Un temps distordu. L'air est clair, il sert à attendre, à attendre et à espérer. Il dit que demain sera mieux, il dit que demain sera plus clair, que demain ne sera plus si tordu. L'évolution, le monde distordu, la terre sèche sous ses pieds disent qu'il est mort. Il sent les fissures. Pieds fissurés, voile de tulle, quand serait-il mort ? Il crie, dans un écho distordu, comment rester droit dans ce temps ? Il court, tombe et s'écroule dans son ombre. Il dit que son ombre l'aimera, qu'elle le prendra dans ses bras, le serrera tendrement, et que demain sera plus clair. L'air est clair, et chaud, il attend demain. Des fissures sifflent, lui parlent d'un temps révolu. Il murmure, et susurre, et hurle, demain sera de la soie légère. Berceuse, attente hasardeuse. Vient la torsion, il se perd dans les filets, la poussière s'élève. Il parle de légèreté, il danse de distorsion, il oublie ce qu'il attend. Qui l'attend à présent, son ombre s'efface. Il lève les yeux, le soleil murmure son absence. Claire luminosité, la poussière irradie et il pleure. Ses larmes meurent comme l'eau coule, son ombre se noie. Demain sera mieux, son ombre crie qu'il est mort. Dans cet air clair, il est lourd. Dans une soie légère, il s'écrase. Voile de tulle, quand serait-il mort ? Il creuse, la poussière le suit. Un temps distordu, quand a-t-il perdu son ombre ? Réminiscences, sa mort lui parle d'un temps révolu.
