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Titre: T'aimer à en crever
Résumé: Le temps qui passe est une notion très relative. Pour certain, une année ce n'est rien, pour d'autre, c'est pire qu'une éternité...
« J'ai toujours ton coeur avec moi
Je le garde dans mon coeur.
Sans lui, jamais je ne suis,
Là où je vais, tu vas, ma Chère
Et tout ce que je fais par moi-même
Est ton fait, ma Chérie.
Je ne crains pas le destin
Car tu es à jamais le mien, ma Douce.
Je ne veux pas d'un autre monde
Car ma Magnifique, tu es mon monde, mon vrai.
C'est le secret profond que nul ne connait,
C'est la racine de la racine,
Le bourgeon du bourgeon,
Et le ciel du ciel
D'un arbre appelé vie qui croît plus haut
Que l'âme ne saurait espérer ou l'esprit le cacher.
C'est la merveille qui maintient les étoiles éparses,
Je garde ton coeur,
Je l'ai dans mon coeur. »
Edward Estlin Cummings
Tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac (…)
Bientôt minuit. Bientôt mon ange, bientôt.
Une seconde, deux secondes, trois secondes. C'est trop court. J'ai l'impression que l'horloge se fout de ma gueule et je n'aime pas ça. J'aimerais avancer cette salope, mais ça serait de la triche. Je peux bien attendre encore un peu.
Je tourne en rond, comme un lion en cage.
Minuit est si loin et pourtant si près à la fois.
Encore une heure. Une heure c'est tellement peu à côté d'une année. Mais c'est énorme quand on sait que c'est une heure que j'aurais pu passer près de toi.
Mais je tourne encore et encore en rond. Je tourne en rond et je ne me souviens que trop bien de la dernière fois où ça m'est arrivé. Je refoule ce souvenir. Je ne veux pas y penser maintenant. C'est encore trop frais dans mon esprit.
J'ai hâte. Mon cœur s'affole. Je pense à toi.
Plus qu'une heure. Plus qu'une heure mon ange. Une malheureuse petite heure qui nous sépare encore.
Ma main est paralysée, froide. Mais je ne laisse pas tomber. Je ne changerai pas d'avis. Je suis déterminé.
Nous avons toujours été destinés à nous aimer, nous sommes des âmes sœurs, je n'en ai jamais douté. Toi non plus, j'en suis sûr. Tu m'aimes, je le sais, comme si c'était une évidence. C'est mathématique, c'est psychique. C'est naturel mon cœur.
Tu m'aimes autant que je t'aime. J'en suis sûr car t'aimer est une chose avec laquelle je suis né. Je suis programmé pour t'aimer. Et toi aussi, j'en suis sûr.
Nous sommes faits pour nous aimer, et rien ne nous séparera. Rien. Jamais.
Toi, juste toi. Jamais ça n'a jamais été quelqu'un d'autre. C'est toi, juste toi, que toi, toujours toi. TOI. Bella.
Penser ton nom me donne envie de le crier. J'ai envie de te crier mon amour. J'ai envie de te crier ma passion. Je veux que tu l'entendes encore et encore. Je veux que ces mots sortent de ma bouche.
Bella et Edward. Edward et Bella. Quoi de plus naturel que de t'aimer ma douce ? Je suis toi, tu es moi. Nous sommes nous. C'était écrit. Les choses devaient se passer ainsi. Et je suis sûr que les décisions que j'ai prises sont les bonnes. Je ne changerais pas d'avis ma belle.
Je ne peux pas lutter, je t'aime, c'est inévitable. C'est comme une fatalité.
Nous sommes nés le même jour, dans le même hôpital. C'était un 14 février, le jour de la St Valentin, le jour de l'amour. N'est-ce pas suffisant comme preuve ? La preuve que notre relation était inévitable. La preuve que je suis destiné à t'aimer. La preuve qu'on était faits pour se rencontrer.
C'était écrit ma chérie, nous sommes faits l'un pour l'autre, il n'est pas nécessaire d'essayer de s'oublier. Ni même d'y penser une seule malheureuse seconde. Essayer de vivre sans toi serait une perte de temps, ce serrait lutter contre ma vraie nature.
Comprends-moi. Je n'ai même pas essayé de t'oublier car t'aimer, c'est dans mes gènes. C'est automatique. Je ne peux aller contre cette force qui nous dépasse. Cet amour inconditionnel, surhumain. T'oublier serait la plus grosse erreur de ma vie.
Nous avons toujours été sous les yeux l'un de l'autre, sans vraiment nous voir. Du moins au début. Et dans un sens, je le regrette. Si j'avais ouvert les yeux plus tôt, je n'aurais pas perdu de si précieuses années.
Nous avons fait nos premiers pas dans la même ville, le même quartier, la même rue. Nous avons appris à lire dans la même école et pourtant on ne se voyait toujours pas. C'était écrit, on n'aurait pas pu lutter, même si on l'avait voulu.
Nous nous sommes toujours connus sans vraiment toujours nous voir. Mais un jour, nous nous sommes trouvés. Du moins, je t'ai trouvée.
Il m'aura fallu des années pour te voir, et encore des années pour comprendre.
Te rappelles-tu de ce vendredi soir, nous avions dix ans ? Ma mère devait voir mon père et elle m'avait amené avec elle. Pendant qu'il parlait dans son bureau, j'errais dans les couloirs de cet hôpital. C'est ce jour là que je t'ai vraiment vue.
Je trainais des pieds dans ces couloirs silencieux lorsqu'un reniflement vint perturber ce calme olympique. Tu étais assise contre un mur, par terre. Tu étais toute recroquevillée sur toi-même, la tête dans tes genoux à pleurer en silence. Tu reniflais le plus silencieusement possible, essayant de te faire toute petite.
Tu m'a toute suite fasciné. Même à dix ans on peut être fasciné, impressionnant n'est ce pas, amour? Alors je me suis rapproché de toi, je me suis baissé pour être à ta hauteur. Tu as levé la tête pour me regarder. Tes yeux chocolats étaient si rouges, tu pleurais sans doute depuis longtemps. Ce regard m'a brisé le cœur.
Puis, de la façon la plus naturelle qui soit, je t'ai enlacée. Je t'ai aimée à cet instant, ou sans doute avant, qui sait ? Je n'avais pas encore conscience de celle que tu étais. Pardonne-moi de ne pas avoir réalisé plus tôt si c'était le cas.
J'avais besoin de te réconforter, j'avais besoin de te sentir près de moi, j'en avais besoin sans vraiment le savoir. Tu étais si fragile et si forte à la fois. Tu m'as toujours surpris. Parce que tu es toi. Tu es Bella Swan, la femme de ma vie. Cette femme, cette battante. Tu es mon héroïne, ma déesse.
Mais ne te méprends pas, même si j'ai toujours su que tu étais merveilleuse et forte, je n'avais jamais vraiment mesuré à quel point.
Tu n'as jamais laissé tomber, tu n'as jamais baissé les bras. Tu as toujours été la plus forte de nous deux. Tu as été assez forte pour deux.
Et moi, moi qui suis si faible, je m'excuse de ne pas avoir tenu bon. Pour toi, pour nous. Je suis faible. Vraiment faible. Je me sens si stupide.
Mais je t'aime et je t'aimerais quoi qu'il advienne. Sache-le.
Tu es mon âme sœur, ma raison de vivre, tu es ma chair. Tu es le sang qui coule dans mes veines, tu es l'air que je respire. Tu es mon tout et je t'aime. Je ne me lasserai jamais de le dire, jamais de le penser. Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
J'ai tellement l'impression de ne pas te l'avoir dit assez souvent. Mais ne t'en fais pas, dans peu de temps, je ne me lasserai jamais de te le redire. Encore et encore.
Tu as été si loin de moi, je suis si impatient de pouvoir enfin te retrouver ma belle.
Je ne sais pas quoi faire, alors je fais ce que je sais faire de mieux depuis un an. Je fais l'inventaire de mes plus beaux souvenirs. Dois-je être choqué que tu sois dans chacun d'eux ? Non, car tu es et tu as toujours été le centre de ma vie.
Je me souviens de notre premier baiser. Nous n'étions que des gamins certes, mais des gamins fichtrement amoureux. Je m'étais inscrit dans cette colonie de vacance pour te tenir compagnie, pour veiller sur toi. Mais ne t'inquiète pas, ta maladresse a toujours fait ton charme, je te l'ai toujours dit. Je t'ai embrassée le dernier soir. Tu ne m'as pas repoussé. Ni ce jour là, ni aucun autre jour ensuite.
Je me souviens du jour où nous nous sommes avoué nos sentiments. C'était si peu romantique mais tellement anecdotique. Il faut dire que des sms envoyés à minuit un vendredi soir n'était pas la déclaration d'amour dont tu aurais pu rêver. Mais à treize ans, j'ai bien peur que je n'avais rien à t'offrir de mieux. Pourtant, j'aurais aimé être à la hauteur de tes espérances mais tu m'impressionnais tellement. J'avais si peur que tu me rejettes, je n'étais qu'un trouillard. Et puis, finalement les choses se sont dites et faites naturellement. Je l'ai toujours dit, nous sommes programmés pour nous aimer, les choses ne pouvaient que bien se passer.
Enfin, « bien se passer », d'une certaine manière et dans une certaine mesure.
Je me souviens du bal de promo. Tu étais époustouflante dans cette robe bleue nuit. Tu étais magnifique. J'étais venu te chercher en limousine chez toi, je voulais que tout soit parfait, tu le méritais. C'était tellement magique. Tu étais magique. Cette soirée était magique. Elle l'était, elle l'était car c'est durant cette soirée que je me suis promis de t'aimer quoi qu'il arrive. De t'aimer et d'être à tes côtés. C'est ce soir là que j'ai compris que rien ne nous séparerait. Ni la maladie, ni la mort, ni une dispute, ni même un mensonge.
Je me souviens de notre première fois. Un weekend en amoureux, mes parents étaient absents et tu étais venue passer la soirée chez moi. J'y repense souvent, c'était tellement désastreux, tellement rapide mais tellement marquant. Tu ne m'en as même pas voulu d'avoir été si pitoyable. J'avais été tellement maladroit, je tremblais. J'avais si peur. Mais le pire de tout, je t'avais fait mal. Mais encore une fois, tu ne m'en a pas voulu. Tu étais si belle, si désirable. Je m'étais détesté de ne pas avoir été assez bien pour toi. Je ne te l'ai jamais dis, mais après ce jour, j'avais eu peur que tu ne veuilles plus de moi. Cette idée me hantait, que je n'ai pas été assez bien, que tu ne veuilles plus de moi. Et encore une fois, tu as fais de moi l'homme le plus heureux de la terre. T'ai-je déjà dis à quel point je t'aimais ? Te l'ai-je dis assez souvent ?
Je me souviens du jour où nous avons emménagé ensemble après avoir eu notre diplôme. Nous avions été acceptés dans la même université, le bonheur aurait pu être complet. Et pourtant… Nous n'avons vécu que quatre mois dans cet appartement qui me parait tellement vide à présent.
Il n'y a qu'une chose qui me chagrine dans tous ça. Vois-tu, Amour, j'ai beau faire l'inventaire des plus beaux jours de notre vie, il y a cette chose qui vient encore et toujours gâcher ce tableau idyllique.
Je ne peux m'empêcher de me dire que ces merveilleux moments ont dans un autre sens été horribles pour toi d'une certaine manière. Les meilleurs moments ont en eux les pires instants de notre existence.
Ce fameux vendredi dans cet hôpital, avait dû être le pire jour de ta vie. Tu aurais dû être préservée de toutes les horreurs que renferme ce monde. Tu n'étais qu'une gamine, tu ne méritais pas ce qui t'arrivait. J'aurais aimé que ces choses m'arrivent à moi plutôt qu'à toi. J'aurais sacrifié ma vie pour toi, tu le sais bien. J'aurais voulu que tu sois épargnée.
Ce premier baiser avait sans doute était la meilleure chose qui ait pu arriver durant cette colonie. Ta mère voulait absolument que tu profites de ce que la vie avait encore à t'offrir. Elle ne voulait pas que tu regrettes de n'avoir pu faire telle ou telle chose. Alors la colonie de vacance était l'expérience idéale, mais toi, tu détestais ça. Tu étais encore une fois si généreuse. Jamais tu ne t'étais plainte, tu l'avais fait pour faire plaisir à ta mère sans te soucier de toi. Une attitude qui te ressemble tellement mon cœur.
Ensuite, le jour où tu m'as avoué que quelque chose clochait, que tu allais mal, sans vraiment me dire quoi, j'ai décidé qu'il était temps de te dire la vérité. Je ne voulais pas te perdre et regretter de ne t'avoir dit la vérité. La vérité c'était que je t'aimais. J'étais un trouillard de treize ans qui ne savait pas comment s'y prendre. J'aurais tellement aimé te le dire droit dans les yeux pour la première fois.
Le bal de promo était un élément important dans notre histoire. Une étape très dure, mais essentielle. Avant de partir, tu avais vidé ton sac. Plus de mensonge, plus de cachotterie, plus rien. Juste la cruelle et sordide vérité. J'aurais aimé que tout ne soit que mensonge.
Cette maladie qui te rongeait. Cette greffe qu'on espérait tant. Ce miracle que l'on attendait.
Un espoir dévorant, aussi dévorant que cette passion enivrante.
Puis il y a eu ce fameux jour, où nous nous sommes offert l'un à l'autre pour la première fois. J'ai été obsédé par cette chose toute la nuit. Je n'ai pas pu dormir, j'ai passé la nuit à écouter ta respiration, à voir ton cœur tambouriner dans ta poitrine. Ton pauvre cœur si faible qui menaçait de s'arrêter n'importe quand, n'importe où. J'avais si peur.
Et pour finir, ces merveilleux mois ensemble. Les mois que nous avions passé ensemble avaient été les plus beaux de mon existence. J'aurais juste aimé que tout ne s'arrête pas subitement. J'aurais aimé que ton cœur soit plus fort et que pendant cet après midi là, il ne lâche pas.
Tu étais tombée par terre, dans notre salon alors que tu allais prendre un verre d'eau. J'ai appelé les urgences qui me paraissaient si longues à arriver. Mais tu as tenu bon. Tu t'es réveillée à l'hôpital. Tu m'as dis que tu m'aimais et que tu comptais sur moi pour tenir bon, quoi qu'il advienne. Tu m'assurais que tout allait bien alors que je pleurais comme un idiot. Je pleurais alors que tu étais en vie. J'avais cette chance et je n'ai pas su en profiter tant qu'il en était encore temps.
Je n'en pouvais plus. Mais toi, tu étais sereine, tu me rassurais, répétais sans cesse que tout irait bien, et que bientôt, les choses seraient enfin parfaites. Que tout irait pour le mieux. C'est ce jour là, que tu m'as dis qu'on était fait l'un pour l'autre. Que rien ne parviendrait à détruire notre amour. Que notre passion était plus forte que tout. Tu étais si lucide, si proche de la vérité.
Puis tu es repartie au bloc, ton cœur était trop faible, tu avais besoin d'une machine pour le faire battre. Tu avais besoin d'un nouveau cœur qu'on ne voyait pas arriver.
Je t'assure, je t'aurais donné le mien, malheureusement bien que nous soyons compatibles, nos cœurs ne l'étaient pas... J'aurais aimé partager mon cœur avec toi. J'aurais aimé te le donner, en gage de mon amour éternel. Je t'aurais tout donné.
Je tournais en rond dans cette horrible salle d'attente. L'opération était longue, trop longue. Je tournais en rond comme un lion en cage, comme en ce moment même.
Il n'avait suffit que d'une unique phrase pour faire de moi quelqu'un d'autre. Cette si détestable phrase, « je suis désolé, on a tout essayé ». Cette phrase qu'on appréhende tous. Cette phrase que cet incapable de soit disant chirurgien a dite. Cette phrase qui m'a mis hors de moi, car dès que ces mots sont sortis de sa bouche, je me suis rué sur lui. Je l'ai frappé, je voulais le tuer comme il t'avait tuée.
L'homme qui avait mis fin à tes jours méritait de mourir en enfer.
Et pendant un an j'ai tenu. J'ai essayé d'être fort, vraiment. Mais c'était trop dur.
Aujourd'hui encore je vois les autres continuer à vivre, continuer à respirer, continuer à sourire et je ne comprends pas. Tu étais le soleil de ce monde, l'âme de cet univers et les gens continuent à vivre comme avant. Comme si de rien était. Comme si tu n'étais plus cette fille pâle, froide et dure. Cette fille qui est à présent, six pieds sous terre.
Tu n'es plus là et je ne comprends pas comment les gens peuvent encore vivre. Tu n'es plus de ce monde, ça n'a pas de sens. Rien n'a de sens. Je ne comprends pas. Je deviens fou.
J'aurais aimé pouvoir essayer, en avoir la force mais je n'en ai pas envie. Pardonne-moi, mais je n'y arrive pas. Pas sans toi.
Cette vie est trop dure sans toi, j'ai sombré dans la folie, c'est évident. Parfois je t'entends, je te vois, je te sens. Mais tu n'es pas là. Tu hantes ma vie, mon cœur et mon esprit. Je n'en peux plus. J'ai besoin que tout ça s'arrête. J'ai besoin de te retrouver.
Les premiers mois, j'espérais te voir arriver. J'avais espoir que tu ouvres la porte de notre appartement. J'avais espoir que tu sautes dans mes bras. J'avais même espoir que tu m'appelles pour me dire que je te manquais.
Mais j'ai enfin réalisé. Tu ne reviendras pas. Tu es partie et tu ne reviendras pas à moi. Alors, si tu ne reviens pas à moi, je viendrais à toi ma chérie. J'attends ça depuis des semaines, voire des mois. Je viendrais moi-même.
Comme tu me l'as dis, nous sommes faits l'un pour l'autre. Nous ne pouvons être séparés. Alors qu'importe où que tu sois, je t'y rejoindrais quoi qu'il en coûte.
Tout était si simple ma chérie. L'achat du gun, le choix de la date, le choix de l'endroit. Amour, aujourd'hui ça fait un an que tu m'as quitté. Du moins, dans environ cinq minutes ça fera un an. Je suis dans le salon, je m'assieds là où tu t'es écroulée un an auparavant. Je tiens le flingue entre mes mains, je le pointe sur mon cœur mort en attendant le douzième coup de minuit.
Je ne sais pas ce qui m'attend de l'autre coté. Le néant ? Ou bien toi ? L'enfer ? Le paradis ? Je n'en ai aucune idée, mais ce que je sais, c'est que quoi qui m'attende de l'autre coté, j'y serais mieux qu'ici. Je sais aussi qu'on est fait pour vivre ensemble, sous n'importe qu'elle forme. Alors je sais que où que tu sois, je t'y rejoindrais. C'est obligé, nous avons toujours été l'un avec l'autre, le destin à fait de nous ce que nous sommes.
Je me dis encore une fois que, peu importe où je serai, je serai mieux qu'ici, sans toi, car une vie sans toi n'est pas une vie. Ma vie sans toi n'est rien, elle ne rime à rien.
Je suis assis sur le sol froid du salon, l'arme en main, pointée sur mon ventricule et j'attends ce douzième coup. Je suis impatient, tu me manques tellement. Je n'ai qu'un souhait, c'est que tu me pardonnes. J'espère que tu me pardonneras d'avoir été si faible, d'avoir été si long à comprendre. J'espère que tu me pardonneras pour toutes les erreurs, pour toutes les bêtises que j'ai pu faire.
J'aurai pu sauter de joie, malheureusement j'en suis incapable. Je vois l'aiguille s'approcher dangereusement de mon heure fatidique. Je repense à toi. Je te revois encore si nettement dans mon esprit : belle, souriante, attentionnée, aimante, douce, entêtée, déterminée, têtue mais si adorable.
Tu étais la femme parfaite et ce monde est injuste. Si tu ne vis pas, alors personne ne le devrait. Tu méritais de vivre et je ne sais pour quelle raison, tu as été projetée hors de mon univers. Un monde où tu n'existes pas s'appelle l'enfer. Et qu'importe l'endroit où tu es, je t'y rejoindrai.
1e coup, tu me manques
2e coup, tu es ma seule raison de vivre
3e coup, je ne peux plus vivre sans toi
4e coup, je ne respire plus sans toi
5e coup, tu es partie trop tôt
6e coup, tu es parti trop loin
7e coup, tu ne m'as pas dit au revoir
8e coup, je suffoque sans toi
9e coup, mon cœur est mort
10e coup, jamais tu n'as quitté mes pensées
11e coup, je t'aime
12e coup.
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*Rappel : Le prochain chapitre n'aura rien à voir avec celui-ci. *
