Note de l'auteur :PockyCake est de retour avec une nouvelle fic! Mais cette fois-ci en français! Je sais que je devrais terminer mes deux autres histoires en anglais, mais en parcourant ma chambre, j'ai retrouvé un vieux texte et je tenais absolument m'en inspirer pour une nouvelle histoire. Cette fois-ci, je met en scène Neji et Tenten.
Disclamer : Naruto ne m'appartient pas, mais à Kishimoto-sensei!!
Contexte : Ce type de fanfic est purement OOC (out of character).
Chapitre 1
Un retour en arrière
En plein Tokyo, dans le brouhaha quotidien du lundi matin, se trouvait Hyuuga Neji. Un garçon bien banal qui attendait patiemment le prochain train pour aller travailler. Bien qu'il soit banal, il avait tout pour faire tourner les têtes des femmes, grand homme avec une belle peau blanche et des cheveux foncée. Il s'était levé de bon pied ce matin-là et il était tout joyeux à l'idée de commencer une nouvelle journée.
Cependant, sa joie matinale s'enflamma en un clin d'œil lorsque son regard croisa cette affiche. Ce qu'il vit sur celle-ci le surprit beaucoup.
On y voyait une jeune fille, elle devait être l'actrice principale d'un prochain film. Son visage lui était familier. Avec ses cheveux bruns et ses yeux marrons qui illuminaient son visage, le jeune homme était certain de l'avoir vu quelque part. Puis le lien se fit.
Neji la connaissait, c'était Tenten. Tous les deux s'étaient aimés à la folie jusqu'à ce que la mort les séparent. En effet, elle avait péri dans un accident de voitures. Neji était sous le choc. Elle était vivante? Depuis quand? Comment? Pourtant, ses funérailles avaient bien eu lieu. En une fraction de seconde, une sorte de folie envoûta notre jeune homme. Le doute germa en lui. Oubliant ses préoccupations routinières, il se précipita jusqu'à chez elle.
L'adrénaline montait en lui et Neji se laissa guider par ses pas qui connaissaient très bien le chemin. Il avait parcouru ce chemin maintes fois. Pourtant, ces dernières années, il avait décidé de renoncer à tout ce qui avait trait avec la demoiselle.
Promet-moi que tu restera en vie… S'il te plait, dit-le moi…
Il avait promis. En tant qu'homme, il ne revenait pas sur ses mots et pour y parvenir, il avait décidé de l'oublier. Bien que sa mort fut atroce, il ne trouvait pas d'autres solutions que de l'oublier. À chaque fois qu'il se mettait à songer à Tenten, il avait la gorge serrée et il pouvait très bien passer des journées entières enfermé et sans parler à quiconque. Mais ce genre de comportement ne convenait pas à un Hyuuga. Ainsi, il s'était convaincu que de l'oublier était la meilleure solution qu'il n'avait pu penser.
Par contre, il n'était pas rare de voir Neji renoncer à plusieurs femmes. Lee avait souvent traîné Neji dans des boîtes de nuit en espérant que celui-ci trouverai l'âme sœur, mais en vain. Neji parvenait toujours à leur reprocher quelque chose ou tout simplement, finissait par quitter discrètement l'endroit, car de toute façon, les femmes ne l'intéressait pas!
Neji était enfin arrivé devant la maison de Tenten. Du plus loin qu'il pouvait se souvenir, ses parents à la brunette vivaient toujours là. Il hésita un instant, mais finit par vaincre sa peur et se mit à marcher vers la porte. Si le vieux couple lui demanderait ce qu'il faisait ici, il n'aura qu'à inventer une excuse du genre : «Je tenais à prendre de vos nouvelles…» Ce qui pourrait paraître étrange car depuis l'évènement, ils avaient complètement coupé tout contact.
Après une bonne respiration, le jeune homme sonna à la porte. Le bruit retendit dans toute la maison et quelques bruit de pas se faisaient entendre et finalement, la porte s'ouvrit. À sa grande surprise, une jeune fille avec de long cheveux bruns et avec des yeux marrons étincelants ouvrit la porte. Avant que la jeune fille ne put ouvrir la bouche, Neji la devança : « TENTEN ! » La petite brunette ne comprenait pas et ouvrit grand les yeux.
- Tenten! C'est toi?
- …
- Je-
- MAMAN, y'a un autre paparazzi qui m'harcèle et n'arrête pas de dire que je suis TENTEN.
Puis la jeune fille s'adressa à Neji.
- Au fait, je lui ressemble tant?
- …
- Oh! Neji-chan!
La mère de celle-ci arriva à la porte. Elle n'avait pas changé, avait les même cheveux bruns relevés en chignon, elle était toujours la même après toutes ces années, à part que quelques rides apparaissaient ici et là sans toutefois encombrer son visage.
- Mais que fais-tu, entre voyons! Ne reste pas là !
- Neji ne comprenait plus, il ne s'était pas tromper sur une chose, les parents de Tenten vivaient toujours ici. Alors, qui c'était cette petite fille? Paparazzi? Harcèlement?
- Ça fait un bail qu'on ne s'ait vu, alors comment vas-tu de ces temps-ci Neji-chan? Veux-tu quelques chose à boire?
- Je vais bien merci et non merci pour boire.
- Toujours aussi poli! Allez prend un petit quelque chose, tu n'as pas à être gêné!
- Non... ça va.
Bien que la mère accueillait si bien Neji, le jeune homme se sentait regardé de toute part par l'autre petite demoiselle. Elle le fusillait du regard et gardait le silence depuis qu'il avait mis les pieds dans la maison.
«Alors c'est toi Neji? Hyuuga Neji si je ne me trompe?» finit par dire la petite fille.
- Je… je vois que je suis connu. Et toi, qui es-tu?
- Ah…Neji-chan! Il est vrai que vous n'aviez pas eu l'occasion de vous rencontrer! Je te présente ma fille, Tomoyo. Elle est la cadette dans la famille, 2 ans plus jeune que Tenten.
Au nom de la jeune fille , le visage de Neji s'assombrit et finit par murmurer un faible «Enchanté» . Tomoyo lui fit un signe de tête.
- Alors Neji-chan, si tu me permet de continuer à t'appeler ainsi, où en es-tu? Une nouvelle copine?
- Non.
- Ah? Comment ça se fait.. laisse moi compter, tu aura bientôt 25 ans si je ne me trompe? Tenten aussi aura…
- Maman, j'aimerais montrer quelque chose à Neji.
- Ah bien sûr ma cocotte! Pendant ce temps je ferai ton plat favori et si ça ne te dérange pas Neji, tu resteras dîner. Tenten arrivera dans quelques…
Sans qu'elle n'ait pu terminé sa phrase, Tomoyo prit Neji par la manche et le traîna dans les escaliers. Tous les deux se dirigèrent vers une certaine chambre. Neji connaissait ce couloir par cœur et redoutait la chambre de Tenten le plus au monde. Il y avait tant de souvenirs qu'il préféra ne pas se rappeler. Il arrêta brusquement la jeune fille.
- Non.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Je sais où tu m'emmènes. Par la peine de te donner autant de mal, je ne suis pas ici pour rendre hommage à ta sœur aînée. Je me fiche-
Sur ces mots, la jeune cadettes claqua Neji de toute ses forces.
- Crétin! Surveille ce que tu dis. Sais-tu quel jour on est? Et remercie moi pour t'avoir épargné l'interminable discours que faisait ma mère.
- Oui, oui, je te remercie. Je suis venu ici pour une seule chose mais je me suis rendu compte que je m'étais trompé et si tu pourrais bien me laisser partir. Je suis déjà en retard pour le bou-
- Justement, tu es venu ici pour quoi?
- Ça ne te regarde pas!
- Ahh ça! Tu ne partiras pas sans me l'avoir dit !
- Arrête tes caprices et laisse moi partir !
- Tu as des jambes, tu sais très bien où la por-
Sans qu'elle n'ait pu terminé sa phrase, Neji se retourna et se dirigea vers les escaliers. Puis, Tomoyo se précipita vers Neji et se plaça devant l'homme qui s'apprêtait à descendre et tendit les bras pour l'empêcher de passer.
- Quand je disais que je voulais te montrer quelque chose, c'est parce que je tenais vraiment à te montrer quelque chose.
Intrigué, Neji se mit à fixer la jeune cadette. Après quelques instant, Neji s'éloigna des escaliers et se plaqua contre le mur, les bras croisés.
- C'est quoi que tu veux me montrer?
- Penses-tu que Nee-chan soit réellement morte?
- Bon si c'est pour perdre mon temps, je préférerais partir…
Neji avança de quelques pas, mais la jeune cadette se planta devant lui pour l'insister à rester où il était.
- Mais non, arrête! Tu dois m'écouter jusqu'à la fin! Il y a quelque chose sur quoi je doute et j'en ai parlé à personne et je crois que tu es une des rares personnes à qui je puisse en parler. Tu travailles dans la police non?
- Oui je travaille dans la police… Eh! Comment tu le sais ça?
- Peu importe! Avec la façon que tu as dû résoudre plusieurs enquêtes, tu va comprendre pourquoi je doute sur la mort de ma sœur.
- C'est bon… crache le morceau, dit Neji d'un air lasse.
- Tu as l'air de t'en foutre.
- …
- Bon ça ne me regarde pas… Oui c'est ça, je doute que tout ce circle ne soit que mensonges. En fait, je n'y crois pas du tout.
- Et pourquoi?
- Parce que la veille de sa mort, j'ai reçu une lettre de ma sœur.
- Je ne vois pas le lien, s'impatienta Neji.
Vraiment il ne comprenait pas ce que Tomoyo voulait dire. Il était normal qu'en tant que petite sœur, la mort d'une proche ait été difficile à vivre et qu'elle s'était imaginé que cette défunte vit toujours parmi les mortels, mais ça, Neji ne voulait pas le savoir.
- Vraiment, je ne vois pas où tu veux en venir.
- MAIS, LAISSE-MOI FINIR!
- Tomoyo? Ça ne va pas là-haut? s'inquiéta la mère.
- No-non maman, tout va bien ! répondit Tomoyo, Neji, laisse-moi terminer veux-tu?
- Oui, oui… Mais comme tu peux bien le voir, ça m'irrite qu'on parle de Tenten.
- Et pourquoi?
- Pourquoi penses-tu?
- Ah, vous étiez un couple? Je comprends maintenant pourquoi maman te nommait de temps en temps…
- Tu n'étais pas au courant? Désolé de te le dire, mais tu joues un mauvais rôle de petite sœur, fit constater le jeune homme sèchement.
- Ah ça, ce n'est pas de ma faute. En faite, je n'ai jamais connu Tenten avant le jour qu'elle m'ait envoyé la lettre dont je t'ai parlé. En plus, si je vie avec maman, c'est parce qu'elle a besoin de compagnie. Sinon je serais aux États-unis à l'heure qu'il est.
- Et Nobu?
- Nobu? L'ex à maman? Il l'a laissé après la mort de Tenten.
- Étrange…
- En effet! Bref, je n'ai jamais vraiment connu ou rencontré Tenten. Même que j'ai raté ses funérailles!
- Ah ça me revient, Tenten m'avait déjà raconté qu'elle avait une petite sœur et qui vivait avec son père.
- Oui, voilà!
- Alors, c'est quoi que tu tenais tant à me raconter?
- Oui… pour faire cela court, je n'y crois pas à la mort de Tenten. Pourquoi? Parce que la veille de sa mort, j'ai reçu une drôle de lettre de sa part. Et plus j'y pense, plus je trouve cela louche que je l'aie reçu la veille de sa mort. Coïncidence me dis-tu? Non je ne penses pas car de la manière que la lettre est écrite, on a l'impression qu'elle savait déjà ce qu'il allait lui arriver…
- Désolé de t'interrompe, mais as-tu envisager le fait qu'elle soit peut-être au courant qu'elle allait mourir? Elle pratiquait un métier dangereux tu sais?
- Mais encore… même si elle envisageait le fait qu'elle allait mourir, cela ne mérite pas une enquête? Aussi… as-tu vu son corps? Elle est vraiment morte? Tu l'a vue de tes propres yeux?
- Tu me poses de drôles de questions.
- Arrête, c'est important pour moi et surtout pour toi ! Alors joue au jeu et réponds moi!
- C'est vrai que je n'ai pas vu le corps. Aux funérailles, le cercueil était clos.
- Ah ha! Une raison de plus pour penser qu'elle peut être encore en vie!
- Tu sais très bien que c'est à la discrétion de la famille qu'on montre le corps ou non.
- Je le sais ça! Mais c'est quand même louche. Il y avait beaucoup de gens?
- De la famille et des amis proches. Beaucoup d'amis du collège.
- C'est quand même louche tout cela. Mais je n'y crois pas, un point c'est tout. C'est peut-être mon sixième sens de femme qui se développe et je sais que je peux m'y fier.
- Es-tu en train de me dire que tu y a songé parce que tu avais un pressentiment? Rien de plus? Aucune preuve, rien?
- Neji ne comprenait pas cette petite, mais la colère montait en lui et il refusait de croire à son histoire basée sur de tels faits. Ou encore, il ne voulait pas avoir espoir en quelque chose peu probable.
- Neji! Calme-toi. J'en ai une preuve si c'est cela que tu veux. La lettre, c'en est une ça!
- J'en ai assez entendu. Je te laisse à tes petites histoires.
Puis Neji se dirigea vers les escaliers et accéléra le pas lorsque la jeune cadette le suivait.
- Hyuuga Neji! Je n'ai pas terminé! Tu sais, c'est très impoli de ne pas laisser les autres terminer lorsqu'ils parlent! Neji! Oi! Écoute-moi veux tu?
Par politesse, Neji s'excusa auprès de la mère de Tomoyo et s'éclipsa rapidement. Tomoyo continua à le suivre. Neji s'arrêta brusquement et Tomoyo heurta le dos de Neji.
- Ouch…
- Tu es vraiment têtue. Je peux te dire que tu tiens ça de ta sœur.
- Bon, vas-tu m'écouter jusqu'à la fin maintenant? En fait il n'en reste pas gros…
- Alors finissons-en!
Neji se retourna vers la jeune fille. Ils étaient maintenant dehors, sur le trottoir, devant la maison. Il faisait un peu frisquet, mais le soleil rayonnait de partout ce qui rendait la journée agréable. Dans la rue, il y avait plusieurs cerisiers en fleurs et les pétales virevoltaient et inondaient le chemin. Le printemps était vraiment là.
- Je vais jouer le rôle du grand frère et t'épauler sur ta tristesse et ton espoir de croire que Tenten soit toujours vivante, je vais t'écouter. Mais après ça, c'est tout! Je m'en vais et ne t'inquiète pas, je ne remettrais pas les pieds ici!
- Neji…
- Quoi?
- Tu t'en fou vraiment?
- Qu'est ce qui te fait croire ça?
- Je ne sais pas… de la façon que tu réagis. Tu penses que tu caches bien tes sentiments? Je t'ai vu tantôt, dès qu'on prononce le nom de Tenten, tu t'affoles et tu veux à tout prix qu'on change de sujet. Ou tu fais comme si tu ne voulais rien savoir, alors que dans le fond, tu écoutes attentivement dans l'espoir de peut-être la retrouvée?
- N'importe quoi!
- Mais bon, comme j'ai dit tantôt, cela ne me regarde pas. Mais je tiens à terminer ce que j'avais commencé et je crois que finalement, cela serait plus simple que je te laisse la lettre et que tu l'a lises. D'ailleurs, si je te parle de tout cela, c'est parce qu'elle te mentionne et j'ai jugé bon de t'en parler tout de suite. Faut croire que je suis chanceuse, car les visites à la maison se font rare, alors je connais peu de gens qui connaissent vraiment bien Tenten de son vivant.
La cadette se tut et reprit son souffle.
- Bon je vais rentrer, à toi de décider ce que tu pourras faire de tout cela.
- Tomoyo lui tendis la lettre. Neji hésita quelques instant et finit par l'accepter.
- Oh mais que vois-je! Une lettre d'amour? Tomoyo, tu sais, Neji aime beaucoup ta grand sœur, tu ne peux pas l'avoir!
Deux grosse gouttes d'eau glissèrent des têtes des deux jeunes gens.
- Oh fait Neji-chan, je ne t'ai pas bien compris, tu pars? Déjà? Tu ne veux pas attendre Tenten? Allez, fais-moi plaisir et reste à dîner!
Le regard de Tomoyo croisa avec celui du Hyuuga et osa les épaules.
- Maman! Neji est un homme occupé, il reviendra une autre fois.
La jeune fille tira sa mère par le bras pour rentrer dans leur demeure, mais celle-ci refusa de bouger. Elle fixa Neji d'un regard profond. Ne sachant que faire, Neji resta là.
- Tu dois me trouver folle, n'est-ce pas Neji?
Jamais elle ne l'appelait par son prénom sans suffixe, seulement dans les moments sérieux. Sans aucun doute, ce moment était douloureux pour les deux.- Je comprends que tu ne veuilles plus rien savoir de nous. Mais sache que pour moi, tu es toujours mon garçon et que tu es la bienvenue ici. Fais-moi plaisir, viens prendre un repas avec moi. Je me sens si seule.
Tomoyo relâcha le bras de sa mère.
- Maman…
- Tomoyo, c'est une bonne fille mais elle n'a jamais connu l'amour maternel dont elle avait besoin lorsqu'elle était petite. Je suis égoïste, je perd une enfant et j'en retrouve une autre. Une à qui j'ai tout donné et dieu me la vole. L'autre, à qui je n'ai rien donné et qui fait tout pour me tenir en vie.
Des larmes coulèrent sur ses joues.
- Tu es certainement venu ici parce que tu croyais que Tenten est en vie? Oh mon garçon, je suis désolée, mais elle n'est plus de ce monde. Les affiches? C'est Tomoyo qui y figure. Elle est tellement jolie, aussi belle que sa sœur aînée. Tu t'es trompé Neji. Oh mon enfant, je m'excu-
- Oka-san, j'ai faim.
Tomoyo releva la tête et avec sa mère , se mit à fixer Neji qui s'était brusquement retourné.
- J'ai faim. Qu'est qu'on mange aujourd'hui? On mange les bon sandwichs que Tenten aime tant?
En prononçant ces mots, un sourire se créa sur les lèvres de la femme et des larmes surgirent des yeux de Neji. Pour une fois en plusieurs années, il réussit finalement à pleurer. Étrangement, cela lui a fait du bien de parler de Tenten au présent. Après tout, peut-être qu'au fond de lui, il croyait encore que Tenten existait. Du moins, dans son cœur.
À suivre...
Reviews... SVP? :)) Merci de lire !
