Bonjour, je suis nouvelle sur le site et je vous présente ma première fanfiction, n'ayez pas peur de me dire ce que vous aimez ou contraire que vous n'aimez pas, ça me poussera à m'améliorer, bonne lecture.
Chapitre 1: Révélations...
Le bus s'arrêta à l'arrêt, laissant descendre l'adolescent qui traversa la rue sans même regarder, traînant sa grosse valise derrière lui. Le chauffeur lui jeta un regard inquiet, des vêtements trop larges et usés, une corpulencece assez chétive, et des yeux éteints, pauvre gosse. Sans plus s'attarder, il redémarra et continua son trajet, au soir, il l'aurait déjà oublié…
L'adolescent, quant à lui, marchait à pas lent en direction de Privet Drive, la maison de sa tante. L'année scolaire venait de se terminer et personne n'était venu le chercher à la gare, il s'était donc résigné à prendre le bus, espérant rentrer avant que la nuit n'envahisse totalement le ciel.
Enfin, il arriva à la maison blanchâtre, l'absence de la voiture de son oncle dans l'allée lui fit plaisir, il n'avait pas envie de le voir si tôt après les cours. Ce fut avec un plaisir évident qu'il posa sa valise au sol, ses bras le tiraillaient et il n'en pouvait plus de la porter. Avec un sourire triste, il la regarda, songeant que c'était peut-être la dernière fois qu'il l'emmenait à Poudlard.
Sentant une boule monter dans sa gorge, il seprécipita à la cuisine où il était certain de trouver sa tante en train de cuisiner pour son cousin. Il ne fut pas déçu, sa tante était bel et bien là, mais seule, surla table s'accumulaient des muffins, des brownies, des glaces, les desserts préférés de Dudley et elle continuait à tourner les pages de son livre de recettes, que se passait-il ?
Ce ne fut que quand il s'éclaircit sa gorge que sa tante remarqua sa présence, violemment, elle se retourna les yeux rouges écquarquillés…
-Ha… Harry… Mais qu'est-ce que tu fais là ?
La question de sa tante ne fit que le conforter dans son idée que quelque chose n'allait pas, lentement, il porta sa main à sa poche arrière, là où se trouvait sa baguette.
-L'année est finie, mais comme vous ne veniez pas me chercher à la gare, j'ai pris le bus.
La situation devenait de plus en plus étrange, mais le fait que sa tante l'envoie dans sa chambre porter ses affaires en lui précisant de ne redescendre qu'à l'heure du souper le réconforta étrangement… Tout n'avait pas changé…
Ce ne fut donc qu'au souper qu'il se rendit compte qu'il se trompait, là ou techniquement il aurait du attendre que les trois Dursley finissent leur repas avant de manger, on lui servit une assiette et il eut droit de s'installer en même temps que son oncle et sa tanteà table. Autre faitétrange, Dudley était absent, mais Harry se dit qu'il devait être parti chez un de ses amis.
Le silence dans la cuisine était pesant et ni son oncle ni sa tante ne tenta d'ouvrir la conversation avec l'autre, il se lança alors, se disant qu' il n'avait rien à perdre.
-Tante Pétunia… Je… Je ne souhaite plus aller à mon école, ni chez les gens de là-bas.
Sa tante lâcha brusquement ses couverts, le transperçant de son regard perçant, son oncle, lui, plissa les yeux. Ce fut la voix froide de son oncle qui brisa le silence…
-Ton école de fous, tu ne veux plus y aller dis-tu, et d'où vient donc ce changement soudain de situation ?
Harry baissa la tête, la question qu'il craignait par-dessus tout, les yeux de son oncle et de sa tante se firent plus insistants encore. S'il voulait qu'ils accèdent à sa requête il devrait s'expliquer, de toute manière.
-Ils veulent que je tue l'homme le plus maléfique et dangereux de notre monde… Tous, ils ne souhaitent que ça, et je ne veux pas, ni tuer, ni mourir de sa main…
Au mot mourir, sa tante avait blanchit, son oncle, lui, s'était tendu, mais Harry n'avait rien remarqué, trop perdu dans ses pensées.
Il se revoyait face à Ombrage, lui tenant tête, affirmant que Voldemort était revenu, il se revoyait blessé par les plumes de sang, il repassait dans sa tête le mépris et les moqueries des autres, il redécouvrait les réunions de l'AD et la trahison qui en découla, il revécu la mort de Sirius, son abattement et la révélation de la prophétie, il s'imaginait encore pleurant et baissant les bras avec Hermione et Ron qui lui indiquaient qu'il ne pouvait pas faiblir car il devait rapporter la paix dans le monde magique, il pensait encore à la conversation qu'il avait surprise entre Dumbledore et Hagrid, Hagrid qui était contre l'envoyer sur un champ de bataille à son âge et Dumbledore qui disait que c'était son rôle, qu'il était né pour ça.
Il revivait simplement la douleur de voir tout les professeurs le regarder froidement quand il avait déprimé tout ça car il n'avait pas le droit de faiblesse et qu'il devait les sauver. Et il ne voulait pas de cette vie là. Et seule Mme Pince l'avait compris, elle l'avait aidé à remonter à un niveau moldu acceptable selon elle et lui avait soufflé quelques recommandations.
Perdu dans ses souvenirs, il ne vit pas sa magie réagir à son besoin de parler, de se confier à quelqu'un et dévoiler toutes ces images à travers un globe translucide, ce qui lui passait par la tête était aussitôt révélé à son oncle et sa tante, bouche bée d'horreur et d'incrédulité.
Ce ne fut que lorsque son oncle frappa la table de son poing qu'il sursauta et perdit sa concentration, aussitôt, sans qu'il ne la voit, la bulle explosa.
-Fais tes affaires, on déménage dès qu'on trouve une maison, j'ai perdu un fils à cause de ma stupidité, je ne compte pas perdre mon filleul, peu importe sa nature…
Perdre un fils? Mais comment? Pourquoi? Qu'est-il arrivé à son cousin?
Pétunia répondit à ses pensées d'une voix faible melée de chagrin et de douleur.
-Dudley est mort, un accident de voiture avec des amis. Il avait bu plus que de raison. Lui et Peter n'ont pas survécu, un autre ami est dans le coma depuis deux mois... On ne savait pas te prévenir à ton école.
Harry blanchit et crut qu'il allait défaillir, son cousin était mort et il l'ignorait. Il ne s'entendaient peut-être pas mais ils avaient vécus ensemble pendant onze ans... Et quelque part, ça le toucha plus que la mort de Sirius, qu'il n'avait fréquenté qu'en de brèves occasions et entouré de monde...
De sa place, l'oncle Vernom avait pris un calepin et avait commencé à écrire tout ce qu'il jugeait utile. Il était directeur d'une entreprise de plus de cinq cent personnes, il n'était pas dit qu'il ne s'en sortirait pas pour protéger les derniers membres de sa famille.
C'est ainsi que s'effectuèrent les premiers changements chez les Dursley depuis la mort de leur fils, ils commençaient lentement à réaliser qu'il ne reviendrait pas mais qu'ils avaient un neveu...
Voilà, la suite bientôt, bizoux
