Bonjour tout le monde ! Je vous présente mon nouveau projet d'écriture. C'est une fanfiction qui a le même rôle qu'un calendrier de l'Avent. mais plutôt que d'avoir des chocolats, bonbons ou figurines, vous aurez droit à un chapitre par jour ! Bonne lecture :D

Ron Weasley n'arrivait pas à dormir. Fait extrêmement rare, convenons-le. Aussi rare que lorsqu'il ne mangeait pas aux horaires prévus pour le repas. Il n'y avait pourtant pas de matchs de Quidditch. Les Serpentards se tenaient tranquilles, les profs ne les avaient pas pris par surprise avec des devoirs en plus. Et personne ne tentaient de s'en prendre à son meilleur ami.

La raison de cette angoisse était familiale : Fred et Georges avaient convaincu Dumbledore d'installer leur nouvelle invention à Poudlard. Mais qui disait nouvelle invention, disait cobaye. Ron se demandait ce que ses frères avaient bien pu inventer. Qu'allait-il devoir subir ?! Las d'entendre les gémissements désespérés du rouquin, les quatre autres locataires du dortoir lui lancèrent des remarques et un oreiller afin que tout le monde puisse dormir en paix.

Ron se réveilla bon dernier le lendemain matin. Pour se faire pardonner, il demanda aux autres de ne pas l'attendre, tandis qu'il rendait son oreiller à Seamus. Calculant le temps qu'il lui restait, le Gryffondor fonça dans la douche et n'y resta qu'un peu plus de cinq minutes. Après un sort de séchage express, il s'habilla en toute hâte afin d'avoir son repas et éviter l'agonie jusqu'à midi. Prêt à partir, il prit son sac et sa baguette en vitesse puis descendit les escaliers. Ron dût se stabiliser dans la salle commune. Il vit quelque chose d'anormal. Une sorte de rectangle noir était posé sur une table. S'approchant doucement, il inspecta l'objet. Mis à part un bouton sur le côté, rien ne semblait suspect. Mais comme tout Gryffondor qui se respectait, Ron ne pouvait empêcher sa curiosité prendre la décision d'appuyer sur ce petit bouton. Le rouquin recula en sursaut lorsque des images apparurent sur le rectangle. Une espèce de vieille bâtisse devait être survolée par balai, la montrant totalement isolée par la mer.

- Bienvenue dans Fort Boyard !

-o-

Ron se trouva propulser dans une salle particulière. Une poutre était installée au milieu et était le seul endroit où l'on pouvait marcher. De part et d'autres de cette poutre, la salle était remplie de petites balles multicolores. Toutefois, le pire était le gros baraqué masqué tenant un énorme coton-tige…

Il allait tuer ses frères ! La seule porte de sortie se trouvait derrière le gars super costaud. Ron vit à ses pieds un autre coton-tige géant.

- S'il faut y aller !

Avec un cri de rage, Ron se jeta sur son adversaire qui le fit tomber instantanément. En plus de tenir sur une poutre pas franchement stable, il devait remonter en se débarrassant des balles qui empêchaient tout mouvement. Au bout du troisième échec face à son adversaire, le Gryffondor décida de porter fièrement le nom de sa maison et de s'élancer coûte que coûte. Advienne ce qu'il devait advenir, le baraqué l'envoya valser avec aisance et avec un méchant coup dans les côtes.

Il ne faut jamais réveiller le lion affamé !

Avant que Ron ne puisse s'élancer une nouvelle fois, il se fit transporter ailleurs. Le souffle coupé, le rouquin se tenait devant une tour où était inscrit « Magic Academy ». Un vrai sourire made in Weasley disait long sur ses pensées. Il passerait cette épreuve avec succès ! Ron monta tranquillement.

- Bonjour Ron ! Tu tombes bien, ma mère a fait des biscuits.

Le Gryffondor détailla son vis-à-vis.

C'est qui ce guignol ?

Le gars à la casquette rouge mangea devant lui avant de cracher ce qu'il avait dans la bouche.

- Elle n'a jamais su faire la cuisine celle-là.

Un peu de respect pour ta mère !

Ron prit le biscuit. Il était intact ! Même si le gars à la casquette était loufoque et irrespectueux, il ne demeurait pas moins un vrai magicien ! En plus la casquette était de la bonne couleur…

- Ron tu es dans la Magic Academy et je vais te faire le tour de la brochette de la mort. Sois attentif, je fais le tour puis pose une question. Si tu as la bonne question, tu peux partir.

- Ok, vas-y.

Ron crut qu'il allait vomir. Le gars était pire que loufoque ! Il était en train de se percer la langue avec un bâton de brochette ! Le gars complètement barge lui montra bien avant de l'enlever en gémissant.

- Alors Ron, comment ai-je fait pour passer la brochette à travers ma langue ? Est-ce que j'ai utilisé une brochette normale et qu'à l'aide d'une pince, je l'ai modifiée pour qu'elle épouse le tour de ma langue ? Est-ce que j'ai la langue percée ? Ou est-ce que j'ai utilisé une fausse langue ? Ron, ta décision ?

Pour le sorcier, étudiant à Poudlard et ayant deux frères qui avaient inventé beaucoup de choses, il n'y avait qu'une solution possible.

- C'est la fausse langue !

Le gars à qui Ron n'allait pas tarder à lui faire bouffer sa casquette lui montra sous un autre profil le tour de la brochette de la mort. Un bout du bâton avait été tourné avec une pince.

- Espèce d'escroc ! T'es même pas un vrai sorcier !

Une lumière vive l'enveloppa avant qu'il ne puisse continuer à injurier le magicien dont les contours s'effaçaient lentement…

Et c'est dans le noir complet que se retrouva Ron. Le Gryffondor tenta de bouger mais seule sa tête répondait.

- Qu'est-ce qui se passe encore ? Sortez-moi de là !

Tout à coup, son corps avança et la lumière éclaira la pièce. Le rouquin se tenait devant un compartiment. Il vit un chemin tracé et qui continuait sa route vers d'autres compartiments. S'engageant dans le premier, Ron fut bloqué.

- D'accord. Pour sortir, il faut trouver le mécanisme. Pas trop compliqué puisque je ne peux utiliser que ma tête.

Dans un coin, le Gryffondor observa un coin rempli de farine. Il souffla dessus et fit apparaître un numéro. Le compartiment s'ouvrit et Ron continua vers le second. Un récipient contenant un liquide peu appétissant l'attendait. Se servant du petit tube, il but vaillamment avant de recracher.

- C'est infect ! Je ne veux même pas savoir ce que c'est !

Un numéro apparut lorsqu'il n'y eut plus de liquide dans le récipient. Le troisième compartiment était horrible pour Ron. Des sauterelles bougeaient dans tous les sens. Inspirant très profondément, il avança en apnée. Cependant, il se rendit compte qu'il devait souffler pour voir le numéro. Une sauterelle en profita pour lui monter sur le visage, le faisant crier. Ron souffla très vite afin de quitter rapidement ce compartiment de malheur. Il dut d'abord se débarrasser de la sauterelle et réussit à sortir, bien qu'un peu blême.

Le Gryffondor s'arrêta pour retrouver de la contenance et finir avec le dernier compartiment. Il n'y vit rien dedans, mis à part une petite cordelette. Pensant que le pire était derrière lui, Ron tira avec sa bouche sur la ficelle qui déversa sur lui des araignées…

-o-

Dans la Grande Salle, Dumbledore venait d'annoncer la bonne nouvelle à toute l'école. La télévision permettrait aux étudiants d'avoir un aperçu du monde moldu.

Les épreuves de Fort-Boyard pour les néophytes : Coton-tige, Magic Academy et Tête chercheuse