Note : Suite de « Troubles ». Petit prélude à ma nouvelle partie. Vous verrez j'ai un esprit tordu. Reviews s'il vous plaît !

Disclaimer : Pas à moi. Non non toujours pas. TT


Chapitre 1

Deux.

Deux semaines s'étaient écoulées depuis leurs vacances sur cette île paradisiaque. Seul Carson était au courant de leur histoire, et ils faisaient attention de ne pas dévoiler leurs sentiments devant les autres. Le soir, ils pouvaient décharger toute la tension sexuelle de la journée. Ils venaient justement de faire leurs exercices nocturnes.

Tous deux reprenaient leurs souffles, John avait le sourire aux lèvres.

- Tu sais que ça me manque de ne plus pouvoir lire dans tes pensées ?

- C'est vrai ? Là en ce moment je ne pense plus, tu m'as épuisé. Je peux te dire Rodney que tu t'améliores de jour en jour.

Rodney pouffa de rire et se pelota contre son amant. Ils s'endormirent rapidement, une journée harassante les attendait demain.

oOo

- Rodney, tu peux arrêter cinq minutes, j'aimerais me concentrer pour ouvrir cette porte.

- Pourquoi ? Tu n'aimes pas ? Ouah. Dis moi John, tu n'aurais pas fait de la musculation ? J'adore tes pectoraux (1).

Rodney avait glissé ses mains sous le tee-shirt du Major et avait entrepris une exploration minutieuse de son torse.

Un bip et la porte s'ouvra. Rodney râla bruyament, il n'aimait pas être arrêté en pleine expérience. Mais le travail passait avant tout. Ils entrèrent dans une petite salle. Celle ci était un véritable capharnaüm, des livres, des papiers déchirés, des tissus assombris par la saleté et des dunes d'une poussière qui s'était accumulée pendant des siècles. On aurait dit la décharge de la cité.

- Et tu dis que mon laboratoire est en désordre ? Atchoum ... Ben voilà. Je ne t'avais pas dit que je suis allergique à la poussière ? Il vit le regard interrogatif de John. Quoi ?

- Je n'ai toujours pas compris comment quelqu'un comme toi peut être allergique au citron, à la poussière, aux abeilles et aux pollens, et que tu ne sois pas allergique aux chats ! (2)

Rodney poussa John plus loin dans la pièce et lui ordonna d'aller s'asseoir sur le siège des anciens placé au fond de la salle.

- Fait marcher ton gène ancien, on va voir ce qu'il a dans le ventre.

- Tu en es sûr ? Ce n'est pas prudent, faudrait peut être que tu branches tes ordinateurs ...

- Assis Major. C'est un ordre.

Le siège s'alluma dès que John s'installa. Un ronronnement se fit entendre.

- Recule toi Rodney, ce serait plus prudent.

Celui ci fit dix pas en arrière. Soudain, le mur au dessus du siège s'ouvrit pour laisser sortir un canon laser. Il était pointé directement sur le scientifique. Une lumière de plus en plus brillante indiquait que l'appareil se chargeait.

- Je n'arrive pas à l'arrêter. Tire toi de là ! hurla John.

Rodney vit la terreur sur le visage du Major. Il voulut bouger mais ce fût trop tard, le canon venait de faire feu et le toucha de plein fouet.

- Noooooonnnnnnn.

John avait assisté impuissant à la scène. La poussière volait de partout, et il en avait dans les yeux. Il se précipita immédiatement vers l'endroit où se tenait Rodney juste avant l'éclair, mais il ne restait plus qu'une marque de brûlure sur le sol et la poussière redescendait lentement. Ce n'est pas de la poussière, ce sont des cendres. Les cendres de Rodney, pensa John. Il sentit ses jambes se dérober et son estomac se retourner prêt à rendre le dernier repas qu'ils avaient pris en amoureux.

- Rodney, gémit John.

Il entendit soudain un bruissement.

- Rodney ? C'est toi ?

- Oui, je vais bien, je suis là.

Tiens. J'ai l'impression d'entendre en stéréo, pensa John. Mais il eut la surprise du siècle quand il vit deux Rodney sortir des détritus, l'un sur sa droite et l'autre sur sa gauche.

Quand ils s'aperçurent les deux Rodney hurlèrent comme des jeunes filles.

- Aaaaahhhh ... Qui êtes vous ? (note de l'auteur : pour la bonne compréhesion du texte, quand les 2 McKay parlent ensemble, les paroles sont en gras et en italique). Non, vous qui êtes vous ? Vous allez cesser de dire exactement la même chose que moi ?

- Messieurs, ça suffit, intervena John. Qui est le vrai McKay ?

- MOI !

- Ok. Plus simple. Je vais poser une question personnelle et celui qui arrivera à me répondre sera mon scientifique. Quand on était en vacance, le premier jour Rodney se trouvait sous la cascade. Que m'a t'il dit en me voyant ?

- Que tu étais au garde à vous. Les deux Rodney s'observaient prêts à se sauter à la gorge. Je te jure que si tu touches à John je te tue.

- STOP ! hurla le pauvre Major. Un mal de crâne débutait et il ne voulait pas entendre deux coqs de basse-cour se battre pour l'instant. Tout le monde chez Beckett, c'est un ORDRE !

Les deux Rodney ronchonnèrent, ce qui fit sourire le Major. Comme si un râleur ne me suffisait pas ! pensa t'il. Maintenant ils sont deux.

TBC.

(1) Oh que moi aussi j'adore les pectoraux des hommes. Un jour à la piscine j'ai « violé mentalement » un mec juste parce qu'il avait des pectoraux bien dessinés. Ok je vais prendre une douche froide !

(2) Me suis toujours posée la question.