Bonjour bonjour! Alors voici ma première vraie fic' sur Harry Potter (j'en avais déjà fait dans des univers qui m'appartiennent à 100% ou presque mais je n'ai franchement pas la foi de les taper à l'ordi...et accessoirement, elles n'en valent pas la peine).

Bref, à certains qui ont "reviewé" mon premier OS, j'ai dit que je comptais écrire une fic', et ça doit faire 4-5 moi au bas mot que j'ai fait cette promesse. Alors autant vous prévenir, OUI, j'ai un gros problème avec les délais. J'espère que ça ne vous freinera pas trop dans la lecture de cette fiction ^^
Pour être honnête, ce n'est pas tant l'invention de l'histoire que la rédaction et surtout le tapage à l'ordi qui me pose problème. Je suis nulle en ce qui concerne l'informatique et je manque de temps pour prendre des leçons de dactylo...j'espère pouvoir poster un chapitre tous les mois...j'espère...je crois en un monde utopique aussi...mais promis, je ferai un effort ^^"

Disclaimer: ('Paraît que je suis obligée d'en faire un) l'univers et les persos (pour le physique et une partie du caractère du moins) sont à JK Rowling, l'histoire est à moi gnagnagna ^^

Un petit détail: j'aime beaucoup Tonks, Lupin et les jumeaux...alors j'annule leur mort (Oui oui, je peux le faire :p). J'aime beaucoup Sirius aussi hein, mais il ne me sera pas d'une grande utilité alors je vais le laisser se reposer un peu dans sa tombe avant de l'en sortir un jour pour un OS quelconque que, me connaissant, je ne rédigerai pas avant 1 an.

Voili voilou, j'espère que vous aimerez cette fic', les prochains chapitres seront plus longs, promis. Là c'est un semi prologue alors j'ai fait moins de 1000 mots ^^


Chapitre 1 : Ma vie est un enfer

« Bon sang Drago, ce n'est qu'un test ! »

« Un test magique et fiable à quoi ? 100% ? C'est juste l'horreur mec, tu n'imagines pas ! L'horreur absolue ! »

« Ç'aurait pu être pire… »

« Qu'elle ? Je ne crois pas non. A part une goule ou un détraqueur, je ne vois pas vraiment ce qui aurait pu être pire. »

« Eh bien qu'est-ce que tu veux que je te dise, fais-la avorter, qu'on n'en parle plus ! »

« Blaise… »

Drago se pinça l'arête du nez et ferma les yeux en soupirant. Sa vie était un enfer. Pire que l'enfer.

« Tu n'as jamais assisté aux cours sur les lois et traditions Sang-Purs auxquels nos parents nous avaient inscrits ? »

« Si, mais je dormais la plupart du temps. Ou alors j'essayais de convaincre Liliane Grlendoc de me laisser toucher ses seins. » répondit le métis avec une pointe d'amusement.

« Alors tu ne connais pas les règles sur la reproduction. »

« Non. Mon père m'a posé un sort de stérilité provisoire à mes 11 ans et me disant de ne pas le lever avant mon mariage, règle que j'ai toujours suivie. »

« Et tu ne t'es évidemment pas demandé pourquoi il avait fait ça ? »

« Bah…non pourquoi ? »

Drago laissa sa tête tomber entre ses mains dans un gémissement, la secouant tout en marmonnant des trucs du genre « Inculte », « crétin », « ignare » et autres qualificatifs mélioratifs. Il n'aurait pas été surpris de vois Lucifer en personne venir vers lui et lui demander comment son séjour en enfer se passait.

Théo ouvrit alors la bouche pour la première fois depuis le début de la conversation :

« Blaise, lorsqu'un Sang Pur met une femme enceinte, elle devient automatiquement la seule à pouvoir lui donner une descendance. A l'époque où cette règle a été créée, elle permettait de limiter les frasques sexuelles avant le mariage pour éviter que les mariages arrangés soient annulés parce que les promis auraient été voir ailleurs. Une fois le premier enfant fait, l'homme en profitait souvent pour tromper sa femme sans vergogne du coup. Le problème, c'est qu'à la même période, il y avait peu de sorciers, alors pour permettre à notre monde de prospérer, les familles Sang Pur étaient obligées de fournir une descendance, sans quoi une malédiction s'abattait sur toute la lignée qui mourait petit à petit, de façon plutôt douloureuse. Ça permettait d'accroitre le nombre de sorciers. Seulement, cette loi est maintenant obsolète mais toujours de vigueur, et impossible à annihiler. On y est donc tous soumis. Et devine qui est justement le dernier descendant Malfoy ? »

« Dray ? »

« Exactement. Et tu sais ce que ça signifie pour lui ? »

« Qu'il doit absolument donner une descendance à la famille Malfoy. »

« Oui. »

« Attends….ça veut dire que Dray va être obligé de se reproduire avec…avec CA ?!

Un grognement désespéré lui parvint de derrière les mains du concerné pendant que l'héritier Nott lâchait un « Bingo ! » à voix basse.

« Aïe… »

Après quelques minutes de réflexion, il osa poser une question :

« Et vous êtes sûrs qu'il n'y a pas d'échappatoire ? »

« Si, bien sûr » répondit moqueusement son ami, « si après 27 ans de vie commune, le couple se sépare, ils peuvent aller faire des enfants avec un autre partenaire. Ou si la femme meurt… »

« Ah mais voilà ! Pourquoi est-ce qu'on ne… »

« Non Blaise. » l'interrompit son ami d'une voix autoritaire qui ne souffrait pas de contradiction, « personne ne tuera cette fille. »

« Mais elle va pourrir la vie de Dray ! La zigouiller ne serait pas non plus vraiment une grande perte pour le monde… »

« Tu ne t'es pas dit que ça marchait aussi dans l'autre sens ? Tu t'imagines quoi, quelle est ravie de porter l'enfant de celui qu'elle a haï durant toute sa scolarité ? »

« Ça lui assure un avenir pépère, elle ne va pas râler non plus. »

« Ah parce que tu penses que pouvoir profiter de la fortune de son mari intéresse une fille comme elle ? Tu délires complètement mon pauvre ! »

Drago soupira, réprimant un sanglot de désespoir. Comment en était-il arrivé là, vautré dans son canapé, entouré de ses deux meilleurs amis qui se disputaient au sujet du possible meurtre de celle qui portait son enfant, semblant avoir oublié sa présence à côté d'eux. Il aurait presque eu envie de se tirer et de les laisser là se rendre compte que l'objet principal de cette discussion avait disparu. Il devait nager en plein délire, C'était impossible autrement. Et pourtant…

Et pourtant il se souvenait parfaitement de cette nuit, de cette foutue nuit et de cette foutue soirée qui avaient changé le cours de sa vie à un point qu'il n'avait pas encore réalisé à cet instant où il gisait pour ainsi dire dans son canapé, l'air hagard et désespéré, n'écoutant que de façon absente la conversation de Théo et Blaise.