Hey !

Voici une nouvelle fic, dont j'ai eu l'idée il y a deux jours !
Au début je pensais faire un OS, mais finalement je suis tentée d'en faire une fic de quelques chapitres.

Précisions : - HP et son monde ne m'appartienne pas. L'histoire si !
- Ce sera un HPDM, avis à ceux qui n'aime pas les relations homosexuels, ce n'est pas pour vous, franchissez la ligne à vos risques et périls.
- La guerre se termine avant la septième année. Comment ? Aucune idée ! ;) Severus n'est pas mort, ni Dumby. Lucius est en prison mais pas sa femme ni son fils.

Voilà, il me semble que j'ai tout dit...

Bonne lecture !


- Potter ... non, Harry ! Ecoute, je sais qu'entre toi et moi ça n'a jamais été le grand amour. Ça fait quand même six ans que je te pourris la vie et que tu me le rends bien. Mais voilà, ça fait aussi six ans qu'au fond de moi j'espère autre chose.

Je sais que lors de notre première rencontre dans la boutique de Madame Guipure je t'avais fais mauvaise impression. J'avoue qu'à cette époque j'étais un gamin imbue de ma personne et prétentieux. Je le suis surement encore tu vas me dire. Mais il faut que tu saches qu'à ce moment, je voulais simplement devenir ton ami. Tu sais, j'étais surexcité d'aller enfin à Poudlard, mais je ne devais pas le montrer, je devais rester un Malfoy. Lorsque tu as poussé la porte je me suis retourné vers toi. J'y ai vu ma chance de me faire mon premier ami. Pas un ami sang-pur de la famille dont l'amitié m'était offert grâce à mon nom. Non, pour une fois mes parents n'était pas derrière mon dos et toi aussi tu était seul. Tu étais le premier sorcier de mon âge à qui je pouvais parler sans la présence de mes parents. Je voulais me faire un ami sans avoir le doute que cette amitié sois du à mon nom et à mes parents. Alors j'ai engagé la conversation, laissant libre à ma joie d'entrer à Poudlard. Mais tu me répondais à peine, comme si tu ne me portait aucune importance. Et pourtant je voyais dans tes yeux que tout t'émerveillait autour de toi. Tout, sauf moi. J'ai été blessé. Vraiment. Alors j'ai remis mon masque de sang pur supérieur et j'ai insulté le garde de chasse. Je m'étais dis que peut être cela t'amuserais, ou qu'au moins j'aurais droit à un sourire de ta part. Mais rien, au contraire tu le connaissais et l'appréciait. Je m'étais encore éloigné de ton amitié. Puis tu es parti, rapidement, sans même un au revoir. Je suis resté car Mme Guipure plantait des aiguilles dans mes habits et m'empêchait de bouger, mais je n'avais qu'une envie, te courir après, même si un Malfoy ne s'abaisse pas à ce genre de chose.

Ensuite, on s'est revu dans le Poudlard Express. J'avais réfléchis, pendant les quelques jours qui séparaient notre rencontre de la rentrée et je m'étais dis que mon nom finalement serait le bon recours pour devenir ton ami. Et oui je ne t'avais pas oublié, au contraire, tu monopolisais mes pensées et ce avant même que mon père m'apprenne ton nom. Mais la encore je me suis trompé. J'étais arrivé trop tard. Weasley avait réussit là où j'avais échoué. Alors je l'ai hais. Il t'avait volé à moi, et avec une facilité indécente. J'ai tout de même tenté ma chance. Pour me faire rejeter violemment. Dans tes yeux j'ai vu un soupçon de peur, beaucoup de colère et de la pitié. Au début, je me suis dit que j'avais mal vu, mais par la suite j'ai revu cette pitié dans ton regard émeraude. Mais je ne l'ai jamais comprise. Peut être qu'un jour tu me l'expliqueras Harry, peut être pas. J'aimerais dire que je souhaite le savoir, qu'un Malfoy ne donne pas pitié ou encore que je m'en fiche comme de mes premiers chiffons, mais la vérité, c'est que j'ai peur de ta réponse. Enfin bref, le fait est que je m'était une nouvelle fois pris un rejet de la part de la seule personne qui m'intriguait. Je suis repartis la tête haute en te jetant à toi et ton nouvel ami un regard haineux, mais au fond de moi, j'avais mal, très mal. Mais un Malfoy ne montre pas ses sentiments, il ne montre pas sa souffrance, il la cache. Et pour moi le plus simple pour le cacher était de te haïr. Alors je suis devenu ton ennemi, à défaut de pouvoir être ton ami.

En y repensant ce n'est pas tant toi que je haïssait que ma propre faiblesse, mes désillusions, mes échecs...toute ces choses que toi courageux Griffondor, héro du monde sorcier, attrapeur prodige, membre du trio d'or, me renvoyait au visage. Tout devenait raison de t'en vouloir.

Et pourtant les années sont passées et avec elles, mes sentiments -pas ma fausse haine, non mes vrais sentiments- ont évolués. Mais ils étaient cachés au plus profond de moi et je ne les voyais pas. Ou je prétendais être aveugle. Ceci étant dit, arrivé en sixième année, ma vie à basculée. Enfin elle avait basculée au moment où mon père fut mis derrière les barreaux. Je ne t'en veux pas -enfin plus. D'ailleurs je tenais à te présenter mes condoléance pour ton parrain. Sirius Black. Mon oncle. Une personne importante à tes yeux que ma folle de tante à tué. Une personne que j'aurais aimé rencontrer. Une personne que j'ai envié, que j'ai admiré. Moi aussi j'aurais voulu avoir la force de faire mes propres choix. Mais je n'en ai pas eu le courage. Et puis je ne pouvais pas abandonner ma mère.

Tu sais ma mère est la seule personne qui m'ai vraiment montré de la tendresse, de l'amour. Mon père m'aime, n'en doute pas, mais les principes Malfoyens ne sont pas favorable à la démonstration de sentiments... Je déteste mon père pour nous avoir embarqué ma mère et moi dans cet enfer, mais malgré ça je l'aime toujours. C'est mon père après tout. Et je me souviens qu'avant le retour du seig- de Vol...Voldemort, il a été un bon père, présent, qui me comblait de cadeaux - et oui j'étais un enfant gâté. C'est lui qui m'a appris à monter sur un balais. C'est aussi lui qui m'a offert ma première baguette et m'a enseigné des sorts basiques. Il tenait à moi, je le sais. A chaque fois que je tombais malade, il restait à mon chevet, enfin, seulement quand je dormais car il ne voulait pas paraître faible devant moi. Alors ma mère restait avec moi jusqu'à ce que je m'endorme. Mais parfois je me réveillais et il était là somnolant sur un fauteuil au pied de mon lit, sa main dans la mienne. Je me rendormais avec un sourire sur les lèvres. Tu sais, je ne te dis pas ça pour changer ton avis sur lui. Il a commis des crimes pour lesquels il doit payer, je le comprends et je l'accepte. Mais il a été mon modèle pendant longtemps et j'aime à garder cette image de lui.

Enfin ne parlons plus de ça. Je te disais que mes sentiments avaient changés. Au début je voulais ton amitié, et je pense que je l'ai souhaité jusqu'en cinquième année. A partir de cette année, mes envies ont changées. Mais je ne m'en suis rendu compte qu'en sixième année alors que je me démenais avec ma mission impossible, que je me voyais d'ores et déjà mort, ou dans le cas contraire enfermé à Azkaban pour le reste de ma vie. Ou bien j'aurais reçu le baiser d'un détraqueur. Je n'avais pas d'avenir. Mais je ne souhaitais pas réussir ma mission. Je ne voulais pas d'un avenir sombre, remplit de morts, ou ma place serait aux pieds d'un psychopathe. Pendant cette année j'ai donc passé beaucoup de temps seul, plongé dans mes pensées morbides. Et c'est en faisant une rétrospective sur ma vie je me suis rendue compte d'une chose.

Je ne voulais plus être un ami parmi tant d'autre, je ne voulais plus être une personne que tu traiterais comme les autres. Non je voulais être spécial. Etre la personne la plus importante à tes yeux. Je voulais ton amour. Et je ne parle pas d'amour fraternel comme celui que tu partage avec la belette et miss je sais tout. Je ne voulais pas faire partie du trio d'or. Moi je voulais la place de ta maudite rouquine. Cette belette femelle qui m'avait volé ton amour comme son frère m'avait dérobé ton amitié. Qu'est ce que cette famille peut m'énerver, par Merlin ! Alors je voulais te dire, et tu vas s'en doute me prendre pour dingue... et puis je sais bien n'avoir aucune chance, mais je ressentais le besoin de te le dire. Vois-tu, on est en septième année, la dernière. La guerre est enfin finie, et je me doute bien qu'on ne se reverra plus après Poudlard. Du coup, j'ose profiter de ma dernière chance pour te le dire.

Harry, je t'...

Ahhh ! Par Salazar ! Mais c'est du grand n'importe quoi ! Qu'est ce que je raconte... tu deviens fou Draco, parler tout seul c'est le signe d'un début de folie... Franchement tu te vois vraiment te planter devant lui pour déballer ta vie, tes sentiments, tes questions... La seule chose que tu recevras de lui sera des moqueries ou des insultes. De toute façon tu sais très bien que tu préfères encore avoir sa haine que de tout perdre en lui avouant. Tu n'es qu'un lâche. Et puis il est déjà en couple. Tu ne t'attends tout de même pas à ce que ta pathétique déclaration le fasse tomber dans tes bras et lâcher sa rouquine. De plus tu n'auras jamais le courage de lui parler devant d'autres personnes, or le décrocher de sa belette est impossible, elle s'accroche à sa bouche comme une sangsue. D'ailleurs, je ne comprendrais jamais son choix. Même la miss je sais tout me semble une meilleure option, c'est pour dire ! Et si par miracle elle arrive à le laisser respirer ce sera au tour de la troupe de griffons de l'entourer. C'est dingue comme il ne peut jamais être seul !

Draco, qui avait fait les cents pas tout le long de son monologue, s'accouda sur le rebord du parapet en soupirant. Il jeta un coup d'œil au paysage qui s'étalait devant lui, puis releva la tête vers la lune seul témoin de ses divagations. Il marmonna encore une ou deux fois dans sa barbe (inexistante) suite à quoi il sembla se rappeler que la nuit était faite pour dormir et non rêver éveillé. Il s'éloigna donc du vide et ouvrit la porte. Il faisait chaud à l'intérieur, enfin plus que dehors. Il frissonna légèrement. Il franchis la porte, se retourna jetant un dernier regard à l'obscurité de la nuit, et la referma. Puis il reprit sa route vers les cachots.

Dehors, sur le balcon tout était calme. C'était une nuit clair, sans nuage, sans vent. La lune était presque pleine. Elle éclairait de sa pâle clarté les alentours, dessinant des ombres dans les recoins. Soudain, il y eu un mouvent. Non loin de la porte, accolés au mur, une tête puis un corps firent leur apparition. Deux yeux vert écarquillés fixait l'endroit ou Draco se tenait à peine quelques minutes auparavant.

- C'était quoi ça ?!

La voix retentit, brisant le silence de la nuit. Un hibou hulula au loin. Le vent commença à se lever et la lune disparue derrière un premier nuage. L'atmosphère était entrain de changer.


Alors qu'en avez vous pensez ?

à la prochaine =)