Et ici le recueil de OS des gentils pour équilibrer avec celui des méchants:)
Personnages/Couple : Oscar, CainOscar (ne me dites pas que c'est original, le CainOscar : c'est canon la CainOscar !- voir La marque du Bélier rouge et les tomes 6 et 8 de God Child -même que, par deux fois le grand mon grand crétin chéri fait pratiquement des avances à Cain ! Si vous ne me croyez pas, je vous montrerai les cases...)
Rating : PG
Disclaimer : Cain et sa clique appartiennent à Kaori Yuki, auteure de "Comte Cain"…
Note : présences de phrases pas comme on apprend à les faire en français (beaucoup de verbes se baladant tous seuls, sans sujets et à l'infinitif, etc.)
corrigé par Loua
--
La prochaine fois...
- Cain... je pourrais... Il faut que je te parle... Bon... Là, ploum ploum, ok...
Réajuster sa cravate...
- Cain... écoute-moi... Non, non, ce n'est pas encore pour te demander Mary en mariage, promis, hahaha... Je... J'aimerais que tu m'écoutes sans m'interrompre, s'il te plait... J'aime... J'aime énormément Maryweather, j'ai beaucoup d'affection pour elle, mais... Je sais bien qu'elle est si jeune et... - mais non, je te dis que ce n'est pas une énième demande en mariage que je veux te faire ! C'est... c'est... un aveu... Cain... je voulais que tu saches que... la cour que je lui fais... en réalité... t'est dest... Non, c'est pas ce que je voulais dire... Ce que je voudrais que tu comprennes, c'est que... quand je dis à Mary que je l'aime... Ce n'est pas que je ne l'aime pas, hein ! Je l'aime énormément, mais pas comme ça... non, pas vraiment comme ça... et... en réalité... je ne fais que reporter sur elle... parce que... je ne peux pas dire "je t'aime"... à la personne à qui je voudrais vraiment... Cain...
Rire nerveux, se changeant en rire franc. Mieux vaut en rire, après tout. Mieux vaut rire, toujours...
- C'est pas encore gagné, hein ? confia Oscar au reflet dans le miroir qui le regardait d'un air compatissant.
Allons, encore une fois.
Se composer un visage grave...
- Cain... S'il te plait, écoute-moi. Pour une seule fois, écoute-moi, jusqu'au bout. Je m'attends à ce que tu me juges sévèrement, et je le mérite... mais je ne peux plus mentir... Je ne peux plus... Cain, je serai bref... Mon amour pour Mary - pour qui j'ai une réelle affection, hein... - mais... depuis le début... la cour que je lui fais n'est qu'une façade pour cacher qu... qu'en réalité... ce n'est pas d'elle que je suis tombé amoureux... dès le premier regard...
Léger sourire, un peu triste. Puis large sourire.
- C'est bon j'étais sérieux là ?
Le miroir préfére ne rien répondre.
- Bon, d'accord, d'accord, je recommence... Cain, tu sais... le jour où... le jour où je t'ai avoué que la première fois où je vous ai croisés, Mary et toi... j'ai perdu la raison... Je n'avais pas précisé... C'est toi qui en as déduit que c'était Mary l'objet de ma flamme... Et... même si je me suis empressé de confirmer... tu n'as jamais songé, même un instant, que c'était parce que je ne pouvais pas trouver le courage de démentir...
Rire nerveux encore. Bien sûr. Bien sûr qu'il y a déjà songé. Bien sûr qu'il le sait, ça se voit dans ses regards en coin, ça s'entend dans ses remarques froides. Il le sait. Un homme comme Cain le sent forcément quand on le vénère et le désire autant - et un homme comme Oscar ne saura jamais mentir.
Coup de poing. Fêlure sur le miroir.
- Cain ! Je sais que tu es au courant, je sais que tu vas en rire, je sais que le dire n'est qu'une nouvelle preuve de ma stupidité, mais je ne peux plus mentir, je ne peux plus essayer de le cacher, je n'en peux plus ! Il faut… Il faut que je le dise, une fois au moins ! Je t'aime ! Je t'aime, Cain ! De... de toute mon âme... Je... je... je suis ridicule...
Oo.
Et venir s'inviter encore une fois chez les Hargreaves. C'était devenu tellement naturel. Les domestiques le saluaient, le traitaient comme "le prétendant de Mademoiselle Mary", et c'était très bien ainsi.
Et le majordome de prendre son pardessus avec ce léger froncement de sourcil, et ce regard, encore...
Eh bien quoi Riff... Tu le sais, et je sais que tu le sais... Qu'est ce que ça peut faire puisque pour toi je le sais aussi, et tu sais que je le sais... Et nous savons tous deux qu'il n'y a rien à y faire, alors à quoi bon m'envoyer ces regards noirs... Entre compagnons d'infortune, on devrait plutôt se serrer les coudes, non ?
- Oscar, je te préviens, si tu veux rester dormir c'est non, si tu veux rester dîner, c'est non, si tu veux même prendre le thé c'est non, ma demeure n'est pas un hospice pour baron déshérité.
- Tu n'as donc aucune compassion ? Si tu savais comme c'est cruel de se retrouver à la rue quand on porte le nom de Gabriel !
Echange habituel. Puis Riff qui s'éloigne, donner quelques ordres aux autres domestiques. Tous les deux, seuls, un moment...
- Cain... j'aimerais... il faut que je te parle...
L'air sérieux, presque. Pour une fois...
- Bon... Mais fais vite, j'ai quelques fonctions prenantes, moi.
- Cain...
Presque... Presque... Le courage était là...
- Qu'est ce que tu viens encore faire ici, tas de muscles sans cervelle ?! Tu as nulle part ailleurs où aller, c'est ça ? Tu as déjà essayé le zoo ? Il t'engagerait, c'est sûr !
- Ô, Mary, soleil de mes jours, astre de mes nuits ! Notre mariage approche à grands pas, ton frère et moi étions justement en train de fixer une date, il va falloir que tu songes à choisir une robe...
- Crétin, fait la gamine avec l'air sévère mais un peu de rose aux joues.
Et cette fois encore, il ferait sa persévérante cour à cette petite fille blonde en évitant le regard de son frère. Bah, après tout ce n'était pas si désagréable. Amusant même.
La prochaine fois.
Il lui dira la prochaine fois...
