Bonjour, bonjour.
Voici la première fiction de One Piece que je poste. Elle est toute petite et vraiment simpliste, mais je la trouve mignonne alors voilà, je poste.
Merci à Rustal D Amandine pour m'avoir relue et corrigée.
One Piece n'est pas de moi, mais de Eiichiro Oda.
Voilà, bonne lecture à vous ^^
POV Barbe Blanche
Ma coupe de saké à la main, je regarde tout le petit monde qui s'active autour de moi. Les infirmières qui s'occupent de moi et me transfèrent plein de produits qui, selon moi, sont inutiles. D'ailleurs, plusieurs d'entre elles me font encore la morale et tentent de me faire lâcher ma boisson et ça il en est hors de question. Je rigole fortement en voyant leurs mines plus ou moins dépitées.
Je me focalise ensuite sur les joyeux lurons qui courent, jouent, boivent, mangent, dorment, se disputent et se réconcilient partout sur le pont. Je ne peux m'empêcher de sourire avec tendresse à cette vue.
Soudain, un cri retentit alors que l'auteur de cette déferlante hab… inhabituelle de décibels apparaît.
- ACE ! Tu as encore dérobé de la nourriture, ESPECE DE GOINFRE MAL LUNE !
Un lourd silence s'abat sur le pont alors que tout le monde fixe l'accusé qui avale en vitesse le morceau qu'il avait en main tout en essayant de cacher les victuailles volées qu'il n'a pas encore eut le temps de gober.
- Portgas D. Ace, rends-moi cette nourriture ! ordonne le chef cuisinier en tapant du pied sur les planches du sol.
Je remarque que mon fils se prépare à s'enfuir avec son butin alimentaire.
- Non, c'est à moi maintenant, chouine le jeune fautif.
- ACE ! hurle le cuistot en bondissant sur le voleur qui saute en arrière et… se fait attraper par Marco.
- Lâche-moi ! rugit mon second commandant en se tortillant pour échapper à l'étreinte de son frère qui tente péniblement de l'immobiliser.
- Merci, Marco, soupire le coq en récupérant la nourriture volée par notre chapardeur professionnel.
- Non ! Rendez-moi mon butin ! Monstres ! pleurniche Ace en faisant des yeux de chien battu.
Je ne peux retenir mon rire face à cette scène, ce qui déconcentre le commandant de ma première division. Et bien entendu, le captif en profite pour s'évader de sa poigne et récupérer son bien avant de s'enfuir sur le bateau avec mes fils aux trousses. Enfin, pas ceux qui n'en n'ont rien à faire et qui reprennent leurs activités comme si rien ne s'était passé.
Les cris de la course poursuite se font entendre dans tout le Moby Dick, ce qui augmente encore mon hilarité et ma bonne humeur jusqu'à ce que de la fumée et une odeur de brûlé me parviennent. Là, je ne rigole plus. Je suis même furieux. Qu'ils se coursent partout et se bagarrent, d'accord. Qu'ils fassent brûler le bateau, ça non !
Je sais qui est le coupable lorsque je vois les grandes flammes oranges d'Ace monter vers le ciel.
- PORTGAS D. ACE ! je hurle en me levant et arrachant par la même occasion toutes ses stupides perfusions.
Aussitôt, le feu disparaît et tout le monde revient, dont le fautif qui baisse la tête et a le bon sens de paraître désolé.
- Je peux encore tolérer que tu chapardes de la nourriture, que tu te bagarres avec tes frères, que tu provoques de l'agitation. Mais il est hors de question et c'est valable pour tout le monde, de détruire le Moby Dick ! Maintenant, tu rends ce qu'il reste de la nourriture que tu as volée et tu seras de corvée pendant un mois. Tu devras aussi payer la moitié des réparations, je grogne furieux.
- Haï, Oyaji… accepte-t-il malheureux avant d'aller rendre le peu qu'il reste de son butin et de traîner les pieds vers son lieu de punition.
J'ai beau aimer mes fils et filles, il y a des limites à ce que je peux tolérer. Alalalah… Vous n'avez pas idée ce que c'est d'être père de tout ce petit monde.
Et c'est fini ^^ J'espère que ça vous a plu et à une prochaine fois.
