Salut ! Voici une fiction classée T pour menaces imagées des 2P et sous-entendus tendancieux de Francis et de 2P Oliver.

Merci à Dragonna de m'avoir fait découvrir les 2P et pour utiliser le prénom de Lilian pour 2PFrance.

Les 2P sont en quelques sortes des doubles maléfiques de nos nations chéries, elles ont des caractéristiques un peu différentes.

Arthur prenait tranquillement le thé de cinq heures. Il était tout seul, chez lui, ce qui était bien rare depuis l'avènement du tunnel sous la Manche. Ce stupid frog prenait le premier prétexte pour s'inviter dans sa demeure principale… et même dans ses pensées. Sans compter les voyages surprises en avion d'America ou d'Hong Kong… Ou les visites impromptues de Peter…

Il avait toujours gardé à cœur de maintenir secret l'adresse de sa résidence secondaire. Frog lui avait téléphoné plusieurs fois parce qu'il s'inquiétait de ne pas le voir revenir des « courses ». Bien fait pour lui ! On ne venait pas chez les gens sans y être convié. Arthur avait mis son portable sur silencieux. Seule la Reine pouvait le déranger, car elle-seule avait le privilège de connaître son numéro de fixe.

Arthur soupira d'aise. Il pouvait se prendre un petit week-end tranquille, loin de la politique et des autres nations. Même America ne lui téléphonerait pas de la nuit du samedi au dimanche, parce qu'il avait regardé un film d'horreur et qu'il avait peur. C'était le paradis !

L'Anglais était en train de regarder amoureusement les roses qui pendaient à sa fenêtre, quand l'impression étrange de ne plus être seul l'assaillit. Il sentait un regard sur lui, long et interrogateur.

Est-ce que l'un de ses frères aurait eu le culot de se transporter là où il était, après que stupid frog ait alerté tout le Royaume-Uni de sa disparition soudaine ?

Ne voulant pas se laisser impressionner pour autant, il se retourna avec un sourire peu amène vers son visiteur.

Sous la surprise, il en fit tomber sa tasse de thé, ce qui fit un bruit peu agréable de casse.

L'individu lui ressemblait énormément. En fait, c'était lui, mais en beaucoup plus ridicule... ou beaucoup plus fou.

Avait-on empoisonné son thé ? Alors qu'il se l'était fait tout seul ? A priori, non.

Sa copie avait des cheveux aussi roses pétard que sa chemise, des taches de rousseur envahissantes et des yeux bleus avec des lueurs roses inquiétantes. En fait, ce type, c'était en quelque sorte lui, mais avec une aura vraiment dangereuse.

« Qui êtes-vous ?, demanda Arthur sans se démonter. Vous êtes dans une résidence privée.

- Je m'appelle Oliver Kirkland, le Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord.

- Non, ça c'est moi et je suis Arthur Kirkland.

- C'est très bien, se réjouit Oliver. J'avais peur de ne pas tomber sur mon double directement.

- Je le répète, c'est moi la nation du Royaume-Uni.

- Peut-être dans ce monde, mais pas dans le mien. »

Arthur inspecta l'accoutrement de son double d'un Univers parallèle avec perplexité. Le bleu pastel avec le rose ne lui inspirait guère confiance. Entendre sa voix avec un ton différent, plus enthousiaste, lui paraissait vraiment étrange. Néanmoins, l'amabilité d'Oliver lui plaisait bien. Entre gentlemen, ils arriveraient bien à s'entendre assez longtemps pour renvoyer Oliver dans son Univers. Arthur savait qu'il y avait plein de réalités parallèles (dont sûrement une où il avait écrasé stupid frog) et il n'était pas vraiment étonné qu'un de ses doubles se perde dans son monde. Il aurait juste voulu avoir son week-end.

« C'est ma résidence secondaire où personne, même pas toi, a le droit de venir m'embêter. Est-ce clair ?

- Je ne t'embêterais pas très longtemps. C'est du thé ? Il y en a pour deux ?

- Il y a assez d'eau chaude, grogna Arthur.

- Parfait ! C'est quoi ces gâteaux ?, s'enquit-il après s'être servi en boisson.

- Des petits sablés.

- J'ai vu que c'était des petits sablés !, cria Oliver comme s'il frisait l'hystérie.

- Je ne peux pas savoir ce qui existe chez moi et pas chez toi !, se défendit Arthur.

- Ils ne sont pas faits maisons !, s'indigna Oliver. C'est France qui te les a achetés ? »

Oliver se pencha vers les gâteaux en faisant la grimace, puis il observa son environnement avec curiosité.

« Non, jamais il ne ferait ça... Pourquoi es-tu ici ? On ne change pas d'Univers par hasard. Ça demande des sorts, une préparation minutieuse et d'être un peu fou…

- Oui, c'était amplement et mûrement réfléchi, minauda Oliver.

- Ok. C'était donc amplement et mûrement réfléchi que tu viennes me pourrir mon week-end ?

- Oui, mon cher… Pourquoi tu ne m'as pas menacé ?

- Pourquoi menacerai-je mon double qui va sûrement se foutre le camp en moins d'une heure ?

- Par politesse. Je suis vraiment offensé.

- C'est moi qui suis offensé ! Donc, maintenant dégage !

- Ou sinon quoi ?

- Je me vengerais, statua Arthur, avec le regard le plus dur qu'il avait en magasin.

- C'est pas assez précis, ça ne me fait pas peur.

- Ça effraie les autres nations. C'est parce que c'est ta première fois.

- Ah, d'accord… Tu laisses le doute planer, ce doit être terriblement efficace pour une chiffe molle.

- Tu viens d'insulter les trois quart de la planète.

- Ah, je savais que j'avais tapé à la porte du bon Univers ! », dit Oliver, en sautant sur place de joie.

Inquiet, Arthur voulut savoir ce que son double mijotait exactement. Oliver avait l'air du genre bavard, il fallait en profiter.

« C'est quoi ton plan ?

- Conquérir ton Univers pour avoir une armée pour conquérir le mien. Et faire regretter à America son Indépendance ! »

Bien qu'Arthur soit d'accord sur le principe de donner une leçon à cet ingrat d'Américain qui semblait l'embêter dans deux Univers différents, il ne supportait pas qu'on veuille s'approprier son Univers.

« A toi tout seul ?, demanda avec sarcasme Arthur.

- J'ai ton Royaume d'office, ça aide un peu.

- Comme si j'allais t'aider…

- Comme si je te demandais la permission… »

Bouche bée, Arthur le regarda, affolé. Il avait mis des siècles pour obtenir l'Entente Cordiale et pour avoir des bonnes relations diplomatiques avec d'autres pays, ce n'était pas son double qui allait remettre tout en question par fierté personnelle.

« C'est une plaisanterie ?

- Pas du tout. Si tu tentes de t'échapper, je te briserais les jambes. Je ne te ferais pas souffrir plus, parce que tu es mon double et que c'est assez perturbant de se faire du mal à soi-même, dit-il sur le ton de la badinerie.

- Si tu me brises les jambes, attends-toi à recevoir bien pire en retour.

- Tu es trop vague. Comme je te l'ai dit, ça ne me fait pas peur. Je te laisserais sans soin médicaux, parce que je n'aurais pas envie que tu récupères. Tu as tout intérêt à coopérer. »

Arthur préféra se taire, car il avait bien l'impression que son double cherchait le meilleur moyen de se débarrasser de lui. Pour prendre certainement sa place. Ce serait du joli. Autant en savoir plus… avant de se battre dignement avec ce fou furieux.

« Vas-y, tente ton coup. J'ai hâte de savoir comment tu vas procéder dans un monde qui t'es totalement inconnu.

- Oh, tu vas m'aider !

- Je cherche la logique dans tout ça… Pourquoi le ferais-je ? »

Oliver lui montra la vieille carte étalée sur le mur de son salon, datant de 1922.

« Le Grand Empire Britannique… ça me manque, pas toi ?

- Il ne faut pas être nostalgique.

- J'ai pris un Univers proche du mien pour ne pas trop m'y perdre. Et pour permettre à l'un de mes doubles de reconquérir sa gloire d'antan, ce qui lui vaudra de mettre amplement reconnaissant et de m'aider ensuite pour conquérir le mien.

- Après m'avoir brisé les jambes ?

- Simple précaution de routine dans mon Monde.

- J'ai bien envie de te voir tenter ton coup, à vrai dire, ce qui me vaudra de garder mon corps intact. Stupid frog ne te laissera pas faire.

- Tu es dur en affaire. Qui c'est, stupid frog ?

- France.

- Ah, moi je l'appelle sweet pig.

- Ça ne doit pas lui plaire, ricana Arthur qui cherchait un moyen magique rapide et efficace de renvoyer son double dans son monde.

- Bien que la conversation soit plaisante, je préfère les interrogatoires musclés.

- De quoi, paniqua Arthur qui se rendit compte qu'il aurait mieux fait de fuir illico. »

Oliver prit des ciseaux qui traînaient, il coupa le fil du téléphone.

« Hé, mais je ne te permets pas ! »

Oliver se tint devant lui avec le couteau du plateau repas et les ciseaux.

« Tu ne sais pas tout ce que je peux faire avec ça, annonça-t-il d'un air dément. As-tu une cave ?

- Heu… Il doit me rester du rhum de très bonne manufacture.

- Oh, ça c'est une information intéressante qui aura sûrement son utilité plus tard… Beaucoup plus tard ! J'ai été interdit de bistrot par France. Je suis sevré, mais je suis un peu en manque parfois et je dérape. C'est pas beau à voir, Arthur ! »

Oliver joua avec les ciseaux avec un rire à faire craindre le pire. Arthur chercha une voie de secours. Sa seule chance de s'évader était de distraire son adversaire pour s'enfuir par sa fenêtre.

« Oh, c'est pas vrai. France te fait des misères dans ton monde, c'est rassurant.

- Je l'ai privé de cigarettes sous mon toit… Et il ne vient plus ! », se plaint Oliver en tombant en larmes.

C'était le bon moment ! Arthur ouvrit la fenêtre et il l'enjamba. Il se mit à courir à toute vitesse vers la forêt, vite suivi par son double dément qui hurlait des menaces effrayantes.

Arthur prit son téléphone et il appuya sur le rappel automatique. Ce pouvait être n'importe qui, mais ce serait son sauveur. Oliver se rapprochait dangereusement en criant une comptine morbide. Arthur n'avait jamais eu aussi peur de sa vie. Une nation pouvait menacer une autre nation, ça arrivait souvent, mais elle mettait très rarement en pratique. Oliver avait l'air d'être une nation qui ne se gênait pas pour torturer ses semblables.

« Je vais te péter ton portable ! Tu vas faire la danse du pendu ! », finit par hurler Oliver, après s'être vautré dans l'herbe.

Heureusement, on finit par répondre à Arthur.

« Kirkland, ça a intérêt à être important !

- A l'aide !

- Je vais t'arracher les ongles un à un !, cria Oliver. Tu ne t'échapperas pas très longtemps !

- Kirkland, je trouve tes jeux de voix très déplacés…

- Je suis poursuivi par mon double maléfique ! Il est hyper dangereux ! Il veut conquérir notre monde !

- Je vais te massacrer les intestins avec une petite cuillère ! C'est hyper douloureux ! Reviens ici tout de suite et je serais clément ! Je te soignerais après !

- Kirkland, je croyais que ce genre de bêtise était au-dessus de votre classe habituelle !

- Autriche, va te faire voir ! C'est réel ! »

Arthur se retrouva plaqué à terre par son double. Ils se mirent à se battre entre eux à coup de poings.

« Alors, on appelle Autriche à la rescousse ! Prend ça dans ta gueule, Sissi ! Ton crincrin m'horripile !, hurla Oliver, avant de détruire le portable. A nous deux ! On a tenté de quitter le navire matelot, tu vas le regretter !

- Je ne te suis pas inférieur !, cria Arthur en essayant de se dégager de la poigne de l'autre.

- C'est sûr, on doit avoir la même force physique ! Je suis juste plus vicieux que toi ! Et armé ! »

Arthur hurla quand Oliver lui donna un coup dans le foie. Il n'aurait jamais dû boire autant la veille. Oliver plaça le couteau sur sa carotide, ce qui calma immédiatement Arthur.

« Il est bien dommage que j'ai besoin de toi comme représentant du Royaume-Uni dans mes plans. Ça m'ennuierait de te tuer et qu'un bébé prenne ta place… J'aurais pas la patience de m'en occuper ! »

Arthur, horrifié à la pensée d'Oliver tenant un bébé dans les bras, se laissa reconduire dans sa demeure. Il arriverait à s'échapper, parce qu'Oliver devrait à un moment ou un autre prendre sa place et le représenter en réunion. Seulement aurait-il les moyens physiques de s'échapper ? Oliver le conduisit directement à la cave pour l'interroger.

Heureusement pour Arthur, il put constater qu'Oliver avait de grosses difficultés à lui faire du mal. Il avait un petit côté narcissique. Son instinct de préservation était tellement développé qu'il ne pouvait pas toucher son double. Parce que quelque part, c'était lui, non ?

Arthur n'avait jamais assisté à une réflexion aussi folle sur le soi depuis la Révolution française. Ça en valait vraiment le spectacle. Enfin, c'était ce qu'il s'était dit après coup, quand Francis avait fini sa crise d'identité. Parce que sur le moment, il n'en avait pas mené large. Comme maintenant !

« Si je lui coupe un bout de cheveux, ça pourrait m'aider psychologiquement à le bousiller ! Oui, mais j'aime sa coupe, je trouve que ça lui va bien. L'esthétisme, c'est important… Pour tenir le coup, enfermé dans une cave ! Oui, enfermé dans une cave ! Je n'ai pas envie de voir mes propres entrailles ! Ce serait pourtant très intéressant de voir jusqu'où ma résistance physique peut aller ! Sans avoir mal, moi-même… Mais d'après les lois des Univers parallèles et des mondes distincts de peu de distance…

- Si tu me fais du mal, tu te fais du mal quand on est dans le même monde.

- Oh, toi aussi, tu connais la théorie. Est-ce qu'on pourrait mettre en pratique pour vérifier ? »

Arthur jeta un coup d'œil à un bleu sur son bras et il vit qu'Oliver avait le même.

« Dis donc, le coup dans le foie, tu la sentis passer ?

- Oui, mon cher ! Ton sens de la survie m'épate ! Comment vais-je te soutirer des informations, si je ne peux pas te torturer ? »

Oliver avait l'air en plein dilemme, tout en ayant la bouille d'un enfant à qui on avait retiré son jouet préféré.

« Je ne sais pas, pose-moi des questions…

- Pour que tu répondes de travers afin de m'induire en erreur… Je reviens ! »

Arthur soupira, attaché sur une chaise, dans sa cave à rhum. Le week-end allait être horriblement long et la semaine encore plus. Il ne fallait pas compter sur Roderich pour venir le secourir. Sans compter son sens de l'orientation déplorable… La prochaine fois, il appellerait Francis. Lui au moins, il se serait fait du souci.

Arthur se mit à réfléchir à toute vitesse à plein de tactiques différentes pour déstabiliser son adversaire et pour le renvoyer chez lui.

Oliver revint, après avoir semble-t-il mis toute la maison sans dessus-dessous.

« Alors, première question ! Ton code bancaire ?

- Tu peux toujours rêver, répondit Arthur avec sadisme.

- Je peux toujours imiter ta signature pour faire des chèques et utiliser ton liquide, en attendant de te faire craquer ou de le trouver noté quelque part. Ou alors, je peux annuler ta carte, en prendre une nouvelle et avoir un nouveau code confidentiel… Facilite-moi la tâche ! J'ai envie de conquérir ton Monde très vite.

- Avant que ceux de chez toi remarque ta disparition…

- Ce qui est ironique dans ce plan, c'est que Lilian Bonnefoy me couvre sans le savoir.

- France te couvre ?

- Oui, je lui ai dit que je faisais une nouvelle dépression post-traumatique, après avoir revu Canada, et que je voulais que personne ne me dérange pendant mon hospitalisation qui risque de durer très longtemps…

- Tu fais des dépressions post-traumatiques à cause de Canada ? »

Oh, l'information super intéressante !

« Oui, il m'a fait de tout ce gosse ! Le fait qu'il soit mon excuse pour devenir le Maître de deux Mondes me remplit de joie. Mais ne parlons pas de lui. C'est toi qui m'intéresse ! Ton mot de passe pour les mails ?

- Comme si j'allais te faciliter la tâche…

- Ça doit être God Save The Queen ou Chocolate Mc Bunny ! »

Arthur vit alors un lapin volant de couleur chocolat avec des yeux rouges et effrayants autour d'Oliver.

« D'ailleurs, tes amis magiques ont tout intérêt à garder le silence… sinon Chocolate Mc Bunny leur fera la chasse et ce sera pas joli à voir.

- Là, tu restes dans le vague.

- Oui, parce que les horreurs magiques sont indescriptibles pour une nation… Mais Chocolate Mc Bunny leur donnera plus de détails. J'ai vu ton agenda et ton répertoire. J'ai ainsi le nom de la majorité des nations ou des membres de ton gouvernement. Je voudrais rester un gentleman poli et respectueux envers ta Reine, y a-t-il des protocoles particuliers ?

- Enormément. Il y a tout un mémo sur mon ordinateur.

- Le mot de passe de ton ordinateur ? »

Arthur eut un sourire insolent en guise de réponse.

« Je trouverais, dit Oliver avec un calme olympien. Je pense que les personnes avec lesquelles je vais le plus interagir sont tes frères, France, America et Canada… Sans oublier que Sissi va me demander des comptes sur ton appel de tout à l'heure. On commence par France ? Francis Bonnefoy, c'est ça ?

- Oui, c'est son nom.

- Votre relation ?

- Entente cordiale.

- Oh, c'est quoi ce truc ?

- Tu as un mémo sur mon ordinateur.

- Tu sais, j'ai connu pire que toi.

- Canada ?

- On ne parle pas de lui », cria Oliver en montant dans les aiguës.

Arthur était heureux, il était peut-être ligoté dans sa propre cave, mais il avait trouvé le point faible de son tortionnaire sur lequel appuyer. En quoi le doux Canada pouvait-il être une menace pour Oliver ? Il n'en savait rien, mais ça marchait.

« Ta relation avec Canada ? Comme ça, on passe à autre chose après !

- C'était ma colonie !

- Pendant combien de temps ?

- Plus d'un siècle, il me semble. On s'entend très bien.

- Comment as-tu fait pour survivre ? »

Apparemment, Oliver était impressionné. Le double de Canada était peut-être impossible à contrôler.

« J'ai survécu, répondit énigmatiquement Arthur.

- Tu n'as pas refilé Matthieu à Francis ?

- Je l'ai pris à Francis.

- Ah, d'accord, c'est lui qui a craqué dans ton monde… Donc, avec Francis, vous vous entendez bien ? Vous êtes amoureux l'un de l'autre ?

- Ça ne va pas de poser des questions aussi personnelles !

- Il faut que je sache comment réagir avec ton France. Si je lui fais des cupcakes, va-t-il apprécier l'attention ?

- Sans aucun doute, ironisa Arthur. On n'est pas vraiment ensemble…

- Ah, ça va… Un peu comme moi. C'est franchement chiant que sweet pig ne veut pas officialiser notre relation ! Tu le vis comment ? Parce que franchement moi, ça m'énerve. On a quand même eu des enfants ensemble ! Non, mais lui, il pense que sa fidélité devrait me suffire et que les bons sentiments n'ont pas leur place en mon Monde…

- Heu… »

Arthur n'avait pas souvenir d'avoir eu des enfants avec Francis, mais Oliver devait enjoliver un peu l'Histoire de leurs colonies.

« Je ne suis même pas sûr que Lilian soit amoureux de moi !

- Il est quand même en train de te couvrir, ce n'est pas une preuve d'amour ?

- En fait, il culpabilise un peu de m'avoir laissé la garde de Matthieu pendant deux ans.

- Ah…

- Bon, passons à America… Il est dangereux à quel point ?

- C'est la première puissance mondiale. Il a des missiles en Europe, donc il peut m'atomiser sans problème. Ne fais pas de bêtises !

- Ce sera donc le premier que je prendrais en otage.

- Oh, c'est pas vrai !

- A moins que je ne commence par Canada, parce que je n'aimerais pas l'avoir dans les pattes, celui-là. Et tes frères ?

- J'arrive pas à les imaginer en pire.

- Ah, je vais m'amuser à les terroriser !

- Donne-toi en à cœur joie ! Tu as ma bénédiction !

- Au moins, on a un point d'entente. Je vais t'interroger sur la politique intérieure et étrangère, histoire de ne pas dire une énormité…

- Comment vas-tu te faire passer pour moi, demanda Arthur avec un regard éloquent sur l'apparence d'Oliver.

- Je vais devoir me teindre les cheveux, enfiler tes vêtements de mauvais goûts, me trouver des lentilles… Pfff… Bon, je crois qu'un sort sera plus facile et m'évitera des dépenses inutiles ! »

Non, les autres ne pourraient pas prendre Oliver pour lui. C'était impossible ! Il allait bien sortir de là et il regrettait de ne pas voir les efforts vains d'Oliver pour se faire passer pour ce qu'il n'était pas.

J'espère que ça vous a plu.

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