/!\\ Le thème est assez ... tordu (si je puis dire), je ne sais pas si vous comprendrez donc bonne lecture quand même. /!\\
La corde qui voulait se pendre
Plus les jours passent, plus j'ai mal. La douleur devient de plus en plus intenable. Je ne sais pas quoi faire. Je suis en tort. J'ai fait une erreur et maintenant j'ai mal.
Je souffre. La torture est impossible. Qu'ai-je fait ? Pourquoi n'ai-je donc aucun regret ? Comme si tout était normal …
Mon acte odieux n'est que le résultat de ma jalousie. Qui suis-je pour infliger cela ? Je suis un monstre qui ne mérite que de vivre. De continuer de vivre dans sa peine et sa haine d'elle-même. Je mérite mon sort. La mort est trop douce. La vie est trop courte. Le purgatoire n'est qu'une phase d'affranchissement. Je n'arrive plus à savoir où est ma place.
Certains diraient que je n'ai pas le droit de vivre alors je les supplie de me tuer ! Qu'ils viennent ceux qui savent où je dois être ! Mais ils ne sont que de piètres juges, ils critiquent sans cesse et n'agissent jamais !
Oh … vous les connaissez bien ces gens-là. Ils sont là lorsque vous êtes au plus bas. Ceux-là même qui vous rabaissent, ceux-là même qui vous rejettent et qui vous forcent à en venir à de telles extrémités.
Ils vous raillent, se moquent de vous et finissent par vous regarder de haut en secouant la tête avec leur soi-disant ''compassion'' qui n'a même pas le mérite de ressembler à de la pitié.
Je suis abjecte mais ils sont hypocrites. Est-ce pire ? Oui, c'est cela la question. Quel est le pire ? L'acte ou ce qui l'a causé ? Qui a la réponse ? Vous ? Laissez-moi rire !
Vous êtes comme eux … vous me jugez. Je suis seule maîtresse de mon jugement. Je sais que l'enfer sera ma future demeure.
Je suis une meurtrière.
J'ai tué mes rêves et chaque nuit, je meurs espérant que le retour à la vie ne parvienne jamais. J'ai assassiné mon esprit et profané mon corps. Je me suis laissée emporter par ce monde vil et hideux qu'est le monde de la nuit. Il m'a attrapé par le sein et a violé ce que j'étais.
J'ai blasphémé pour l'or vert. J'ai blasphémé pour la chair. J'ai blasphémé jusqu'à ne plus compter mes péchés.
Cela ne les a pas empêchés de prendre l'escalier. Ils m'ont rattrapée aujourd'hui, la culpabilité me ronge jusqu'à la moelle. La culpabilité envers ce qu'un jour j'ai pu être. Elle me fixe de ses yeux peinés comme si ça ne suffisait pas ! Comme si je n'étais pas consciente de mon mal-être !
Et chaque nuit, je me meurs sur mon matelas d'or vert priant de toutes les forces qu'il me reste que jamais plus le soleil ne se lève sur mon monde.
Voilà ... lâchez un com' ! ^^ N'hésitez pas, même les avis négatives, ça sert toujours ! Biz.
