Bonjour tout le monde ! Je vous présente ma première vraie fanfic (avec des chapitres et tout) qui se passe à une époque très chérie des Potterheads, une époque certes vue et revue, adoré et réadoré, celle des Maraudeurs ! Etant débutante je vous demande (naaan je vous supliiiiiie) de m'offrir vos critiques constructives négatives ou positives, vos conseils, vos impressions, vos attentes, vos questions, ce que vous avez mangé à midi, votre fantasme le plus inavouable, le nouveau mot de passe du bureau de Dumby. J'espère que ce premier chapitre vous plaira et sera le premier d'une longue série (j'en ai un peu en réserve :p). Assez blablater, je vous laisse lire ! Amour sur vous !

Diclaimer : Rien ne m'appartient tout est sortit de la tête de notre déesse J.K. Rowling excepté Atticus et d'autres personnages qui arriveront.

Résumé : Atticus Rusard, fille du concierge, atterrit à Poudlard pour rejoindre son père et bénéficier de la protection de Dumbledore. La jeune cracmolle est menacée de mort par ses ancêtres sorciers qui souhaitent purifier leur arbre généalogique. Elle découvre un monde magique et passionnant où de nombreuses aventures l'attendent ! Voler sur un balai, découvrir tout les recoins du chateau, courir après les méchants élèves...Et puis... Son sport préféré ? La chasse aux Maraudeurs !


– On s'arrête Potter je t'ai vu !

– Même pas vrai petit chat ! répondit-il en se retournant brièvement pour me faire partager une magnifique vue sur le bout de sa langue et sur son visage déformé par une horrible grimace.

– Haut les mains ! Baguette en évidence !

Je courais à en perdre haleine, aussi vite que mes deux petites jambes pouvaient me porter. La règle du jeu c'était qu'il devait s'arrêter si je réussissais à l'apercevoir. Bien sûr à ce moment là j'ignorais totalement qu'il pouvait tricher et qu'il lui suffisait de se cacher sous sa cape d'invisibilité pour se dissimuler. Sans doute était-il assez gentil pour accepter de s'amuser avec moi en me facilitant la tâche ? Seulement pour cette fois, il avait choisi de me fatiguer en s'enfuyant ! Quel scroutt à pétard ce garçon !

Mais voyant la confusion dans laquelle je vous ai plongé, je vais répondre aux questions que vous vous posez certainement : non je ne joue pas à « épervier sortez » avec le beau, le merveilleux, le magnifique -d'accord j'arrête- James Potter. Oui il me surnomme « petit chat » ! Ce n'est pas une manière guimauve de me qualifier parce que nous partageons un éternel amour dégoulinant de sucre et de bubulle rose -pardon je m'égare-, il y a une bonne raison à ça. Et enfin, oui, je vous parle « d'épervier sortez » et de scroutt à pétard dans le même paragraphe de façon naturelle et talentueuse car je suis... une cracmolle ! Qui vit à Poudlard ! Oui, c'est possible !

Je me présente donc, je m'appelle Atticus Rusard j'ai 15 ans je suis fille d'Argus et Émilie Rusard et petite fille de Merida et Apodemus Rusard. Ce prénom m'allait vraiment bien. Je le devais à ma mère qui suite à de malheureuses expériences considérait que l'on s'en sortait toujours mieux dans la vie en portant un nom d'homme. Elle l'avait pioché dans un livre moldu, To Kill a Mocking Bird, le personnage principal étant un avocat célibataire élevant seul ses enfants s'efforçant de leur inculquer des valeurs justes tout en souriant face à l'attitude de sa gamine Scout, une petite fille turbulente et masculine. Et on ne peut pas dire que j'étais un modèle de jeune fille non plus ! Je portais sur mon petit visage, une coupe courte que l'on pourrait qualifier de garçonne. Bien qu'il n'y avait rien de plus féminin que de faire ressortir des traits doux et harmonieux en les dégageant de cet artifice de poils, on me voyait comme un garçon manqué. Pour ma part j'aimais à penser que j'étais comme ces grandes dames parisiennes des années 20 -en version miniature- hautes et fières, portant bravement une mode qualifiée d'inappropriée. Je ressemblais beaucoup à Argu...euh... papa... j'avais des yeux un peu globuleux et d'un bleu pâle. Mes cheveux étaient châtains foncés voire gris, une couleur terne et indéfinissable. Je ne m'étais jamais considérée comme jolie seulement j'étais peu commune et c'était plaisant. J'avais tout de même les traits agréablement réguliers de ma mère, même si je trouvais que mes lèvres fines et mon nez retroussé juraient avec la taille imposante de mes prunelles.

Mon histoire, personne ne la connaît. Je suis discrète sur ma vie et les motifs qui font que je me suis retrouvée ici en septembre c'est à dire à peine deux semaines plus tôt, sont officiellement « un stage en entretien magique ». Comme si mon unique but dans la vie était de nettoyer les porcheries des sorciers avec une serpillière et des potions alors qu'il leur suffisait d'agiter leur baguette dans un geste nonchalant pour que tout soit clean. Enfin, certains cracmolles faisaient tout pour intégrer un monde qui n'était pas le leur. Si ma vie n'avait pas été menacée, je serais encore en train d'étudier les sciences dans un lycée pour devenir médecin. Heureusement que je recevais mes cours par hibou sinon j'en aurais fait un scandale ! C'était très important pour moi !

– Alors Rusard l'odeur de ta défaite t'étouffes ? railla James.

– Non... Potter... Je suis juste... asthmatique, articulais-je avec une difficulté grandissante.

James Potter était en 7ième année, donc 17 ans, donc deux de plus que moi. Je l'avais rencontré il y a peu mais je l'appréciais déjà, il était drôle et attachant. D'ailleurs réellement paniqué il s'approcha précipitamment de moi et posa sa main chaude et rassurante sur ma nuque pour me soutenir. On avait beau être soi disant ennemis, on aimait discuter et rire ensemble pendent nos trèves (c'est à dire lorsque ses activités étaient légales).

– Atticus est ce que tu veux que j'aille chercher Madame Pomfresh ? demanda-t-il doucement.

Je toussais de moins en moins fort et m'attardais dans la contemplation de son visage et de son physique qui suscitait l'admiration de toute les filles du collège. Il était tout près si bien que je pouvais presque sentir son souffle sur mon front. C'était déstabilisant. Il n'était pas d'une beauté à couper le souffle comme Sirius (imbattable celui là) et il n'était pas parfait comme les mannequins à la plastique répondant rigoureusement aux critères esthétique de l'époque ou laid comme certains Anglais peu gâtés par la nature. Il était juste... mignon... car derrière ses lunettes noires, au fond de ses yeux délicieux couleur acajou, il dégageait une bonté évidente. Si bien que je m'en voulais d'avance pour ce qui allait suivre ! Je me jetais sur son dos dans une action digne des plus grands attrapeurs de Quidditch, bondissant littéralement sur le garçon pour le plaquer au sol et enfin attraper ma proie pour goûter cette victoire tant attendue ! Peut être même boire son sang, c'est bien ce que font les sorciers dignes de ce nom pas vrai ? A moins que je confonde avec les gobelins. Le monde magique est encore un peu confu à mes yeux. Enfin bon j'avais hâte de le torturer cet insolent ! C'était sans compter mon poids plume. Il n'eut aucun mal à me porter derrière lui comme si j'eus été une gamine de 7 ans. Il riait de moi, se moquant ouvertement de cette vaine tentative pour le soumettre à ma puissante autorité (hum hum). Je me raccrochais à James en passant mes bras autour de son cou, l'étranglant un peu -sans faire exprès bien entendu- entourant sa taille de mes jambes. Aucune action rageuse de ma part. A par la strangulation.

– Tu es une menteuse perfide et sournoise, fit-il remarquer d'une voix étouffée.

Je pris l'insulte qui n'en était pas une avec philosophie.

– Tu ne sais même pas ce que ça veut dire asthmatique. Tu es un idiot, un abruti d'imbécile ! m'exclamai-je.

Il dû bien entendre ce que je lui disais car il voûta légèrement les épaules. Ah oui, inutile de crier j'étais tout à fait à quelques centimètres de son oreille.

– Un idiot abruti d'imbécile et surtout débilement bête mon chat, ajouta une charmante voix derrière nous qui me fit rire.

– Et puis c'est un simple stupide attardé et décérébré, précisa un autre.

James grommelait dans sa barbe inexistante qu'il savait tout à fait ce qu'était une asymétaque. Je souriais considérant cette petite humiliation comme une revanche. Il aurait du suivre l'exemple de son ami et prendre option étude des moldus. L'asthme étant une maladie résolue depuis bien longtemps dans ce monde où tout semblait plus facile. Je descendais de mon hypogriffe du jour pour aller saluer les nouveaux arrivants, en sautillant de façon ridiculement joyeuse.

– Messieurs Lupin, Black et Pettigrew, vous êtes décidés à me faciliter la tâche en vous présentant devant moi afin que je vous donne une punition collective dûment méritée ? Courir ainsi dans Poudlard la nuit ! La bande de Potter au complet, un rêve qui se réalise. J'ai hâte de vous voir récurer les toilettes hantées avec une vieille brosse à dent.

– Un instrument que Servilus doit rarement utiliser, cracha Sirius.

Tous approuvèrent cette réplique basse et cruelle. Je pris néanmoins mon calepin rempli de papier magique pour noter un horaire où les garçons viendraient retrouver mon père pour recevoir un châtiment. Dès que j'aurai arraché la page, elle se plierait seule en un mignon petit avion en papier pour rejoindre son destinataire qui accourrait les attraper par les oreilles et les attirer dans son antre. Comme une mygale géante ! Comparaison peu flatteuse mais que voulez vous, Argus -que je peinais à appeler papa- n'éprouvait pas de sympathie envers les élèves bruyants et désobéissants. Narmol.

Mais alors que je faisais mon devoir, je m'attendais à tout, absolument tout, en passant par les répliques ironiques et moqueuses de Sirius, le ton adorable d'un Remus qui se confondait en excuses, la voix affolée de Peter qui n'était pas prêt à être encore collé à cause de ses amis, mais sûrement pas ça. Sirius plaqua sa main sur ma bouche sans ménagement pour m'attirer à lui, me tenant fermement contre son torse alors que je me débattais comme un diable. Le plus sage du groupe baissa honteusement les yeux tandis que je le regardais d'un air suppliant. Voilà que je me faisais abandonner par mon petit chouchou. Oui j'avais mon préféré et alors ? De tout les maraudeurs il était le plus calme. Remus avait dans sa mine triste, son regard doré et ses cicatrices blanchâtre qui trillaient son teint déjà très pâle, une fragilité qui me faisait immédiatement ressentir une tendresse irrépressible. Pendent que je me faisais carrément kidnapper par Black, Potter annonça qu'il allait monter la garde avec les deux autres.

– Pour surveiller si son aigri de père n'arrive pas, précisa-t-il.

Je priais Dieu et puis Merlin pour qu'il ne m'arrive rien de fâcheux.

Si mes amis proches devaient me décrire, ils raconteraient sans doute que je transpire l'innocence. Certes je ne suis pas dégourdie sur certains sujets mais quand même... Merry ajouterait aussi que je suis fragile comme un oiseau et agile comme un chat, elle qui adorait les comparaisons paradoxales. A cause de ma petite taille, de ma finesse et de mon élasticité sans doute. Oui certains disent souple mais depuis que ma meilleure amie a réussi à étirer mes joues à un point qui mériterait un prix dans le Guiness des records, on dit élastique. Je suis rusée et je n'ai pas peur du travaille. Qualités qui sont nécessaires pour être concierge à Poudlard pas vrai ? La vérité c'est que si je ne suis pas rebutée à l'idée de travailler, c'est que je trouve toujours une manière amusante de le faire. Quand Argus râle tout le temps pour attraper les élèves fauteurs de trouble, moi je prends un plaisir inimaginable à concocter des stratagèmes pour faire tomber les maraudeurs, à leur courir puérilement après, à esquiver les attaques de Peeves comme dans un jeu ou à passer la serpillère en ajoutant dans le seau une potion à bubulle rose (encore elles) en forme de coeur et de chatons pour que tout soit mousseux et meugnon sur mon passage, ça rebute les Serpentards à ce qui parait. Et tout ce qui définissait mon caractère n'était sur l'instant, pas utile pour m'aider à réussir à m'échapper des griffes du chien. Moi contre sa grande taille et ses bras muclés (merci le Quidditch) je n'avais aucun moyen de m'en sortir.

Il m'entraînait vers un coin sombre du château et je frissonnais presque de peur devant ce sérieux inaccoutumé de sa part. N'importe quelle fille sauterait de joie et d'excitation face à une situation pareille, elle + le beau gosse du collège + un « coin sombre ». Mais j'étais bien trop terrifiée pour réaliser la chance que j'avais de me retrouver seul à seul avec Sirius. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, caressant sans doute l'idée de s'échapper de mon corps. J'ai surtout oublié de vous parler de mon anxiété maladive n'est ce pas? Si j'avais été une sorcière, Gryffondor ne serait pas ma maison.

Il me lâcha finalement et me plaqua contre le mur, assez fort pour que mon dos cogne la pierre froide, mais sans violence non plus. Par dessus son épaule, au travers de la fenêtre, la lune ronde et pleine brillait intensément. Je la fixais rêveusement, oubliant qu'un garçon beau comme un dieu se tenait contre moi de toute sa hauteur comme pour m'intimider. Dur par vrai ? D'oublier des yeux gris perle entourés de cils fins et noir, noir de jais, noir réglisse, noir profond comme sa chevelure bouclée et abondante. Mais la lueur mouvante des étoiles autour de la reine lune était quasi hypnotique.

– Regarde moi Atticus, ordonna-t-il, agacé par mon manque soudain d'attention vis à vis de lui.

– Qu'est ce que tu me veux médor ? demandai-je feignant l'indifférence alors que mes jambes tremblantes peinaient à me porter.

Il pris mon menton entre ses doigts pour me faire relever la tête et me regarda sans comprendre, relâchant sa garde et affichant un air d'incompréhension qui le rendait à croquer. Bien différent de sa confiance et de son arrogance habituelle. Ce n'était décidément pas son genre de jouer les durs avec une fille plus jeune et plus petite. Lui qui d'ordinaire était le dragueur de service, avec ses manières charmantes et ses paroles sans gêne, avec son attitude prétentieuse mais irrésistible.

– Pourquoi médor ? questionna-t-il, légèrement inquiet.

– Ouaf ouaf, répondis-je simplement.

Le dialogue le moins mémorable sur Terre suffit à détendre un peu l'atmosphère pesante que mon sois disant bourreau s'évertuait à installer. Il ne me lâchait pas pour autant, me tenant par le bras.

– Pas de punition ce soir, souffla-t-il en me fixant intensément.

– Oh oh, ricanai-je, tu crois vraiment que c'est en me demandant que tu y échapperas ?

– S'il te plaît.

– Tu crois vraiment que c'est en me demandant gentiment que tu y échapperas ?

Il ne me répondit pas et baissa la tête quelques boucles retombant sur son front, je sentais son comportement crier que son motif était tout à fait sérieux bien qu'il ne pu me donner une explication satisfaisante.

– Bon écoute si tu nous laisse tranquille Remus, James, Peter et moi pour cette nuit, je serais ton esclave pendent une semaine. Je ferais tout ce que tu veux ! C'est juré chaton !

Cette phrase tout à fait enfantine mêlée à ce sourire précis, cette expression enjôleuse sur ce visage à la fois gracieux et noble, ce surnom débile et cucul, me fit fondre.

– Écoute Sirius tu ne peux pas m'acheter en échange de misérables services que tu pourrais me rendre sachant que tu es une personne inutile un vrai bras cassé plein de...

– Je te ferais faire un tour en balai, coupa-t-il, un air amusé collé sur sa bouille parfaite.

– OUIII D'ACCORD J'ACCEPTE OH MON DIEU JE VAIS VOLER EST CE QUE C'EST REEL, JE VA...

Il me fit taire en posant un doigt sur mes lèvres, les sourcils froncés, me faisant prendre conscience que je m'étais mise à crier en sautant sur place. Je repris contenance et dégageais son bras d'un geste.

– Mais même si c'est très tentant, ça ne va pas être possible. T'sais je t'aime bien et tout, expliquai-je (et c'était moins de le dire), seulement je n'ai pas le choix, tu fais des bêtises : je te puni. La logique mon loulou.

– Alors sache que je n'ai pas le choix non plus, soupira-t-il d'un air désolé.

Avant même que je ne puisse réagir il leva sa baguette vers moi et me lança un sort dont je ne pu entendre la formule étant donné que je m'écroulais comme une bouse de dragon. Dans un état de semi conscience je le senti m'allonger doucement sur le sol posant délicatement ma tête sur le sol glacé. Il murmura des excuses et s'enfuit en courant tandis ce que je m'enfonçais dans un sommeil profond, luttant pour respirer.


– Je ne savais pas qu'elle était vraiment asmitatique, je pensais qu'elle faisait semblant pour me piéger ! se défendit James.

– Je ne voulais pas qu'elle crève étouffé, vous me prenez pour Voldemort ou quoi ? ajoutai Sirius.

Des exclamations profondément choquées retentirent dans toute la pièce. Un court silence. Puis Remus.

– Patmol tu as vraiment touché le fond.

Je me réveillais en gémissant dans une chambre qui n'était pas la mienne et me débattais avec la couverture. J'avais des sueurs froides, je tremblais comme une feuille, j'étais prise d'une crise de panique. Encore une fois, j'avais du mal à respirer et ce manque d'oxygène me terrifiais, des larmes perlaient au coin de mes yeux. Je ne cessais de gigoter et de bouger et de crier si bien que je glissais hors du lit. Je sentais des bras me porter, m'ouvrir la bouche et un liquide âpre couler au fond de ma gorge. Je fermais les yeux, rassurée par une chaleur diffuse et agréable qui se répandait en moi. Je replongeais dans un sommeil, des souvenirs remontant à la surface. Ma mère me manquait terriblement.


Oui je sais je suis très fluffy huhu j'espère que vous avez néanmoins apprécié la lecture ! Le prochain chapitre vous dévoilera entièrement l'histoire d'Atticus et ses tout premiers jours à Poudlard, ainsi le mystère sera éclairci et vous saurez les dangers et les péripéties qui l'attendent. N'oubliez pas de me laisser un petit commentaire qui sera très apprécié Bisous !