans la confusion la plus totale, le FBI s'était emparé du hangar. La mallette contenant le coffret était là, posé sur le sol et Peter courut dans sa direction. Il la prit et frémit en voyant ses doigts se couvrirent de rouge quand il agrippa la poignée.
Du rouge…
Du sang…
Peter se sentir défaillir et regarda autour de lui en criant.
- Neal !
Mais personne ne lui répondit. Tentant de rassembler ses esprits, Peter se redressa et se rapprocha de Jones qui courait dans sa direction. A la ride d'inquiétude qui barrait le front de l'ancien Marines, son chef comprit que les nouvelles n'étaient pas bonnes.
- Ils se sont enfuis.
- Tous ? Demanda Peter.
- Oui, il y avait une porte arrière que nous n'avions pas remarqué en faisant le tour.
- Et Neal ?
- Aucune trace, répondit Jones dans un souffle et vous ?
Pour toute réponse, Peter lui montra la mallette et le sang sur sa main. Jones frémit.
- Mon Dieu, vous ne pensez que… commença Jones tout en étant parfaitement incapable de terminer sa question.
C'était bête, mais lui, un agent du FBI brillant, il était, comme tous les autres membres de cette unité, attaché au jeune escroc brillant qui leur servait de consultant. Alors, la perspective de la savoir blessé et entre les mains de ces hommes lui serrait la poitrine. Il était là pour le protéger, s'assurer que tout se passe bien et il avait échoué.
En face de lui, Peter put à peine retenir un tremblement d'émotion.
- C'est Keller. Cet homme est le Diable... Marmonna Jones.
- Et il a Neal, ajouta Peter.
Cette constatation leur fit froid dans le dos, si bien qu'ils ne réagirent pas tout de suite lorsque le téléphone de Peter se mit à sonner.
Le chef de l'unité finit par sursauter et glissa sa main dans sa poche pour décrocher en se demandant qui pouvait bien l'appeler à ce moment précis.
- Allo ?
Un léger ricanement à l'autre bout du fil lui fit rapidement découvrir l'identité de son interlocuteur.
- Burke, tout va bien ?
- Keller !
- Ah vous m'avez reconnu ?
- Comment je pourrais ne pas vous reconnaître. Où est Neal ?
- Ah ! On passe directement aux questions ?
- Répondez-moi où est Neal.
- Eh bien, avec moi…
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Effectivement, Neal se trouvait bien dans le même fourgon que Keller. Le jeune homme était assis en face de lui, les mains attachées dans le dos, la tête penchée en avant et les yeux clos. Du sang coulait de son épaule droite faisant tourner au cramoisi sa chemise blanche immaculée. Le sourire de Keller se fit plus grand quand il ajouta pour Peter.
- Enfin, pour le moment…
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Dans le hangar, Peter sursauta.
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Vous vouliez faire un échange ? Eh bien, il tient toujours. Je vous échange le coffret contre Neal Caffrey.
- Ça ne marche pas comme ça Keller !
- Bien sûr que si. Un coffret contre une vie. C'est une bonne affaire non ?
- Le FBI ne négocie pas.
- Oh, je suis déçu. Je pensais qu'il avait un peu plus de valeur pour le FBI ou au moins pour vous Burke.
Peter frémit. Bien sûr qu'il avait de l'importance. Il n'était pas qu'un escroc charmeur devenu son consultant. Il était son ami. Il l'était presque déjà devenu pendant qu'il cherchait à l'arrêter et là, depuis qu'il travaillait avec lui il était devenu plus… un membre de sa famille… un petit frère… Quelqu'un qu'il refusait de laisser mourir entre les mains de ce sadique.
- Alors ? Est-ce que je lui mets une balle dans la tête cette fois ?
Cette fois… Peter frémit une nouvelle fois. Il avait vu juste. Neal était là, quelque part, blessé et à la merci de ce fou.
- Burke ?
- Non ! S'exclama Peter. Je vais vous l'apporter.
- Bien… Je vous envoie l'adresse pour l'échange. On se retrouve demain à 16h, compris ?
- Oui, répondit Peter en tentant de contenir sa rage, mais pourquoi demain ? Je peux très bien me…
- Peter, le coupa Keller. C'est moi qui mène le jeu. Si vous ne voulez pas de cet échange, je le tue.
- Non ! Va pour 16h demain.
- Bien ! Sourit Keller. Par contre ne soyez pas en retard, je ne sais pas s'il tiendra plus.
- Quoi ! Keller ! S'exclama Peter dont l'angoisse venait de faire un bon.
Mais, ce dernier avait déjà raccroché et il sentit son cœur se serrer. Son regard tomba sur celui de Jones en face de lui.
- Il est blessé.
- Faut pas vous en faire patron. Il est bien plus costaud que les gens ne le pensent. On va faire cet échange et le sortir de là.
