Titre: What Love gave us.

Auteur: Star Twins

Disclaimer: Rien ne m'appartient.

Note: Bien... Voici donc la première fois que j'essaye d'écrire une fanfiction d'Harry Potter. Je ne suis pas sûre de ce que ça donnera, mais je vais faire de mon mieux. Mon intérêt principal est de continuer l'histoire en respectant le caractère des personnages. Pas de OOCs! Comme la majorité des auteurs de fanfic, je vais massacrer les couples créés par JK Rowling et faire les miens. ^^ Mais je me débrouillerai pour que ça soit un minimum subtil ! Je suis navrée pour ceux qui n'aiment pas ça mais il y aura un couple slash dans mon histoire (les autres hétéros), car c'est un pairing qui me tient à cœur.

IMPORTANT: L'histoire commence donc quelques jours après la guerre et ne tient pas compte de l'épilogue. En ce qui concerne les reliques de la mort, j'ai pris la version du livre, celle où Harry ne casse pas la baguette. La mort de Severus Rogue par contre est la version du film car la fleur bleue je suis l'a trouvée plus émouvante. ^^

Merci à ceux qui lisent! (Ceci n'est que l'humble prologue)

Prologue

xxx

A l'horizon, le soleil se couchait lentement, illuminant le Lac Noir et découpant dans le ciel orangé la silhouette du Château dont les fenêtres s'éclairaient les unes après les autres, telles une multitude de lucioles. Le calme régnait partout. Une légère brise, annonciatrice de l'été, tentait en vain de combler de son chant le silence tranquille d'après-guerre que personne ne venait troubler. Presque personne. A la lisière de la Forêt Interdite, une silhouette encapuchonnée progressait furtivement, se distinguant grâce aux dernières lueurs du crépuscule. Elle savait, cette silhouette, que les seules personnes susceptibles de la surprendre se trouvaient actuellement dans le Château, au banquet du soir, mais la prudence l'obligeait à se faire discrète.

Après quelques secondes d'hésitation, elle s'enfonça dans les bois sinistres, serpentant entre les arbres avec assurance et semblant se rendre à un endroit bien précis. Au bout de quelques minutes, l'individu déboucha dans une clairière. Le lieux lui semblèrent étrangement vides, compte tenu de l'activité qui y avait régné quelques jours plus tôt. L'inconnu se jeta à terre et se mit à chercher frénétiquement dans la poussière. La crainte qu'il ressentait depuis son introduction dans le Parc de Poudlard se mua en peur. Peur d'être découvert, bien qu'encore une fois, les habitants fussent en ce moment de manger – et de toute façon, trop préoccupés par les travaux de reconstruction et la réorganisation de l'école pour mettre en place le moindre système de sécurité et pour se douter que déjà, quelque chose se tramait à nouveau dans l'ombre – peur d'être attaqué par Dieu sait quelle créature de la Forêt, peur de ce qu'on ferait de lui s'il revenait les mains vides. Il fouillait le sol, s'écorchant les doigts, débusquant les insectes tapis dans la terre battue. Soudain, il sentit quelque chose de dur, circulaire et légèrement enfoncé dans le sol, sous ses doigts. Il gratta un instant et finit par extirper un petit objet qu'il nettoya rapidement pour pour pouvoir identifier une bague, surmontée d'une pierre noire fendue en deux. Dessus était gravé un symbole. Un trait, entouré d'un cercle, lui-même entouré d'un triangle. Il retint un cri de soulagement et se releva précipitamment en fourrant l'anneau dans sa poche. Il revint en courant le plus rapidement possible à la lisière de la Forêt, se cacha derrière un arbre et attendit, réfléchissant.

Il avait effectué la première partie de sa mission, mais la partie la plus facile. L'étranger inspecta les alentours. Personne. La nuit était tombée, parsemée d'étoiles, et toutes les fenêtres étaient désormais illuminées. Du moins, dans les parties intactes de l'édifice. Il se détacha de l'orée de la Forêt et rejoignit aussi discrètement qu'il put la tour qui abritait la Volière. Il se plaça contre le mur, dans l'ombre, et attendit. Au bout d'un certain temps, quelqu'un se pencha à une des fenêtres au dessus de lui et observa le sol. La silhouette pria pour qu'il s'agisse de la bonne personne. Ses yeux habitués au noir distinguèrent de longs cheveux noirs, des formes féminines et l'uniforme scolaire de l'école, et poussa un soupir rassuré tout en faisant signe à la jeune fille. Lorsqu'elle le vit, elle disparut quelques secondes, et réapparut avec une chouette semblant porter un gros paquet. Cette dernière s'élança dans le vide tandis que la fille s'éclipsait définitivement. L'animal vola jusqu'à l'individu encapuchonné et vint se poser sur son bras tendu. Ce dernier détacha le paquet grossièrement emballé en chassant négligemment l'oiseau, concentré sur le colis. Il l'ouvrit avec précaution et en tira le contenu. Il s'agissait d'une cape très fine, un cape dont la consistance faisaient penser à de l'eau qu'on aurait changé en étoffe. Il sauta de joie. La deuxième partie de sa mission était une réussite. Mais la troisième partie, et la plus dure, restait à accomplir.

Il se recouvrit de la cape et devint instantanément invisible. Alors qu'il s'apprêtait à traverser à nouveau le Parc pour rejoindre le Lac Noir, des éclats de voix le stoppèrent. Il leva la tête vers une grande tour, l'origine du bruit et grogna de colère. L'une des fenêtres les plus basses de la tour était grande ouverte, et trois personnes était assises sur le rebord en contemplant le ciel. Elles avaient par conséquent une vue formidable sur le Lac, empêchant l'individu d'accomplir son but. Il devait donc attendre qu'elles daignent s'en aller. Combien de temps allait-il devoir rester là? Risquant de se faire repérer à chaque seconde? Il resserra la cape autour de lui, furieux et inquiet. Tandis qu'il les guettait, ces trois personnes lui semblèrent étrangement familières de part leur taille, leurs formes, leur attitude... Il sortit de sa poche une paire de Multiplettes et les observa avec. Il eut un choc. Les trois individus assis à la fenêtre n'étaient pas n'importe qui. Dans le doute, il frotta les verres de ses jumelles. Mais rien à faire. Il avait beau les nettoyer, c'était bel et bien Harry Potter et ses deux célèbres amis qu'il voyait discuter paisiblement, le nez en l'air. L'étranger frémit. Harry Potter. Ce serait tellement facile, là, maintenant, de lui lancer un Avada Kedvra... Mais les autres avaient été formels. Ils auraient besoin du garçon pour la suite. Il ne sortit donc pas sa baguette. Il ne bougea même pas, attendant simplement. Heureusement, ils ne restèrent pas très longtemps. Durant vingt minutes environ il les regarda parler, rire, chahuter par moment. Le balafré était assis entre ses deux acolytes et le sujet de la conversation semblait varier du lourd au léger et vice-versa, d'après les expressions de leurs visages. Finalement, le rouquin fut le premier à se lever. Il ébouriffa amicalement les cheveux de Potter et sauta à l'intérieur de la tour. La brune elle, embrassa le Sauveur sur le front, lui arrachant un sourire apaisé, et le tira par la main pour qu'ils rentrent également. Dès que la fenêtre fut refermée, l'inconnu traversa le Parc à vive allure jusqu'au Lac. Arrivé sur la rive, il inspecta les lieux pour vérifier qu'il n'y avait personne. Puis il rangea la cape dans sa poche et entra dans l'eau et avança jusqu'à ce que le niveau atteigne ses genoux. Le Lac Noir. Nouvel emplacement de la Tombe Blanche. Il sortit de sa poche une fiole remplie d'un liquide transparent qu'il versa dans l'eau. Si tout se passait normalement, la potion allait empoisonner l'eau – et dissuader toutes les créatures vivant dans le Lac de venir l'importuner – dans un rayon de quelques centaines de mètres à la ronde. L'individu prononça une formule compliquée, et des remous agitèrent le plat de l'eau à quelques mètres de lui jusqu'à ce qu'une forme blanche apparaisse à la surface. Un grand cercueil blanc émergea sous les yeux de l'encapuchonné qui se précipita dessus aussi vite que possible. Lorsqu'il eut atteint la tombe, il retira le lourd couvercle à l'aide de sa baguette. Albus Dumbledore dans toute sa splendeur semblait dormir, allongé dans son écrin, aussi frais qu'au jour de sa mort. Mais ses longues mains fines étaient croisées sur l'objet des convoitises de l'intrus. Ce dernier retira donc le plus délicatement possible la baguette que tenait le vieil homme en prenant garde à ne pas toucher le corps. Par respect inconscient pour le plus grand des Mages Blancs, ou alors pour que ses actes passent inaperçus jusqu'au dernier moment, - il ne le savait pas lui-même – il remit le couvercle soigneusement sur la tombe, qui retourna aussitôt dans les profondeurs du Lac Noir. Le voleur revint à la nage sur la terre ferme.

La troisième partie de sa mission était un succès, et personne ne l'avait découvert. Osant à peine croire à sa chance, il transplana immédiatement et reprit ses esprits une fois arrivé à destination, dans un luxueux salon lourdement décoré, et éclairé par des chandeliers. Aussitôt un homme fit irruption dans le salon comme s'il avait attendu. C'était un homme d'une quarantaine d'années, au physique quelconque qui le harcela sans attendre, impatient:

« - Alors?

- Un instant, répondit l'autre d'un air agacé en retirant sa cape.

S'approchant d'une immense table en bois, il y déposa la Cape d'Invisibilité, la Baguette de Sureau et la Pierre de Résurrection. L'autre homme se précipita d'un air avide en sifflant:

- Eh bien Parkinson, tu as fait un sacré boulot...

- Et toi? Demanda froidement le dénommé Parkinson, ennuyé de voir cet espèce d'imbécile tripoter son butin.

Le type sourit d'un air mauvais.

- Viens.

Il l'entraina dans une pièce adjacente qui ressemblait fortement à une sorte de laboratoire. L'homme lui fit traverser la pièce remplie de livres, potions et objets divers, passa devant une vieille armoire branlante et le conduisit jusqu'à un bureau. Sur le meuble envahi de piles de papiers reposait, dans une coupelle en métal, un os. Un os fracturé.

- Je n'arrive pas à le croire, souffla Parkinson en l'examinant. Tu as prévenu les autres?

- Oui. Tout est en place.»

Les deux Mangemorts frissonnèrent, sentant l'instant décisif.