Nouvelle fic, ma première sur Doctor Who. J'ai eu cette image clairement dans ma tête l'autre nuit, et il fallait absolument que je l'écrive... En espérant que ça vous plaise ! N'hésitez pas à donnez votre avis D

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas. Je ne touche pas non plus d'argent, tout le blabla quoi !

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Il se tenait debout, immobile, sur cette grande étendue de sable. Le bruit de la mer agitée lui parvenait clairement aux oreilles alors que le vent violent faisait claquer son long manteau marron. Il regardait ce paysage qu'il connaissait bien pour y être venu une fois. Il n'était resté que quelques courtes minutes, mais elles resteront gravées à jamais dans sa mémoire.

Malgré le fait qu'il connaissait ce lieu, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il faisait là. Mais il ne pouvait y réfléchir vraiment, ses pensées étant brouillées par un sentiment de malaise grandissant. Se retrouver ici était trop difficile. Il fut soudain sorti de ses pensées :

- Docteur ?!

Il sursauta en reconnaissant cette voix et se retourna brusquement. Elle était là, ses cheveux blonds ébouriffés par le vent qui ne cessait de souffler. Quand elle croisa son regard, son visage s'illumina. C'était bien lui. Elle aurait reconnu sa silhouette entre milles. Elle se jeta alors dans ses bras. N'écoutant que son coeur, il la serra fort et couvrit ses cheveux de baisers. Cette odeur, ce contact, tout cela lui avait tellement manqué. Elle s'écarta de cette étreinte au bout d'une longue minute. Le visage de Rose était baigné de larmes. Des larmes de joie. Elle n'en croyait pas ses yeux. Le Docteur non plus d'ailleurs. Il gardait ses mains sur ses hanches, comme s'il avait peur qu'en la lachant totalement, elle disparaitrait. A nouveau. Tout cela était tout simplement incroyable, impossible... merveilleux.

- Rose !! Mais... Comment ça se fait que... On est...

- De retour dans la 'Baie du Grand Mechant Loup' on dirait bien !

Elle était surexcitée et sa joie débordait d'elle comme de l'eau qu'on continuerait à verser dans un verre déjà plein. Le Docteur avait beau être surpris par ces retrouvailles inespérées, il ne détachait pas pour autant son regarde de celui de Rose. Quand elle ouvrit la bouche à nouveau, sa joie s'était quelque peu éteinte, sa voix tremblait.

- Vous m'avez tellement manqué... Ma vie sans vous a été un calvaire...

Des larmes, de tristesse cette fois, refirent surface au coin de ses yeux. Il la reprit tendrement dans ses bras.

- Vous aussi vous m'avez manqué...

Elle se blottit dans ses bras, heureuse de l'entendre dire ça. Puis elle se sépara à nouveau, un sourire nostalgique apparaissant sur son visage à la vue de l'expression d'intense reflexion que venait de prendre le Docteur.

- Mais je ne comprend pas. Comment se fait-il que nous soyons ici ? Tous les deux. C'est impossible. Le Void s'est refermé...

- Peut être que le Tardis vous a ammené ici de lui même d'une façon ou d'une autre", proposa t'elle timidement.

- Non, je ne suis pas arrivé ici grâce au Tardis, j'en suis sur." Il jeta tout de même un coup d'oeil autour de lui pour vérifier que son vaisseau n'était pas là et qu'il n'avait pas perdu la boule.

- Vous voyagez sans votre machine maintenant ?!

- Je n'ai pas voyagé... Je m'en serais rappelé... Rose, que faisiez vous avant de vous retrouver ici ?!" demanda t'il en plongeant ses yeux dans les siens.

- Euh... je... dormais. Je crois.

Elle était troublée de se retrouver face à cette réalité : le Docteur était devant elle, cherchant des réponses, comme au bon vieux temps.

- Vous dormiez... Vous dormiez... " Il répéta cela plusieurs fois en se passant activement une main dans les cheveux, comme il le faisait toujours lorsqu'il réfléchissait. "Moi aussi !" hurla-t'il tout à coup.

Rose sursauta mais sourit devant l'air émerveillé de son ami.

- C'est super ! Vous vous reposiez enfin, ça ne vous arrive pas souvent !

- Mais si voyons ! Je faisais une bonne sieste pendant que le Tardis se reposait et... MAIS OUI !!! Et si... Dites moi, votre souvenir le plus présent dans vos pensées c'est quoi ?

- Le jour où on s'est quittés... " répondit-elle doucement.

- Moi aussi ! " Il sautait littéralement de joie à présent. "Nous avons tous les deux une histoire forte, un moment émotionnellement parlant ancré dans ce lieu. Et nous sommes tous les deux des voyageurs du Temps, ce qui signifie que nous avons des particules sur nous ! Vous vous rappelez, ces petits trucs marrants qu'on peut voir avec les lunettes !"

Elle acquiesca pendant que le Docteur reprit son explication.

- Nous dormions tous les deux en même temps, rêvant probablement de la même chose... Et Dieu sait que le pouvoir des rêves est grand, et surtout grandement inconnu. Ceci combiné aux particules temporelles, et nous voici réunis ici ! Simple comme bonjour !

Il ne lui manquait plus qu'une danse de la victoire !

- C'est merveilleux, Docteur, mais... cela signifie que nous sommes dans un rêve alors... Tout ceci n'est pas réél... ?

La joie du Docteur retomba aussitôt.

- Et bien... Cette scène est réelle pour nous, les sensations sont réelles. Mais dès que nous nous réveillerons, nous retournerons dans notre réalité. Chacun dans son univers de part et d'autre du Void...

Rose avait l'air abattue. Elle avait tant cru à ces retrouvailles. Elle ne supporterait pas d'être à nouveau séparée de lui.

- Vous allez encore partir... Est ce que nous nous reverrons ?

- Oui." Elle baissa la tête, ne croyait pas en ce simple 'oui'. Il disait surement cela pour la consoler, la rassurer. Il prit son visage dans ses mains et le lui releva délicatement, l'obligeant à le regarder.

- Je vous le promet. Pour que ce 'rêve' soit si réel, une brèche a dû réapparaitre. Quelque part. Je la trouverais, quoi qu'il en coute.

Il était décidé, sûr de lui. Elle ne l'avais jamais vu comme ça. Il semblait prêt à tout. Elle en était troublée et touchée.

Il avait fait son choix : être avec Rose. Soudain, il se sentit attiré en arrière, comme si quelque chose ou quelqu'un s'accrochait à lui pour le ramener vers lui. Il comprit.

- Je vais me réveiller...

Rose s'affola, elle sentir son coeur s'emballer. Elle ne voulait pas le laisser partir.

- Non, je vous en prie, ne partez pas ! Quand nous retrouverons nous ?

Elle pleurait de désespoir à présent.

- Bientôt.

- S'il vous plait, Docteur, faite vite. Je ne tiendrais pas sans vous... Je vous aime.

Il lui adressa un faible sourire.

- Je vous aime aussi.

Elle le regarda dans les yeux, et remarqua qu'ils étaient humides, et surtout pleins d'amour et de sincérité. Luttant contre la force invisible qui tentait de le ramener jusqu'à son corps allongé dans le fauteuil du Tardis, le Docteur fit un dernier effort. Il se pencha vers elle et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Il frissona à se contact.

L'instant d'après, il ne sentit plus les lèvres de Rose contre les siennes. Il ne sentait plus le vent froid s'infiltrer dans ses vêtement. Il n'entendait pas non plus le bruit de la mer agitée. Et pire que tout, il ne sentait plus son odeur. Lentement, il ouvrit les yeux, ayant peur de refaire face à cette réalité. Un monde sans Rose. Et ce qu'il vit, ce fut son Tardis.

De son côté, Rose était de retour dans son lit et ouvrait aussi les yeux. Fut-ce un rêve ? Ou la réalité ? Elle porta sa main à ses lèvres,à l'endroit où le Docteur avait posé ses lèvres...A ce contact, elle eut comme un électrochoc et l'espace d'une seconde, elle ressentit à nouveau ce baiser. Alors elle sut. Tout cela était réel. Elle l'avait revu, lui avait parlé. Il lui avait promis qu'il reviendrais et elle l'attendrait. Et ce coup-ci, il avait eu le temps de tout lui avouer... Simple comme trois mots. Elle se rendormit, le sourire aux lèvres.

Le Docteur, quant à lui, se relevait péniblement, totalement désorienté. Cette histoire de pouvoir des rêves était insensée, il avait rêvé... Un rêve cruel. Déçu, il enleva sa veste et la posa sur le fauteuil. Il s'apprêta à aller faire un tour dehors quand quelque chose attira son regard. Sur sa veste, au niveau de l'épaule, à l'endroit exact où Rose avait posé sa tête, se trouvait un cheveux. Blond.

Il sourit. Emplit d'une joie telle qu'il n'en avait jamais eue. Il se précipita vers la console du Tardis et s'y activa.

- Allons-y !

Il allait chercher, il allait trouver. Et il la retrouverait.