Baryton
Disclaimer : L'univers et les personnages ne m'appartiennent pas et sont à sir ACD, et leurs versions modernes à Mark Gatiss et Steven Moffat. Je ne touche aucun argent pour mes écrits.
Challenge : ce texte a été écrit dans le cadre de la Saint-Valentin 2019 du collectif NoName.
Le Collectif NoName est un rassemblement d'auteurs et de lecteurs de tous fandoms qui met l'accent sur la communication entre auteurs et lecteurs, via review et autres. Chaque mois, les membres proposent des thèmes, puis un vote a lieu et le thème choisi devient le challenge du mois, et ceux qui veulent écrivent dessus. Ce n'est bien sûr pas obligatoire, et ça permet de donner de l'inspiration à ceux qui sont bloqué et aux membres de découvrir d'autres auteurs et fandoms !
N'hésitez pas à aller voir le profil du collectif sur le site (lien dans ma bio), et à nous rejoindre si vous voulez :D !
Bonjour à tous, et bonne Saint-Valentin !
Voici un petit cadeau pour toi Nauss :) Même si tu n'es pas dans les parages du collectif ces derniers temps, on pense toujours à toi !
Ce texte est un 221B. Le mot m'avait été suggéré par Lanae il y a un an, lorsque j'étais en train de réfléchir à quoi écrire sur les deux magnifiques fan'arts que tu m'avais envoyé pour mon premier calendrier. Mais après j'ai eu l'idée de te demander le mot en B à utiliser, ce qui a donné le texte final, et je n'ai finalement jamais écrit de texte sur le mot de Lanae. Je me suis dit que c'était l'occasion de rectifier cela !
J'espère que tout va bien pour toi, et bonne Saint-Valentin Marraine. Et merci pour tout ce que tu as fait pour moi depuis mon entrée dans le collectif.
Enjoy !
De l'avis de John, la voix de Sherlock était incroyable. Il l'avait su dès le début cette voix pourrait probablement le convaincre de faire n'importe quoi.
Grondante, caressante, neutre, méprisante ou extatique, Sherlock savait moduler son ton pour obtenir ce qu'il voulait, comme un charmeur de serpent avec sa flute. Et quand sa voix se faisait douce, la poitrine de John devenait chaude, sachant que c'était seulement pour lui.
Ce n'était pas les seuls sentiments que lui inspirait cette voix. Elle pouvait aussi le rendre excité, juste avec quelques mots soigneusement choisi. Particulièrement quand Sherlock parlait français.
Cette voix lui avait aussi brisé le cœur quand elle lui était parvenu, tremblante, à travers un téléphone alors que Sherlock était sur un toit.
Donc, John pensait connaître la voix de Sherlock par cœur, tout comme il connaissait son corps et son cœur. Mais il se rendit compte qu'il restait une facette qu'il ne connaissait pas, lorsque Rosie devint assez grande pour les comprendre.
C'était lorsque Sherlock lui lisait une histoire le soir. Sa voix se faisait alors comme une chanson, douce et rythmé comme il ne l'avait jamais entendu. Ces soir-là, John s'asseyait à côté d'eux et fermait les yeux, écoutant aussi attentivement que Rosie.
Et c'était en confiance, paisible et heureux, qu'il se laissait bercer par la douce voix de baryton.
