Disclaimeur: Rien à moi. Sauf le délire. En gros, Bones, un mercredi soir, c'est le mal.


Severus sortait de la douche, s'essuyant les cheveux de manière énergique, quand le son d'un générique de télé lui fit relever les yeux avec avidité.

Devant lui, dans son minuscule appart de fonction, sa télévision cathodique toute pourrie diffusait un Bones.

Son esprit se mit en pause, son corps se mit en marche, il enfila un boxer, ses chaussons verts pomme avec une cerise dessus, s'emmitouffla dans un plaid tout moche qui trainait et s'affala dans son fauteuil Ikéa, qu'il était fier d'avoir monté tout seul (en trente minutes).

Et que le spectacle commence.

Une heure plus tard, nous retrouvons Sevy, toujours dans la même position, dans le même fauteuil, devant la même télé, dans le même appart... et bref.

Il avait toujours ces magnifiques yeux noirs fixés sur l'écran, la bouche légerement ouverte, laissant ses lèvres fines dévoiler le bout d'une langue rose tentatrice et... Herm, on était pas là pour ça.

Le générique de fin de cet épisode inédit commença, brisant sa concentration, alors qu'il s'étirait souplement en poussant un baillement prononcé.

22h, c'est qu'il se faisait tard pour notre brun qui mettait toujours un point d'honneur à se coucher tôt afin d'être à l'heure en cours le matin.

Il commença à se lever, passant une main lascive dans ses cheveux qui avaient séchés au naturel, lui donnant un petit air sauvage que bien des filles se seraient damnées pour apercevoir.

Mais le destin en avait décidé autrement.

Autrement, pour qu'il se lève, bien qu'aucune fille ne puisse jamais aperçevoir sa coiffure actuelle, son coeur se destinant d'içi une quinzaine d'années à convoler en justes noces avec Potty. A part s'il venait jamais à adopter une petite fille, ce qui était un peu tôt.

Donc, le destin décida que ses royales fesses devaient rester sur ce non moins royal fauteuil.

En passant un deuxième épisode de Bones.

Le jeune homme eu beau pester, il ne put que se remettre à regarder, oublieux de l'heure et de son cours du lendemain. Il fallait dire que l'épisode faisait suite au précédent, pour inaugurer dignement cette nouvelle saison. Il jeta furtivement un regard au programme télé posé sur l'un des accoudoirs de son fauteuil, et vit avec horreur/bonheur, que la chaîne avait décidé de passer cette série jusqu'à minuit.

Il n'était pas sorti de l'auberge.

Alors que son esprit lui hurlait d'aller se coucher, son corps s'installa encore mieux, près pour surmonter les deux longues heures de télé qui l'attendait. Autant dire qu'il allait avoir besoin d'aide.

Le mot café jaillit dans son esprit, et il entreprit de se lever, avant de se rapeller qu'il n'avait pas de café dans son appartement.

Désolé, il se rassit, tenté par un chocolat chaud ou un mill-shake. C'était le moment où jamais, la coupure publicitaire allait lui permettre d'effectuer ce mouvement surhumain qui consistait à sortir de son fauteuil.

Chocolat chaud?

Mill-shake?

Quel choix cornélien.

Alors qu'il venait enfin de se décider pour un chocolat chaud, fumant, avec un BN pour tenir la route, l'épisode recommença.

À 22h18, un cri de rage résonna dans Poudlard.

Le lendemain matin, les serpentards de septième année eurent le plaisir d'accueillir leur professeur de potion, d'une humeur massacrante, les cheveux épars comme après une folle nuit d'amour, pour quatre heures qui allaient rester dans les annales comme celle marquant le début de la légende du terrible professeur Snape.


Verdict? Intéret: aucun, j'ai écrit ce truc en quinze minutes à tout casser, à partir d'un document texte dans lequel j'écris mes pensées lorsque je suis complètement stone. Si ça vous plait, j'en ferais d'autre, parce qu'il y a pas mal de personnages d'HP dont la réputation n'est plus à faire...

Merçi d'avoir lu!