Bonjour, bonjour!

Tout d'abord, bienvenue, si vous vous arrêtez sur cette fiction. C'est la première que j'écris sur le fandom de Divergente, donc j'aimerais beaucoup savoir ce que vous en pensez.

En plus, l'idée m'est apparu un peu comme ça. Enfaite, pour être plus précise, hier, en lisant quelques passages de la Modification de Butor (que j'espère bientôt lire), j'ai eu l'idée de cette fiction. Enfin, pas tout à fait de l'histoire en elle même, mais de l'emploi de la deuxième personne du singulier, c'est à dire "tu", puisque Butor dans son bouquin, lui emploi le "vous".

Je trouvais sa assez intéressant d'intégrer en quelques sortes le lecteur dans l'histoire. Puisque un livre d'un point de vue générale passionne le lecteur, lui fait aimer les personnages plus ou moins bons ou méchants. Plus ou moins beaux ou complètement timbrés, et là ce qui était intéressant, c'est de faire de VOUS, le personnage. Que vous fassiez partie intégrante de l'histoire. :)

Alors, donc je me suis lancé. Et voilà ce petit prologue signe du résultat! J'espère vraiment ne pas vous perdre en cours de route, puisque oui l'emploi du "tu" peut gêner certains lecteurs. Et même si vous n'aimez pas, n'hésitez pas à laisser une review pour que je puisse connaitre votre avis, et pour certains, n'hésitez pas non plus à me dire, si une suite vous intéresserez, ou je peux me la foutre où je pense x)

Sur ce grand bavardage, bien agaçant, je vous laisse lire tranquillement. Et attends vos réactions avec impatience! :)


Tu finissais ton livre, Divergente de Veronica Roth, tranquillement un soir de pluie. Ce qui rajoutait à la tension présente dans ton bouquin, avec ces gouttes d'eau à répétition qui frappaient contre ton carreau, et le bruit du vent qui faisaient voler les feuilles des arbres, que tu pouvais quand même entendre, malgré la fenêtre fermée.

Tu en étais aux dernières lignes. Tu sais, ces dernières lignes dans un livre, que tu ne voudrais jamais lire, pour garder du mystère, pour laisser faire ton imagination et inventer une autre fin pour que rien ne se termine. Pour que l'histoire dans ton esprit puisse perdurer encore et encore.

Mais tu es comme tous les autres lecteurs, allongée bien confortablement dans ton lit à l'allure banale, dans une chambre toute simple, avec une vie toute simple, tu es à ta lecture transportée dans un autre monde, et même si tu ne veux pas revenir à la réalité, tu veux connaitre la fin.

Quel dilemme !

Tu te dis, que tu pourrais lire la suite demain, pour perdurait encore et encore ce plaisir momentané. Mais non, comme tout le monde tu finis par céder. Et finis ces quelques lignes, le sourire aux lèvres, en te disant que demain soir après les cours tu iras acheter le deuxième tome.

Pour continuer cette aventure, qui n'est pas la tienne. Pourtant tu aimerais qu'elle le soit. Sans doute juste pour rencontrer les personnages, ou pour savoir ce que tu ferais à la place de Tris. Je n'en sais rien. Pour chaque lecteur c'est différent. Je ne connais pas tes motivations à toi…

XXXXXXXXX

Tu es encore en retard ce matin. Comme tous les matins. C'est toujours la même chose, chaque jour, constamment. Tu n'arrives pas à te lever, trop fatigué et balances un coup dans le réveil sur ta table de nuit à ta gauche, qui n'arrête pas de sonner. Encore et encore.

Pourtant, tu sais très bien que tuer ton réveil ou plutôt l'assommer une énième fois ne réglera pas ton problème, puisque tu sais aussi que ta mère une quinzaine de minutes après, viendra, comme toujours, te réveiller. D'abord doucement, puis criera car tu seras finalement en retard. Comme chaque matin.

Tu te lèves donc, du mauvais pied, te disant qu'aujourd'hui encore, sera une mauvaise journée. L'une de ces journées où il ne fait pas beau et où tu sens que les Vacances de noël approchent par le froid terrible qui règne dehors.

Mais tu n'as pas le choix. Les cours t'attendent. Enfin, ils ne t'attendent pas littéralement, mais tu dois y aller quand même.

Tu te douches à la va vite après avoir attendu cinq bonnes minutes que cette foutue douche daigne te donner de l'eau bien chaude. Puis tu t'habilles en vitesse dans la salle de bain, parmi la vapeur due à l'eau chaude, qui vient se déposer en buée sur le miroir.

Et donc tu ne te vois pas. Mais ce n'est pas grave, tu te connais par cœur.

Tu sais très bien que tu n'as rien d'exceptionnel physiquement, et que tu représentes la banalité même de la personne type, avec tes yeux marron, et tes cheveux châtains qui arrivent au niveau de ta poitrine. Eh oui, petite tu n'as même pas était foutu de prendre parti, entre les brunes ou les blondes. Tu as pris le juste milieu.

Tu n'es pas non plus la personne la plus belle au monde. Mais pas la plus moche également. Toujours ce juste milieu, qui revient sans cesse. Comme pour tes lèvres, qui ne sont pas grosses, mais pas minces non plus. Seul ton nez a décidé de prendre parti, il a choisi d'être petit. Et c'est bizarrement la partie que tu préfères donc chez toi. Cette seule partie de ton visage qui a eu le courage de choisir.

Mais passons, de toute manière, ce n'est pas réellement toi qui ai choisi tout cela. Si chacun choisissait son physique, tout le monde se ferait beau, mince, avec du charme, et des cheveux magnifiques, et une couleur des yeux particulière qui ne tomberait pas dans la banalité.

Mais tous les matins, tu te dis que si c'était le cas, si tout le monde choisissait d'être beau, il y aurait quand même toujours des personnes plus belles que d'autres. Et tout recommencerait.

Mais nous n'allons pas s'étendre le sujet, la journée est loin d'être terminé, et il y a plein d'autres choses à raconter.

Alors après t'être préparé, tu déjeunes rapidement, sans avoir réellement faim, te brosses les dents en quatrième vitesse. Prends ton sac, et cours pour attraper le bus, qui commence déjà à partir.

Comme tous les matins.

Ouf ! Ce matin là, tu l'as eu. La journée ne commençait finalement peut être pas trop mal…

Tu t'assois donc à l'une des dernières places restantes, à côté d'un mec, qui a l'air d'avoir ton âge, mais que tu ne connais pas.

Dans un de ces supers films hollywoodiens ce dit garçon t'aurait déjà souri. Mais pas n'importe comment ! D'un sourire plein de charme à en faire craquer toutes les filles. Puisque bien sur, ça serait l'un de ces acteurs beau gosse, devant lesquelles tu es en admiration devant ta télé. Il t'aurait pris la main et vous auriez eu une heure après une belle baraque, avec des enfants super beaux.

Sauf que nous n'étions pas dans un film. Et que ce beau gosse là n'était pas vraiment beau, et qu'il ne t'a même pas accordé un regard lorsque tu t'es assise. Comme si tu n'existais pas.

Tu enfiles donc tes écouteurs dans tes oreilles comme chaque matin, mets la musique à fond. Et ferme les yeux, en te préparant à la journée qui va suivre.

Je ne sais pas réellement ce que tu écoutes comme genre de musique. Tu ne me l'as jamais dit. Mais ce n'est pas grave.

Tu arrives après trente minutes de bus au lycée, rejoint tes amis devant la salle où vous avez cours, et papotait un peu en attendant que le prof arrive. Et en espérant que la journée se termine vite, pour retourner lire chez toi.

Une fois rentré en classe, tu t'installes à ta place habituelle, puisque au même au sein du lycée tu as ta routine. Ta meilleure amie vient comme toujours s'assoir à côté de toi. Te sourit légèrement sans trop te parler, puisque comme toi elle n'est pas trop du matin.

Alors le prof de science parle encore et encore sans ne jamais s'arrêter. Mais ce n'est pas intéressant. C'est carrément barbant, alors tes yeux se ferment petit à petit. Tu essayes de résister, mais la fatigue est trop forte, tu aurais dû te coucher moins tard cette nuit au lieu de finir ton livre. Mais tu t'en fous. Tu voulais absolument savoir la fin.

Alors tes paupières se ferment. Et tu t'endors…

XXXXXXX

- Alexane Deschamps ! Pour qui vous vous prenez ! Cria soudain une femme à ton attention.

En entendant ton nom, tu ne peux t'empêcher en levant la tête et en ouvrant les yeux, de te dire que même ton nom de famille est le nom le plus banal au monde.

Bon tu exagères peut être un peu.

Tu relèves alors la tête vers elle, et es surprise de voir une femme blonde aux mèches grisonnantes coiffées en un chignon strict, te regardais sévèrement à travers ses lunettes.

Toute la classe rit autour de toi, mais ce n'est pas ta préoccupation première. Tu veux savoir où est passé ton prof de science. Tu te tournes donc vers Elsa, ta meilleure amie pour le lui demander. Mais elle n'est plus là.

A la place un type te regarde avec ses yeux sombres, et bizarrement il te fait penser à quelqu'un. Tout comme cette femme qui t'a criait dessus quelques secondes plutôt.

Tu tournes la tête dans tous les sens et panique. Tu ne sais pas ce qui se passe et pourquoi tu es là. Et non pas dans ta salle de classe face au vieux prof ennuyant de tout à l'heure.

Heureusement pour toi, la sonnerie retentit. Tu vas enfin pouvoir échapper à ce cauchemar et retrouver Elsa. Mais c'était sans compter sur la vieille femme, qui te demande de rester à la fin du cours pour qu'elle puisse te parler.

Tu siffles donc un « et merde… » entre tes dents, avant de s'approcher de son bureau, tandis que tous tes camarades de classe, qui sont enfaites des gens que tu n'as jamais vus de ta pauvre existence, quittent la salle.

Elle s'approche donc de toi, et te lance alors :

-Je suis très déçu de ton comportement Alexane. Ce n'est pas digne d'une vrai Erudit.

Son ton lorsqu'elle prononce ces mots paraît à la fois bienveillant et froid, ce qui te donne la chair de poule.

C'est étrangement la première chose qui te perturbe, avant d'enfin tiquer au terme Erudit. Ce que tu aurais dû faire depuis le début, à mon humble avis.

Tu la regardes alors différemment, l'observe sous tous les angles. Avant de comprendre où tu l'as déjà vu. Ou plutôt où tu l'as déjà imaginé.

C'est Jeanine. La leader des Erudits.

Comme dans ton livre.

Tu murmures alors une vague excuse à son attention, et affirmes ne pas te sentir bien, avant de quitter la salle de cours en courant.

Tu te retrouves, une fois avoir franchi la porte, dans un immense couloir, éclairé d'un côté par de grandes baies vitrées, qui donne un côté chaleureux à l'endroit. Mais que tu connais déjà. Enfin, que tu as déjà imaginé quand Tris avançait dans ce même couloir.

Tu crois au début qu'on se fout ouvertement de toi. Mais comment cela se pourrait-il ? On ne pourrait pas reproduire tout un établissement, simplement pour te faire une farce. Tu sais aussi bien que moi, que cela n'a aucun sens.

Alors tu t'arrêtes dans un coin, complètement perdu et paniquée et regardes les gens passaient, rigolaient, se poussaient, discutaient entre eux. Tu les observes tous, avec leurs habits de différentes couleurs qui désignent leur Faction : dans les tons marron-rouges pour les Fraternels, noir et blanc pour les Sincères, noir pour les Audacieux, gris pour les Altruistes. Et bleu pour les Erudits.

Alors, la phrase qu'a prononcée Jeanine, te revient en mémoire. Tu es une Erudit.

Tu regardes donc les habits que tu portes et remarques que ton jean que tu avais enfilé à la va vite ce matin s'est transformé en un pantalon tailleur bleu. Tes vieilles baskets sont désormais de jolies petites ballerines, un peu trop fillette à ton gout. Et ta veste en cuir a disparu pour laisser place à une petite veste, également bleue, qui fait vraiment trop sérieuse, par rapport à tes habits de d'habitude. Seul, ton t-shirt bleu clair n'a pas bougé et est toujours là.

La question : pourquoi es-tu une Erudit ? te viens alors.

Tu penses au début parce que ton subconscient à enfin compris ton intelligence suprême, mais on est d'accord, c'est vraiment peu modeste comme raison.

Ou simplement parce que tu portais un t-shirt bleu. Tu ne sais pas. Moi non plus.

Je me demande quand même en réalité de quelle Faction tu aurais aimé faire partie.

Tu ne sais pas trop ce que tu dois faire, ni pourquoi tu es là. Tout ce que tu sais, c'est que tu es dans ton livre préféré. Comme tu l'as toujours voulu. Et que tu peux donc faire tout ce que tu veux.

Mais pour le moment tu es un peu perdu et bouleversé. Tu aimerais également tant rencontrer Tris pour lui parler au moins une fois en vraie, même si tu n'as aucune idée du fait que ce soit la réalité ou non. Mais tu ne connais pas l'endroit où elle se trouve.

Tu regardes alors ton emploi tu temps, et te dis que pour l'instant, tu vas essayer de passer une journée normale au sein de cet univers. Tu verras par la suite.

Surtout que tu as entendu, que les tests pour connaître ta vraie Faction étaient demain.

Tu comprends alors que tu es au début du livre, et que l'histoire ne vient que de commencer…


Alors? Dites moi tout! Ceci est une calamité sans nom? Ou vous avez bien aimé? Et vous réclamez une suite à mon plus grand bonheur! ^^

En tout cas, si certains veulent une suite, je tiens à signaler, que les prochains chapitres deviendront réellement votre histoire, puisque j'intégrerais vos différentes idées si elles sont bonnes dans ma fiction. Puisqu'après tout, c'est vous le personnage principal! :)